CIRCUIT DE DECOUVERTE DE PEIGNEY

Dédiée à Notre-Dame-de-l'Assomption, l'église de Peigney a toujours été la succursale de la cure de Champigny-lès-Langres ; elle deviendra chapelle vicariale en 1860, puis paroisse curiale en 1862, et reste paroissiale depuis cette date.|L'église de Peigney présente un choeur avec triplet lancéolé au chevet, des chapiteaux à crochets rustiques sous les retombées de voûtes et un lavabo de la première moitié du XIIIe siècle. Parmi le mobilier, on remarquera une armoire eucharistique du début du XVIe siècle, ainsi qu'une poutre de gloire sous l'arc triomphal en fer forgé peint et doré du XVIIIe siècle. Le choeur de l'église est classé à l'inventaire supplémentaire depuis le 27 juillet 1921.|Parmi la statuaire, on notera une sainte Catherine d'Alexandrie en bois polychrome du XVIe siècle et une Vierge à l'Enfant en bois polychrome et doré du XVIIIe siècle, tous deux classés M.H le 5 juin 1967. La nef qui était en mauvais état au sortir de la Révolution, n'était surmonté que d'une simple cloche. Le clocher actuel et la sacristie ont été construits de toutes pièces en 1825 par l'entrepreneur langrois en bâtiments Georges Martin. Mais le mur gouttereau à droite de la nef qui devait supporter le clocher, s'est avéré avoir été construit sans fondations. Il dût être entièrement remonté pour l'occasion, ainsi que le portail. Sont témoins de ce chantier les trois pierres de dédicace visible de part et d'autre du portail de la façade, et la reprise des maçonneries en petit appareil parfaitement visible à l'extérieur. La sacristie, construite au cours de ce même chantier, renferme la relique du crâne de l'abbé Blanchard guillotiné à Langres.|A l'occasion de la réfection de la toiture du choeur en 1857, les terres de l'ancien cimetière entourant l'église ont été décaissées de près d'un mètre, « pour être transportées dans le cimetière neuf » (le cimetière actuel). De ce fait, le bas des murs du côté nord de l'église, détériorés par l'enlèvement de ces terres, a du être consolidé.|Depuis le cimetière, en levant les yeux jusqu'au pignon du chevet, on peut apercevoir la figure d'un chanoine à bonnet phrygien, figure de l'initié, qui pourrait représenter un des trésoriers du Chapitre de Langres au XIIIe siècle, et probablement le commanditaire de l'édifice.

Ainsi que le calvaire de la Rue du Mont que nous avons vu, et celui de Pré Firon (sur la D282 en contrebas vers la route de Nancy avec son abreuvoir), ce calvaire fait partie de l'ensemble des croix périphériques au village, qui délimitait autrefois l'espace béni et protecteur dans lequel il était permis de construire.|Il a été érigé le 5 août 1779 par Rémi Bacquias et Jeanne Hugueny sa femme. Rémi Bacquias, alors agé de 47 ans, était greffier en la justice de Peigney pour le compte des chanoines. C'est un des calvaires les plus élégants de la région de Langres, avec un piédestal massif à console surmonté par une colonne effilée, sur laquelle repose une fine croix rehaussée aux branches fleurdelisée, dont le centre encadré par quatre esses, devait porter l'image du Christ en croix côté Langres (disparu) et la couronne d'épines du côté du village.

Cette fontaine est située sur la gauche de la rue de la Fontaine, elle est constituée d'un puits semi-fermé encastré dans un mur sous un massif arc ogival, avec ses deux petits abreuvoirs accolés en contrebas.

Ce puits est l'exutoire de la grande fontaine située plus haut dans cette même rue, vers laquelle nous nous dirigeons maintenant. Ayant subi un aménagement radicalement moderne après sa redécouverte sous la végétation à la fin des années 1980, cette grande fontaine représente le choeur historique à l'origine du village à l'époque carolingienne, grâce à ce lieu de vie créé par la source.

Ce calvaire fait partie de l'ensemble des croix périphériques au village, qui délimitait autrefois l'espace béni et protecteur dans lequel il était permis de construire, avant l'extension pavillonnaire moderne. Ce robuste calvaire qui ne présente aucune inscription commémorative ni datation, semble être du premier Empire, comme toutes les croix remontées après la Révolution. Elle porte au-dessus de l'astragale du chapiteau sommital, les initiales P et B en miroir, probablement celles du donateur. Sur la croix, on remarque d'un côté le Christ en croix regardant le village, et de l'autre un sujet bien plus original : la Vierge portée par un angelot, tenant sur le bras droit le Christ enfant (dont la tête est cassée).

Ce fort de ceinture devait couvrir la haute vallée de la Marne, les routes de Nancy et Belfort ainsi que la voie ferrée Paris-Bâle. C'est le seul ouvrage langrois de cette génération à avoir conservé son tracé bastionné (conception antérieure à 1866). Celui-ci apparaît assez complexe puisque le cavalier formant une crête de feu haute et à longue portée est constitué en un réduit concentrant le casernement et les magasins de stockage. Ce réduit est séparé des quatre bastions formant l'enveloppe par un second fossé sur les fronts de tête et latéraux. Sa particularité réside dans la présence de doubles fossés humides ceinturés de rempart. Un des 2 forts, avec celui de la Bonnelle, à avoir ouvert le feu sur les Prussiens. Visite guidée et pédagogique, les samedis et dimanches en juillet et août, les dimanches en septembre : accueil au niveau de la barbacanne, cheminement sur le rempart et dans la galerie de fusillade, visite de la poudrière, des caponnières, des casernes... Visite de 2 heures. Visite libre, les vendredis, samedis et dimanches en juillet et août, les dimanches en septembre FIN AOÛT: VISITE NOCTURNE - Les enfants sont sous la responsabilité de leurs parents. Pour les visites, prévoir des chaussures adaptées, un lainage et éventuellement une lampe.