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La chapelle Saint-Roch
544 m

La chapelle Saint-Roch

Située en léger surplomb par rapport à la chaussée et protégée par de vénérables tilleuls, la chapelle Saint-Roch a été érigée au xvie siècle. Le sanctuaire est formé d’un chœur à trois pans précédé d’une travée droite faisant office de façade. Le chevet est, pour sa part, éclairé par une fenêtre cintrée avec lancettes trilobées, un arc brisé de forme très allongée, typique de l’architecture gothique et dont un des éléments prend la forme d’un trèfle. La façade est marquée par des chaînages et est percée d’une imposante baie en tiers-point, c’est-à-dire formant un arc dans lequel s’inscrit un triangle équilatéral. On y trouve également des lancettes trilobées. Le portail a été érigé en utilisant des pierres de remploi et se caractérise par la présence d’un linteau en double anse de panier daté de 1866 sur sa face inférieure. L’ensemble est couvert d’une bâtière d’ardoise sommée à l’ouest d’un clocheton carré couvert d’une petite flèche et d’une haute croix fleurdelisée. Une autre petite croix se trouve au sommet du chevet. Le site, autrefois entouré d’un cimetière, a été restaurée en 2018. L’intérieur a été entièrement rafraichi et la chapelle a retrouvé ses vitraux à cette occasion. Ceux des grandes baies des faces avant et arrière devaient être restaurés tandis que ceux des côtés, cassés au cours d’un vol, n’avaient pas encore été remplacés. Classement comme monument et établissement d’une zone de protection le 9 mars 1995

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Le château de Thozée
1.5 km

Le château de Thozée

Le château de Thozée est intimement lié à un grand artiste du xixe siècle, le peintre et graveur Félicien Rops (1833-1898), dont un musée présente l’œuvre à Namur. En 1857, il épouse Charlotte Polet de Faveaux qui, vingt ans plus tard, acquiert le domaine de Thozée par héritage. Le peintre et son épouse y mènent une vie mondaine et de nombreuses œuvres de Rops ont été créées à cet endroit. Il y recevait aussi ses amis, parmi lesquels le célèbre poète français Charles Baudelaire. Superbement restauré récemment, le château se situe dans un beau parc, accessible par une drève de marronniers. Il a été construit vers 1703 puis modifié par la suite au xixe siècle. Il s’agit d’une belle bâtisse de style néoclassique en briques et calcaire, composée de trois ailes formant un U au centre duquel se trouve une cour pavée. Les magnifiques salons intérieurs sont typiques de la décoration des châteaux au xviiie siècle : salon de musique, chambre bleue, salon vert… sont à découvrir. Le site abrite aussi une grande ferme, composée de huit bâtiments en grès et calcaire disposés autour d’une cour irrégulière. À l’ouest, on trouve également une tour-porche portant les armes des Faveaux. Le parc dégage une harmonie toute particulière : on y voit un étang, un canal et des petits bois qui ont inspiré le peintre dans son travail. Il est aujourd’hui la propriété de la Fondation Félicien Rops qui lui a redonné sa vie artistique et culturelle d’autrefois. Classement comme monument, site et ensemble architectural le 22 juillet 1996

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Le château et la ferme de Bossière
3.3 km

Le château et la ferme de Bossière

Le château de Bossière est le siège d’une ancienne seigneurie d’Ancien Régime mentionnée dès le XIIe siècle. En 1676, elle est acquise par Corneille de Bossière, un ancêtre de la famille des vicomtes de Thomaz qui reconstruisent le château à la fin du xviiie siècle. Résolument classique par sa disposition, mais proche du style Louis XVI, ce château tourne le dos au quadrilatère de la ferme castrale et s’ouvre sur un parc paysager. Sa façade chaulée symétrique est marquée par deux avancées latérales et par un frontispice central. Au centre, un vaste escalier à double volées est décoré de huit piliers sommés de vases. À l’intérieur, l’édifice a conservé une splendide salle à manger ornée de papiers peints panoramiques qui représentent le château. À gauche se trouvent des remises à voiture néoclassiques et des écuries de la première moitié du XIXe siècle. En contrebas s’étend un admirable parc de plusieurs hectares, intégrant un étang et des arbres pluriséculaires. Un pont du XIXe siècle surplombe la rue du château et conduit à un potager enclos, agrémenté d’une tour romantique crénelée. Adossée au château, la ferme constitue un vaste ensemble de la première moitié du xixe siècle distribué autour d’une cour pavée. Son entrée est marquée par une volumineuse tour-porche, ornée d’une petite niche néobaroque et d’un grand cartouche aux armes des Thomaz. Dans l’axe, on découvre une importante grange en long. Une autre entrée plus ancienne, du XVIIIe siècle, est flanquée de belles remises à voiture néoclassiques. Constituant le noyau de la localité, le château et la ferme sont un excellent repère dans le paysage. Classement comme monument et comme site le 7 mars 1983 La salle à manger est inscrite sur la liste du patrimoine exceptionnel de Wallonie

