CIRCUIT DE DECOUVERTE DE BAISSEY

Epoustouflante, à flanc de coteau : elle était autrefois fortifiée ; on peut encore l'imaginer aujourd'hui avec le sanctuaire qui était la chapelle du château fort. A noter aussi : les 3 cadrans en cuivre (de 4 m² chacun) du clocher à aiguille unique, ce qui est plutôt rare et amène souvent les étrangers à penser que l'horloge n'est pas à l'heure.|L'église présente deux types d'architecture : un choeur roman datant du XIIIe siècle, voûté sur croisée d'ogives et terminé par un chevet plat. Il correspond donc à l'ancienne chapelle du château fort. Le reste de l'édifice, de style gothique, reconstruit au XVIIIe siècle présente une nef couverte de voûtes en berceaux et des collatéraux couverts de voûtes d'arêtes. Elle est inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 30 janvier 1996.

Les premières mentions du moulin de Baissey remontent au milieu du XIIIe siècle... Restauré depuis les années 80, il est aujourd'hui l'un des derniers moulins traditionnels de la région. Fierté du petit village champenois de Baissey, le moulin s'anime au rythme de l'eau entraînant la roue hydraulique qui actionne ses meules... Spectacle d'un autre temps et pourtant si enrichissant, la rénovation du site a permis de mettre en avant la grandeur et l'importance de ce moulin... Imaginez, un bief creusé à flanc de coteaux qui amène l'eau sur 1,2 km au moulin avec, au final, une chute d'eau de 7 m pour entraîner les mécanismes...  Le moulin a évolué au cours des siècles ; les bâtiments et les mécanismes actuels sont du XIXe... Il a conservé ses meules, ses bluteries, ses cribles et une petite usine électrique de 1914 qui fut la première électrification du village. Lors de démonstrations de moutures à l'ancienne et de tamisages, dans le doux arôme de la farine fraîche, vous découvrirez l'ancien métier de meunier et son savoir-faire ancestral. Lieux de passages et de convivialité, les moulins furent au centre de la vie des villages. Le moulin est aujourd'hui encore en parfait état de fonctionnement. Le moulin, avec son bief, est inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 20 mars 1996. Venez le visiter, vous ferez alors une plongée dans les légendes et histoires de Baissey, village situé au cœur de ce mystérieux territoire qui fut autrefois habité par les loups. Ouvert uniquement pour les JEP et les journées des moulins.

Croix Renaissance du XVe siècle, située au centre du village. Dédiée à un habitant de la localité d'après les inscriptions sculptées en sa base : à la mémoire de Louis Morel, l'horloger. Le muret, construit de chaque coté de la base de ce calvaire, cache le reste de l'inscription, mais Louis Morel n'était pas le seul à être ici honoré... Elle est inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 10 octobre 1927.

Nommée ainsi du fait de la population venue s’installer ici autrefois. On voit encore la motte du four qui servait à cuire pains et pâtisseries destinés aux nobles et religieux du village.

Daté de 1852, deux piliers de pierre posés sur un muret soutiennent la façade de l'édifice à l'impressionnante charpente. Ce lavoir couvert présente une charpente particulière et peu répandue qui soutient une toiture à quatre pans surmontée de tuiles plates en écaille. Ce lavoir, comme il y en avait plusieurs à Baissey, servait évidemment à nettoyer le linge pour les ménages du quartier. Cela nous amène à évoquer une tradition d’un autre temps : le lavage au cuveau. Cette pratique, tombée dans l’oubli, se pratiquait 2 fois par an dans tous les ménages : une fois au printemps et une fois en automne. On faisait chauffer de l’eau dans une marmite, dans le cuveau (gros récipient percé en bas pour l’écoulement) on superposait par couches successives du linge, de la cendre, du linge à nouveau et encore de la cendre. On « coulait » ensuite la lessive en versant l’eau chaude, que l’on récupérait au bas et qu’on recoulait tant qu’elle ne ressortait pas chaude. Enfin, on allait rincer le linge au lavoir...

Le lavoir et la fontaine ont été entièrement remaniés en 2018, de même que la place pavée. Les auges de l'ancienne fontaine, autrefois perpendiculaires au lavoir, ont été placées en façade et le lavoir, couvert, remis en eau. Le bassin recueille l'eau au moyen d'un bec de cygne déversant le précieux liquide.

Le pont romain de baissey enjambe le ruisseau de Leuchey, seule voie d’accès qui conduisait à la localité de Saint-Broingt. Ce pont possède 4 chasse-roues sur chacun des côtés destinés à protéger la margelle en pierre de taille.

Cette institution administrative réglait les conflits, faisait office de notaire et s’occupait de l’administration générale. Le prévôt percevait l’impôt pour les ecclésiastiques, le clergé. La bâtisse date de 1567, d’après les inscriptions figurant sur la magnifique clé-de-voûte sculptée du chapeau du cardinal. Vous pourrez également vous amuser à chercher la figurine cachée dans le mur du bâtiment.

Le pont dit du Foulon a été réalisé à l’occasion de l’ouverture du chemin D141, il y a environ 200 ans. Avant l’ouverture de cette voie et la construction du pont, l’accès depuis Longeau se faisait par le chemin du clos qui longe la Vingeanne. Ce chemin date de l’époque gallo-romaine... Suite à l’inondation du village en 1930, le pont a été élargi car le Sous-préfet, venant constater les dégâts, a quitté la route et est tombé avec sa voiture dans la rivière.

Située rue du Paradis, cette fontaine est dominée par une croix. Sa base est situé dans une fosse de 70 cm avec des murets couverts, des escaliers d'accès et une balustrade de protection.

Cette fontaine doit sa particularité à la tête d'un loup d’où s'écoule l'eau dans un petit bassin.