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À voir autour

CIRCUIT DE DECOUVERTE DE VIVEY

Lavoir de Vivey
Crédit : Jean-François Feutriez

Description

C'est au milieu des torrents et des cascades, dans une vallée sauvage qu'est né Vivey, un petit village situé au Coeur du pays d'Auberive. A toutes les communes son histoire, et celle de Vivey est exceptionnelle... Découvrez la Croix-au-Loup, monument édifié à l'endroit où Jean-Christophe Léaulté, seigneur et maire de Vivey à l'époque, a libéré de façon héroïque le village de son dernier loup. Aujourd'hui, l'endroit paisible et charmant vit entouré de ses forêts où naissent des sources et des ruisseaux. Venez découvrir l'histoire de Vivey, de son château longtemps habité par la famille de Grancey, ainsi que ses eaux, ses bois et ses légendes...


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Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
2h30mn
Dist.
3.2 km
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Profil altimétrique

Point de départ

VIVEY
Lat : 47.734671Lng : 5.06709

Points d'intérêt

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CHATEAU DE VIVEY

Vivey est une seigneurie qui a presque toujours appartenu à la maison de Grancey. C'est un seigneur de cette maison, François Rouxel de Médavy, frère d'un maréchal de France, qui a bâti l'actuel château au XVIIe siècle. La demeure devait lui servir de maison de plaisance, mais cet évêque de Langres y résida peu car, n'ayant pas encore pris possession de son siège, il fut nommé archevêque de Rouen. Au début du XVIIIe siècle, le château et le fief appartenaient aux Seurot, seigneurs de Vaux, Isômes et Cusey (canton de Prauthoy actuel). Ces riches bourgeois de Langres ne se rendaient à Vivey que durant la belle saison. Lors de son mariage avec Jean Léaulté (issu d'une famille de parlementaires de Dijon) le 14 octobre 1728, Rose-Gabrielle, fille de Jean Seurot et d'Anne Pillot, reçut en dot le fief de Vivey. Les jeunes mariés eurent ensemble quatorze enfants, neuf filles et cinq garçons dont un mourut en bas-âge. Etablis à Langres, les Léaulté nouèrent des alliances avec plusieurs familles de cette ville (les Guyot de St-Michel, Lallemand de Pradine, Delecey, de Marivetz, etc...). Les quatre fils de Jean Léaulté furent anoblis par un édit d'Avril 1771. Selon la coutume de l'Ancien Régime, ils joignirent à leur nom patronymique celui de leurs fiefs. Ainsi, Bernard, l'aîné, prit le nom de Léaulté de Lécourt, Louis, le second, de Léaulté de Blondefontaine, Jean-Baptiste, le troisième, de Léaulté de Grissey, comme son père. Le dernier, Jean-Christophe, garda le seul nom de Léaulté de Vivey et, plus que ses frères, il appartient à l'Histoire de Vivey (cf. « La Croix-au-Loup »). D'inspiration médiévale, le château se fait remarquer par ses deux tours aux toits coniques recouverts d'ardoises. Après la famille Grancey, plusieurs familles se sont succédées. C'est à la famille Delecey qu'appartenait la demeure à la fin du XIXe siècle. Son charme romantique a inspiré André Theuriet, membre de l'Académie française, pour son roman Raymonde. Le château revint ensuite à la comtesse Mercier qui, sans héritier, revendit le domaine en 1936. Ce n'est que quelques années plus tard que le château abrita pendant 12 ans un hôtel-restaurant, « Le Relais du Lys », qui ouvrait ses portes durant la saison estivale. C'est avec sa bonne réputation qu'il accueillait des visiteurs venant de très loin parfois, et même des visiteurs célèbres quoique incognito. On y servait des produits frais et des plats originaux teintés de nouvelle cuisine dans un cadre presque historique. Aujourd'hui, la vieille bâtisse demeure vide et la végétation reprend possession de l'endroit comme elle l'a déjà fait depuis longtemps dans les autres possessions du châtelain. Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.

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LA CROIX AU LOUP DE VIVEY

À l'époque de la révolution française et du Premier Empire, c'est le comte Jean-Christophe Léaulté, seigneur et maire de Vivey, le héros de notre histoire. Originaire d'une famille de parlementaires, il fut représentant de la noblesse à l'Assemblée des Etats Généraux et a passé 19 mois en prison sous la Terreur. Aussi, c'était un personnage distingué et cultivé, et pourtant on le voyait le plus souvent par les labours et les bois mettant la main à l'ouvrage pour le foin et le seigle. Grand, fort, les épaules larges et l'esprit clair, son portrait ressemble à celui de tous les habitants de Vivey. Il n'y a pas si longtemps, les loups étaient encore nombreux dans la région. L'un d'eux, en ce mois de décembre 1811, attaqua six habitants de Vivey qui moururent, par la suite, de leurs blessures. Depuis cette tragédie, les habitants du village vivaient dans la peur. Or, le 21 décembre, le comte de Vivey s'en alla couper des branches. Alors qu'il faisait sa besogne, le loup surgit. Il attaqua à plusieurs reprises, déchirant de ses crocs le visage et la main gauche du comte. Armé seulement d'une serpette, l'homme lutta désespérément et eut le courage, malgré ses blessures, de continuer à frapper l'animal jusqu'à ce qu'enfin il l'abatte. Ce sauveur mourût de ses morsures 85 jours plus tard. En 1911, un siècle après la mort du dernier loup, les habitants décidèrent d'honorer son exploit et de manifester leur gratitude à ce bienfaiteur en faisant ériger un monument sur le lieu de l'attaque : les villageois le nomment le lieu dit de La Croix-au-Loup. Il est constitué de deux dalles formant des marches et d'un socle surmonté d'une croix, le tout mesurant trois mètres de haut. Il a été inscrit sur une plaque de bronze un texte évoquant la bravoure de l'homme, dans un style inspiré du Loup d'Alfred de Vigny, donnant une dimension quasi universelle à cet événement de la vie de ce petit village. « À la dévotion des parents de Jean-Christophe Léaulté de Vivey, maire de cette commune. Le 21 décembre, ce respectable Vieillard, entrant dans sa 79e année, fut assailli en ce lieu par un loup furieux qui le blessa. Son courage lui rendit son ancienne vigueur, armé seulement d'une petite serpe, il étendit à ses pieds ce terrible animal et délivra ce pays du monstre qui en aurait été longtemps la terreur. Six personnes avaient déjà péri de ses morsures quand le Vengeur en mourût lui-même 85 jours après sa Victoire. Arrête passant, honore sa mémoire et prie Dieu pour le repos de son âme. »

- Agence d'Attractivité de la Haute-Marne -
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Information complémentaire

Contact

Email : langres@attractivite52.fr
Téléphone : 03 25 87 67 67

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