Les vastes halles en bois d’autrefois, comptant parmi les plus grandes de Bretagne, ont été remplacées par un bâtiment de style néo-classique, édifié sur arcades, dû à l’architecte rennais Louis Richelot et abritant à l’étage la mairie (actuel centre culturel et médiathèque).
Le nom, La Salorge, renvoie à la vente de sel qui s’y tenait, dans une partie du rez-de-chaussée, et résume une grande partie de l’histoire commerciale et industrielle de la cité. Mais, comme de nombreuses villes bretonnes aux XVIIe et XVIIIe siècles, La Guerche était aussi renommée pour ses draps et ses toiles de chanvre vendus sous les halles. Utilisées pour la confection des voiles des navires, les toiles s’exportaient jusqu’en Russie.
Cependant, bien que fabriquées aux alentours, elles devaient recevoir leur marque de fabrique (tampon) à Rennes. Comme ce déplacement occasionnait des frais, la cité obtint, en 1739, un bureau des marques qui fonctionna jusqu’à la Révolution.