Derrière la cathédrale, cette rue pavée en angle droit possède encore d’anciennes demeures dans lesquelles logeaient les chanoines, chantres, trésoriers et chapelains de la cathédrale.
Son nom proviendrait de sa configuration ancienne puisqu'autrefois elle possédait à chacune de ses extrémités, des portes ouvertes le matin puis fermées le soir qui permettaient, selon la tradition, d’éviter aux chanoines « les écarts et le relâchement ».Parmi les plus vieilles et singulières demeures de cette rue se trouve, au n°16, le manoir au Chantre. Daté de 1668, il conserve son allure d’antan avec sa tourelle d’angle, l’encadrement de ses ouvertures en granit et son escalier d’entrée sous lequel on accède à une cave.
Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, et après la suppression du chapitre à la Révolution, la rue n’est plus réservée aux chanoines.