La première mention écrite est issue du cartulaire de l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, en 1100, sous le nom de Chialvahe. Ce mot est d’origine gauloise et suppose une occupation plus ancienne du territoire.
La deuxième suppose une origine brittonique du mot calleva, signifiant bois. La commune se situe, en effet, à côté de la forêt du Princé, ce qui pourrait correspondre.
La dernière est d’origine gallo-romaine. Chauvé serait issu du latin calvacu, signifiant chauve et désignerait alors un riche propriétaire terrien de l’époque gallo-romaine. Mais il n’y a pas de traces archéologiques connues d’une possible villa gallo-romaine sur la commune. Par ailleurs, on peut préciser que la commune a changé de nom au cours de la période révolutionnaire, pour s’appeler temporairement Haxo-les-Landes.
Petite description chronologique de l’histoire de la commune : Préhistoire Chauvé est l’une des communes du pays de Retz où l’on trouve le plus de menhirs. Ces mégalithes en grès, élevés aux alentours de 3500 ans avant J.-C., attestent d’une occupation humaine du territoire au néolithique. Certaines ont la particularité d’être encore sur leurs cales de levage.
Antiquité
Seule la toponymie du lieu, qu’elle soit d’origine gauloise ou gallo-romaine, atteste d’une occupation du sol dans l’Antiquité. Il n’existe malheureusement pas de traces archéologiques connues sur cette commune à ce jour.
Moyen-Âge
Vers l’an 1000, le pago Chialvahé, c’est à dire pays de Chauvé, est sous la tutelle du château fort du Migron et du vicomte Fredur. Son fils, Droaloi s’allie avec l’abbé de Saint-Sauveur de Redon. Son petit-fils, Hurvodius leur fait don peu de temps avec sa mort, des biens qu’il a obtenu par héritage. Au XIIe siècle, Chauvé est un prieuré dont dépend une chapelle dédiée à Saint-Germain, un saint particulièrement vénéré chez les moines celtes et bretons. Aux siècles suivants, les seigneuries se multiplient au fil des successions et démembrement. Entre le XIIIe et le XIVe siècle, le seigneur du Bois Joly fonde l’église paroissiale sur l’emplacement approximatif de l’édifice actuel, et choisit comme saint patron, saint Martin de Tours.
Période moderne
Durant la seconde moitié du XVIIIe siècle, trois familles nobles habitent dans la commune de Chauvé : les Lelong de Ranlieu, les Bercy au château de Terre-Neuve et les Lemeusnier des Graviers au château de la Rigaudière.
Période contemporaine
Chauvé est l’une des premières communes du pays de Retz à se révolter lors des soulèvements des 9 et 10 mars 1793. Une école presbytérale est créée en 1822 par Monsieur Dandé, curé de la paroisse, mais elle ferme en 1905. Le clocher de l’église de Chauvé est bombardé par les Allemands le 14 février 1945.
Dates marquantes de l’histoire de la commune :
Vers 3500 av. J.-C. : installation des mégalithiques préhistoriques dont la pierre des Platennes et la pierre de la Croterie.
IIIe-XIVe siècle : construction d’une église paroissiale sous le patronage de saint Martin de Tours.
9-10 mars 1793 : soulèvement des habitants, début des guerres de Vendée.
1849 : construction de l’église actuelle.
Janvier-Février 1945 : bombardement de Chauvé par les Allemands. Une partie du clocher de l’église est détruite.
Source : www.shpr.fr
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