


Merci de respecter la propriété privée.
Le moulin de Houtain-le-Val est cité dès 1345 dans un diplôme du duc Jean III de Brabant, qui donne à sa fille Jeanne le village d’Houtain-le-Val avec toutes ses dépendances, dont un moulin banal. C’est le deuxième moulin sur le cours de la Dyle, tout près de sa source. Sa retenue d’eau, située face au château, en assurait l’énergie.
Dans un dénombrement de 1495, Jean II de Ranst mentionne ce moulin banal, une brasserie et une taverne, la Franche Taverne. Les seigneurs d’Houtain obligeaient leurs fermiers à y moudre leur grain, sous peine d’amende.
En 1709, la veuve du meunier Lambert Basseroit vend le bail du moulin à Guillaume Febvrier : celui-ci doit verser une rente en blé, offrir un pain de sucre au Nouvel An, nourrir un chien de chasse, loger les gens de guerre et payer une petite somme en espèces !
De 1741 à 1775, Jean-Rémy Manteau est meunier. Son bail prévoit de maintenir la banalité du moulin et de punir ceux qui feraient moudre ailleurs.
Un rapport cadastral de 1811 signale une chute d’eau de 4,5 m, mais un débit trop faible de la Dyle limite l’activité à six heures par jour. En 1832, le moulin, appartenant à la veuve Baesen, comprend deux paires de meules. Il passe ensuite entre les mains de la famille Havaux, puis de Charles Gustave De Liem, receveur à Bruxelles.
Le bâtiment est reconstruit en 1873 dans un style classique. En 1911, une génératrice électrique y alimente le château et la ferme Saint-Martin. Le moulin cesse définitivement son activité avant 1947, concurrencé par le moulin Deconinck d’Houtain-le-Mont. Son canal de dérivation est comblé vers 1950.
Informations issues du travail de recherche mené par Yves Van Gheem.
