En mars 1915 se déroule un simple événement de la vie quotidienne des soldats britanniques au contact avec la population : au "café de la Paix" situé rue de la Gare, une serveuse, Marie Lecocq, supporte mal les avances appuyées des soldats venus se distraire. Un anglais, Edward Rowland, trouve dans cette scène l'inspiration de quatre vers repris en entame de la célèbre chanson "Mademoiselle from Armentières, parley-voo ?" Celle-ci est mise en musique sur l'air d'une vieille chanson française par Gitz Ingraham Rice, lieutenant canadien affecté à la Comedy Company chargée d'entretenir le moral des soldats du régiment Princess Patricia's Canadian Light Infantry. Si "mademoiselle from" est encore aujourd'hui l'hymne de ce régiment, elel est devenue une des chansons britanniques les plus célèbres de la Première Guerre Mondiale et un véritable hymne pour Armentières. Dans le cimetière communal où Marie Lecocq repose, se drese près du carré militaire une statue représentant une demoiselle d'Armentières portée par quatre soldats de l'armée impériale britannique.