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À voir autour

Circuit de découverte de Marac

Colombier de Marac
Crédit : Jean-François Feutriez

Description

Le village est situé en bordure de la voie romaine allant de Langres à Reims par Bar-sur-Aube peu après sa séparation à la sortie de Beauchemin, de la voie menant à Sens par Arc-en-Barrois. L'endroit a longtemps été un marais sur la rivière de la Suize en contrebas du village, d'où le nom même de Marac dérivé du celtique *Marco = endroit humide, un marécage qui était encore présent en 1295, comme on peut s'en rendre compte dans l'acte de « foi et hommage » rendu à l'évêque de Langres par Jean de Marac pour son « château ».|La seigneurie, d'abord privée, appartenait au début du XIIe siècle à Etienne de Marac, qui possédait l'ensemble de cette seigneurie. Mais ayant vendu en 1230 sa part de seigneurie au dit évêque, celle-ci se trouva désormais partagée en deux fiefs, l'un champenois et l'autre bourguignon (qui rendaient tous deux hommage au même évêque), partageant le village en deux selon une frontière provinciale Nord-Sud, qui est essentiellement une limite seigneuriale et juridique, séparant le domaine d'Arc à l'Ouest dépendant du Duché de Bourgogne (baillage de Châtillon-sur-Seine), de celui du Comté de Champagne au Nord-Est (baillage de Langres), ainsi que du domaine propre des évêques de Langres au Sud-Est (dépendant de la prévôté d'Ormancey).


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Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
2h30mn
Dist.
1.9 km
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Profil altimétrique

Point de départ

MARAC
Lat : 47.92797Lng : 5.193191

Points d'intérêt

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EGLISE SAINT-LEGER DE MARAC

Dédiée à Saint-Léger, évêque d'Autun (fête le 2 octobre), l'église n'existait sans doute pas encore en 1120, quand l'évêque de Langres donna les églises d'Ormancey et de Rosières (« village » disparu entre Marac et Ormancey) à l'abbaye Saint-Etienne de Dijon. C'est sans doute après la destruction du « village » de Rosières et de son église dans le début du XIIIe siècle, que la première église paroissiale de Marac fut construite sur son emplacement actuel en tant que succursale d'Ormancey, avec un choeur roman du XIIIe siècle encadré par deux petites chapelles voûtées en berceau et clocher à l'entrée du choeur, le tout couvert en laves. Cette église fut partiellement incendiée dans ses parties hautes au tout début du XVIIIe siècle par la foudre qui mit le feu aux charpentes, et un siècle après, en 1803-1804, son clocher fut exhaussé par la municipalité de six mètres. Mais l'église, déjà fragilisée par le précédent incendie et par la trop grande masse du nouveau clocher laissé tout un hiver ouvert aux intempéries sans couverture, verra le clocher s'effondrer sur l'église au printemps 1804, entraînant dans sa chute la ruine du choeur et d'une partie des chapelles latérales, détruisant au passage tout le mobilier et les ornements liturgiques, ainsi que les cloches fondues à peine trois ans plus tôt ! Ayant pris entre-temps le titre de cure en 1803, avec Faverolles pour succursale, le clocher sera rétabli en 1819 sous la forme d'un clocher-porche de 15,62m de hauteur, puis l'église actuelle sera entièrement reconstruite entre 1825 et 1828 dans le style néo-classique.

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COLOMBIER DU CHATEAU « CHAMPENOIS » A MARAC

La visite du colombier au lieu-dit « la basse-cour », nous montre que nous sommes sur l'emplacement de la ferme médiévale (disparue) du château champenois qui la domine de l'autre côté de la Suize, dans la verdure. Il s'agit d'un colombier dit « de pied » qui a traversé avec bonheur la Révolution (alors que c'est généralement le premier symbole de la féodalité qui était détruit), lequel n'est probablement guère antérieur au XV-XVIe siècle, contrairement aux panneaux touristiques installés autour du village (« Colombier XIIe s. »). Ce colombier reste cependant d'un modèle médiéval, sans salle basse, avec les trous de boulins partant de la base des murs (d'où son nom de « colombier de pied ») représentant un total de 1491 boulins. Il correspond à un droit de colombage – ou privilège – du châtelain, qui doit être possesseur des cens de sa seigneurie ou de terres (en principe deux arpents par boulin selon la Coutume de Paris). On remarquera que les quelques rangées inférieures des boulins ont été fermées par un enduit lisse à une époque inconnue (soit 146 boulins obturés) ; sans doute pour éviter que les rongeurs ne viennent piller les nids ; un détail qui vient en complément du larmier extérieur (ou radière) placé à mi-hauteur, pour le même usage et de l'unique lucarne haute, orientée à l'Est, permettant l'envol des pigeons (avec volet fermant en période de semailles). Ce colombier a été entièrement restauré par l'office de tourisme d'Arc-en-Barrois entre 1982 à 1984 sous la présidence de Pierre Béguinot, infatigable restaurateur des souterrains de Beauvoisin près de Bugnières, mais qui n'en verra pas l'achèvement. La charpente fut réalisée par les Compagnons du Devoir dans leur atelier de Muizon près de Reims, recouverte au moyen de 9000 tuiles « gironnées » (taillées en sifflet). Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.

