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1/ La Présence de l'eau : les traces de la ville médiévale

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Avant l’ère chrétienne, la région était couverte de vastes forêts et d’immenses prairies entrecoupées de cours d’eau et de marécages. Des peuples, venus d’outre-Rhin, s’installent sur la rive droite de la Lys jusqu’à l’Escaut, avant l’arrivée des Romains, en 57 avant Jésus-Christ.
Le long de grandes voies romaines rectilignes, reliant les villes importantes nouvellement fondées dans cette partie de la Gaule, des points de relais ou de défense s’implantent. Armentières, l’une de ces stations gallo-romaines, est un centre de relais de gros bétail d’élevage ; fait qui est à l’origine de son nom, «ARMENTARIUM», nom latin signifiant «étable de gros bétail».
Les premiers habitants se sont installés, probablement pour des raisons de sécurité, sur la rive droite de la Lys, entre deux petits cours d’eau, la «rivière des Laies» et la «becque du Crachet». Non loin de la rivière se trouve une petite motte de terrain qui devient l’emplacement du château féodal. Soucieux de se mettre à l’abri des incursions éventuelles d’ennemis, Armentières, préservée au nord par la Lys, s’entoure de retranchements de terre, élevés le long d’un fossé creusé par les habitants. Ce fossé protecteur, rempli d’eau, en forme d’arc de cercle, avec ses deux extrémités rejoignant la rivière, forme ainsi la première enceinte de la ville. Bien modestement, il protége la halle échevinale et l’église paroissiale Saint-Vaast, construite au IXe siècle, ainsi qu’une douzaine de rues s’agglutinant autour de ces deux bâtiments.
L’enceinte est reconstruite en 1509, en tenant compte de l’expansion de la ville vers le sud et au-delà de la rive nord de la Lys. En 1668, après un siècle et demi d’occupation espagnole, Armentières est définitivement rattachée à la France par le traité d’Aix-la-Chapelle. Louis XIV ordonne alors le démantèlement des remparts.


Le tracé
Le tracé de la première enceinte, complètement disparue, est encore aujourd’hui perceptible dans le réseau actuel de voiries. Le fossé partait de la Lys, traversant les rues actuelles La Fontaine, Michelet et Jean Jaurès, coupant la rue de Lille et, contournant les maisons de la place du Général de Gaulle, longeant la rue du Maréchal de Tassigny, pour finalement couper la rue de Dunkerque, avant de rejoindre la Lys. Les rues, déjà présentes à l’époque à l’intérieur de l’enceinte, sont celles que l’on connaît de nos jours sous les noms de rues de Dunkerque, de Lille, du docteur Choquet, du Président Kennedy, Jean Jaurès.

La ville d’époque moderne est représentée sur deux plans :
le premier est celui de Jacques de Deventer (vers 1563), suivi de celui de Vaast du Plouich, réalisé vers 1637.

Le puits
Au XVIIe siècle, le puits public, situé sur une vaste esplanade devant l’Hôtel de Ville, est une construction isolée de forme circulaire, avec une haute margelle et dominée par une toiture reposant sur des piliers. En 1819, le corps de garde qui existait à la Révolution et le puits ont disparu de la place du marché, qui prend alors le nom de «Grand Place».

Infos techniques

Ce poi a été mis à jour le : 01/07/2020
1 Rue de Lille
59280 Armentières
Lat : 50.6855489Lng : 2.8821623
20 m

Profil altimétrique

Auteur de la donnée

4 rue Robert Schuman, Office de Tourisme de l’Armentierois et des Weppes 59280 ARMENTIERES France

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