

Pour comprendre ce paysage, il faut dépasser l'apparence, le scruter pour percevoir les indices d'une vie agricole qui, au long des siècles, l'a façonné. Prés parsemés d'arbres fruitiers, grange, cabane pastorale, ruines d'un camp militaire, sont autant de traces visuelles d'activités passées.
A l’époque napoléonienne, de nombreux propriétaires se partageaient les prés irrigués ainsi que les terres cultivées. Puis peu à peu, la culture est abandonnée au profit du pâturage.
En 1954, la famille Robion de Beuil vient encore faucher les prés. Puis le pastoralisme régresse. Les zones de pâture sont progressivement envahies par le genêt cendré et par endroits, les arbres s'installent tel le pin sylvestre ou le mélèze bouchant l'escalier d'accès à l'ancien campement militaire.