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FONTAINE LE ROND A MARAC

La curieuse fontaine-lavoir circulaire appelée localement « Le Rond », fut probablement réalisée par l'architecte Claude Nicolas Ledoux, architecte travaillant pour le Service des Eaux et Forêts de la Généralité de Champagne et les communautés d'habitants (futur architecte du roi Louis XVI), lors de sa venue à Marac en 1764 pour réaliser le pont « en bâtière » sur la Suize. A cette occasion, le devis du pont a été augmenté d'un second devis pour une fontaine-abreuvoir rectangulaire classique qui sera visiblement délaissée au profit de cette construction circulaire très originale, plus conforme à l'image singulière de son concepteur.|Sur un plan pratique, la curieuse fontaine circulaire de Marac était à l'origine alimentée en eau par gravité dans son bassin central (servant de lavoir occasionnel entouré d'une couronne périphérique pavée), par une source canalisée qui prenait autrefois au niveau des premières maisons en montant dans le village. Une pompe à bras en fer, démontée entre 1904 et 1906 mais dont on voit encore les emplacements de scellement, servait à puiser l'eau du bassin central circulaire pour l'envoyer dans des auges métalliques suspendues à l'extérieur du mur périphérique de la fontaine circulaire, où les bêtes pouvaient boire. Les auges comme la pompe ayant disparu, la compréhension du fonctionnement de ce monument est assez peu lisible aujourd'hui.

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CHATEAU BOURGUIGNON  DE MARAC

Le château bourguignon (ou plus exactement « maison-forte ») est implanté à mi-pente de l'actuelle Rue de Bourgogne. En 1230, Rénier de Bricon prête hommage à l'évêque de Langres pour le fief bourguignon, après lui avoir vendu la seigneurie. Celle-ci appartiendra dans la suite à la famille de Blaisy, puis se trouve indivise en 1348 entre Eudes de Grancey, Jean de Monstreuil, Guillaume de Blaisy et Ferric de Fougerolles (prieur de l'hôtel-dieu de Mormant tout proche). En 1374, on trouve Jeanne d'Ecot, dame de « Marac-en-Mormant » (veuve de Guillaume de Blaisy). Puis cette seigneurie est rachetée en 1377 pour 1020 livres par Garneret de Chauffour et son frère Jean, écuyer, dit Raillart et Garneret, réunissant ainsi les deux seigneuries dans la famille de Chauffour.|Dans la suite, on connaît, à travers les foi et hommage rendus à l'évêque de Langres les propriétaires successifs de la maison-forte : Jean de Chauffour, bailly de Chaumont en 1423, puis à sa mort Marguerite de Chauffour, mariée à Antoine de Vaudrey devient Dame de Marac à l'époque de la Guerre de Cent ans. La maison-forte  est alors détruite (vers 1462-1473) lors du siège héroïque de la place reprise sur les Anglais par les Langrois. Bien que ruiné, ce « château » donnera lieu à l'hommage de plusieurs personnages de la famille de Vaudrey, avant d'échoir à Antoinette de Bourbon duchesse de Guise (qui rachète la moitié de la seigneurie en 1557) « douairière de Guise et de Joinville, dame de Donjeux et de Marac », femme de Claude de Lorraine seigneur de Joinville. L'autre moitié de la seigneurie, échoit à Anne de Gournay femme de Jean de Montarby, dont le petit fils, Claude de Montarby se déclare seigneur de la maison-forte  bourguignonne de Marac en 1559. Antoinette de Bourbon réunira peu à peu tous les fragments de la seigneurie de Marac, puis devient baronne de Marac et affranchit les habitants de sa seigneurie en 1555. Après son décès (1583), Marac revient à son petit-fils Charles, duc d'Elbeuf, au tout début des Guerres de Religion. Celui-ci en fait don à sa femme Marguerite Chabot, dont la fille héritière de la seigneurie bourguignonne sera mariée à François d'Aubusson, maréchal de France, duc de la Feuillade. Le château, qui avait été détruit par les Langrois à l'occasion de la prise du château champenois occupé par les Ligueurs, sera reconstruit à l'époque de Louis XIV par leur fils, Louis d'Aubusson, duc de la Feuillade, sous la forme d'une maison de plaisance utilisée comme un rendez-vous de chasse. C'est cette maison à tourelle accolée que nous pouvons encore voir aujourd'hui. Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.

