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7/ Guerres et reconstructions : les enfants de la patrie

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Description

La ville d’Armentières, distinguée par deux Croix de guerre, et sa population ont payé un lourd tribut lors des deux guerres mondiales et notamment la première : cité détruite, fils morts au champ d’honneur, civils abattus.
De nombreuses plaques commémoratives ont été apposées, en divers lieux de la ville, dans des bâtiments publics ou privés, pour rappeler au souvenir les victimes de la guerre : liste des paroissiens morts exposée dans chaque église, plaque souvenir dans les établissements scolaires (Lycée Gustave Eiffel, Institution Saint-Jude, école Gambetta et Paul Bert) comme dans les bâtiments publics (mairie, complexe sportif, gare).
Outre le cimetière militaire, des monuments aux morts et des plaques ponctuant certains espaces de la ville, ainsi que le nom de nombreuses rues rebaptisées après guerres, évoquent la mémoire de ces enfants de la patrie.
Vingt quatre rues d’Armentières portent des noms évocateurs des deux guerres mondiales : noms de glorieux militaires (Mangin, Lyautey, Foch, Joffre), noms d’aviateurs (Garros, Guynemer, Védrines, Nungesser), noms de faits de guerre (Clémenceau, de la Marne, de Verdun, du Kemmel, du 11 novembre, de la Victoire, de l’Harmonie),ou des noms d’Armentiérois célèbres (Raymond Lis, Auguste et Michel Mahieu, Ernest Deceuninck).

Les frères Mahieu et la Goutte de lait
La riche famille industrielle Mahieu installe dès 1839 des filatures à Armentières.
Dans la cour de l’ancien hôtel de Mme Mahieu, situé rue Jean Jaurès, se dressent les statues des frères Mahieu. Inauguré en 1924, le monument de bronze, oeuvre du sculpteur lillois Hippolyte Lefebvre, rappelle la mémoire d’Auguste, le chasseur, mort à Verdun en 1916 et de Michel, l’aviateur, tué lors d’une mission de bombardement en 1918.
Mme Mahieu, fait don de la maison reconstruite après la guerre aux œuvres de la protection de l’enfance. Ce lieu est encore surnommé aujourd’hui par les armentiérois la Goutte de lait.

Le monument aux morts
Construit en 1925 par l’architecte Cordonnier et le sculpteur Boutry sur l’actuelle place du Général de Gaulle, ce monument aux morts est érigé à la mémoire des 1085 armentiérois tombés sur les champs de bataille. Un poilu se dresse vainqueur, l’arme au pied, maintenant au sol l’aigle vaincu, symbole du militarisme allemand. Une femme, représentant la ville d’Armentières, lui tend une couronne de laurier. A la base, des bas-reliefs évoquent la mobilisation, la bataille et le retour des soldats. Les autorités allemandes font effacer l’aigle en 1940, le considérant comme une insulte au troisième Reich.

Les cimetières
A l’est de la cité s’étend le cimetière militaire britannique près de la cité Bonjean. Dans cet immense alignement de stèles toutes semblables, reposent 2658 combattants, de nationalités diverses.

Ernest Deceuninck
Né à Saint-André le 26 mars 1877, Ernest Deceuninck, représentant de commerce, installe sa famille à Armentières en 1904. Résistant de la première heure, il est fusillé par les allemands le 22 septembre 1915 dans les fossés de la citadelle de Lille. Son corps repose sous le monument aux morts du cimetière de la ville depuis le 22 mars 1930.

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 17/04/2024
11 Place Jules Guesde
59280 Armentières
Lat : 50.6829453Lng : 2.8859121
19 m

Profil altimétrique

Auteur de la donnée

4 rue Robert Schuman, Office de Tourisme de l’Armentierois et des Weppes 59280 ARMENTIERES France

Notes et avis

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