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L’église Notre-Dame
3.4 km

L’église Notre-Dame

L’église de Furnaux est un édifice gothique du milieu du xvie siècle. Il a été remanié aux xviiie et xixe siècles. Principalement érigé en moellons de calcaire, il arbore un plan groupant trois nefs de trois travées, entre une tour élancée et un chœur à chevet plat. Du sanctuaire d’origine subsistent le bas-côté sud ainsi que la nef centrale. Au xviiie siècle, le chœur a été reconstruit. Il était autrefois relié au château seigneurial voisin par un passage étroit que rappelle encore aujourd’hui l’ouverture bouchée de la tribune seigneuriale située à l’étage. La tour de quatre niveau a, quant à elle, été bâtie dans la seconde moitié du xviiie siècle. Harpée aux angles, elle est érigée en briques et sommée d’une flèche effilée. Dans la première moitié du xixe siècle, le bas-côté nord est élargi et prolongé contre la tour. À l’intérieur, on découvre des arcades en tiers-point retombant sur des colonnes à chapiteaux octogonaux moulurés. La plafond plat porte la date de 1757. Dans le chœur, on trouve un maître-autel baroque et un autel latéral de style Louis XV. Les confessionnaux sont datés de 1749 et 1776 tandis que la chaire de vérité, non datée, doit leur être contemporaine. Dans la chapelle sont conservés d’exceptionnels fonts baptismaux dont la cuve en marbre noir de Dinant, ornée de sculptures, date du xiie siècle. Ils sont fermés d’un couvercle de cuivre du xvie siècle. Classement comme monument le 4 décembre 1989

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L’église Saint-Martin
4.2 km

L’église Saint-Martin

Très ancienne terre mérovingienne, Biesme releva jusqu’au xiie siècle de l’abbaye Saint-Géréon de Cologne avant de passer dans le giron du comte de Namur. Au cœur du village, à l’angle d’une assise rocheuse, l’église Saint-Martin est un édifice roman et gothique que l’on découvre progressivement en gravissant la bute. Le clocher, qui faisait à l’origine office de tour défensive, a été érigé au xiie siècle. Presque aveugle pour les niveaux inférieurs, il est surmonté d’une flèche octogonale ajoutée au xviie siècle et ouvert d’un portail courbe percé en 1730. La nef principale romane, qui constitue la partie la plus ancienne du sanctuaire, date de la fin du xie siècle. Elle est rythmée par cinq arcades en plein cintre et a conservé ses fenêtres hautes d’origine. Le chœur a été reconstruit au xiiie siècle, en style gothique cette fois et a été augmenté par un chevet polygonal dans la seconde moitié du xvie siècle. Fondé sur une crypte gothique, il est renforcé par des contreforts d’angle et ouvert de fenêtres en tiers-point avec remplages trilobés. Les collatéraux, plus récents, ont été reconstruits en 1683. À l’intérieur, le vaisseau est couvert d’un plafond stuqué dans la nef et le chœur, témoins d’une restauration en 1750. Parmi le mobilier, on trouvera un maître-autel baroque datant du début du xviie siècle et des autels latéraux de style Louis XV. Le reste du mobilier date essentiellement de la même époque et compte également des fonts baptismaux en calcaire du xvie siècle ainsi qu’un bénitier en pierre bleue du xve siècle. Classement comme monument le 4 avril 1939

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Le monastère Notre-Dame
4.6 km

Le monastère Notre-Dame

Au confluent de la Molignée et du ruisseau de Behoude se situe un ancien château devenu monastère. Siège d’une seigneurie foncière mentionnée depuis le xive siècle, elle devient seigneurie hautaine en 1603 et est acquise par le maître de forges Richard Godard en 1612. C’est à lui que l’on doit la construction d’une partie des édifices actuels. L’autre partie a été bâtie au xviiie siècle par Louise-Martine de Godard et Jacques-Michel de Flaveau, dont les armes figurent sur la tour-porche. L’ensemble a été repris en 1936 par des bénédictines. Le site prend la forme d’un quadrilatère entouré d’un vaste parc au sud et à l’ouest, dont les constructions traditionnelles et classiques comprennent un noyau ancien datant de la première moitié du xviie siècle, composé d’une chapelle castrale et d’une tour carrée. C’est à partir de ce noyau que les ailes du xviiie siècle se sont développées. Incorporée à gauche de l’aile à rue, la tour est sommée d’une courte flèche polygonale ardoisée. Adossée à la tour, la chapelle Saint-Georges a été construite en 1632 et est accessible par un porche néogothique ajouté au xixe siècle. À l’est, l’imposante tour-porche chapeautée d’un toit à la Mansart a été érigée en 1739. Elle est adjointe de part et d’autre d’ailes contemporaines qui donnent sur la cour intérieure. On y trouve notamment une ancienne remise à voitures. Contre celle-ci se place un imposant corps de logis érigé à la même époque. Côté ouest, le quadrilatère a été rebâti en 1907 par la famille de Villermont. Une nouvelle chapelle a été ajoutée par les moniales en 1956. Classement comme monument le 22 octobre 1973

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