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CHATEAU CHAMPENOIS DE MARAC

En 1260, Jean de Marac fait construire (ou fortifier) le château champenois dominant l'étang. En 1353, nous trouvons un Jean Ier de Chauffour, seigneur de Marac, marié à Marguerite d'Echalot. Puis la seigneurie de Marac est transmise en ligne directe à son fils Jean II de Chauffour, puis de nouveau à ses enfants, Jean III dit l'Ainé, Garnerot, Jeanne, dame de Deuilly et surtout Guillaume de Chauffour écuyer, dit Raillard, qui reprend en 1400 cette seigneurie pour la transmettre à son fils, Jean IV de Chauffour, bailly de Chaumont de 1420 à 1429, lequel réunira les deux fiefs dans la même famille. Le château champenois fut occupé par les ligueurs jusqu'en 1592, qui opérèrent des razzias contre la ville de Langres, interceptant les communications de cette ville avec Châteauvillain. Après la reprise du château par les Langrois sur les Anglais, celui-ci deviendra par alliance la propriété de la famille des Barres qui réunira les deux fiefs de Marac. Enfin, en 1746, Gabrie-Rose des Barres apporte Marac en mariage à Philibert-Charles-Nicolas Pietrequin, qui vendra vers 1750 sa portion de seigneurie champenoise au marquis Charles Camille de Capisucchi-Bologne habitant le château de Thivet. Quant au château, il sera brûlé en 1814 par les russes et les prussiens, et sera entièrement reconstruit de 1817 à 1820 à la mode romantique sur ses fondations médiévales par le comte de Messey. Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.

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BASCULE PUBLIQUE DE MARAC

Bascule publique ou poids public du village entre les années 1890 et 1960 : En France, entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe, les bascules à bestiaux et produits agricoles étaient des outils indispensables à l'économie des campagnes, qui vivaient exclusivement de l'agriculture et de l'élevage. Elles étaient nécessaires aux négociations et transactions. L’histoire du « poids public » est essentiellement liée à un impôt de notre pays : l'octroi. L’octroi était un impôt municipal qui consistait à taxer divers produits qui entraient dans les villes en fonction de leurs poids. C’était un péage pour marchandises, un ancêtre de la TVA. Avant de se rendre au marché, il fallait donc peser : vin, sable, bestiaux de boucherie, minerais, huile, bois... Faire peser les marchandises était aussi une source de revenus pour les petites communes car c’était un service payant.|A cet effet, durant le XIXème siècle, chaque municipalité fait bâtir à l'entrée de sa commune ou sur la place un petit édifice, en général en pierre de la région. Ce poids public, appelé aussi dans le jargon populaire, pont à bascule, dispose devant lui d'une plateforme de pesage. Ce tablier accueille tous les véhicules à peser : charrettes, et plus tard, camions, voitures, wagonnets... |Dessous, dans une fosse, un système complexe de leviers permet de peser le chargement sur un plateau parfois entouré de barrières amovibles (pour contenir le bétail). Une cabine de pesage, petit bâtiment abrite le "bras" de l'appareil avec son contre-poids coulissant permettant de lire la pesée.|Ces bascules fonctionnent sur le principe de la balance romaine et sont d'une grande précision si elles sont bien réglées.|C'est un officier assermenté, le peseur, qui s'occupe de l'opération et délivre des bons de pesage. Il fait passer le véhicule en charge puis à vide, la différence donnant la quantité de marchandise livrée... |Avec la suppression de l'octroi en 1943, les poids publics perdront petit à petit de leur importance. Ils seront cependant encore largement utilisés, en libre-service, par de nombreux corps de métiers tels les agriculteurs pour peser leurs récoltes, les animaux vendus, les cargaisons de fruits et de légumes etc... |Toutes ces installations typiques deviendront obsolètes avec l'augmentation du tonnage transporté par les camions et l'installation de nouveaux engins de pesage dans les entreprises.

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Information complémentaire

Contact

Email : langres@attractivite52.fr
Téléphone : 03 25 87 67 67

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