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Notes et avis
À voir autour

LA MONTAGNE

Carte du circuit vélo de la Montagne
Crédit : Cartographie ACTUAL

Description

A l'Ouest de la cité fortifiée, le plateau de Langres est appelé « La Montagne ». Les paysages s'alternent de grands domaines forestiers, riches en gibier, et de vallons verdoyants qui abritent des villages aux allures bourguignonnes, et au pied desquels s'écoulent de belles rivières à truites. C'est un secteur d'une rare richesse écologique que vous pourrez ainsi découvrir, au gré d'une balade qui débute à Auberive.
A travers l'élégante grille en fer forgé de Jean Lamour, vous apercevrez l'ancienne abbaye cistercienne d'Auberive, fondée au XIIe siècle, du temps de Saint Bernard.
Passant de village en village, vous découvrirez ensuite le vallon de la Germainelle à Germaines, les étangs de la Juchère à Villars-Santenoge et le château de Vivey datant du XVIIè siècle.
Votre prochaine étape vous conduira sur les terres d'Aujeurres, où la source de l'Aube propose une halte des plus agréables et des plus rafraîchissantes. Dans le village, juste devant l'église et le lavoir, la fontaine de la Peûte-Bête vous fera, quant à elle, frémir en pensant aux victimes tombées sous les griffes de cette bête avide de chair fraîche. On raconte en effet qu'elle se délectait de la chair des hommes et plus encore de celle des femmes.
Vous plongerez ensuite dans la haute vallée de la Vingeanne à Aprey où un petit détour vers les gorges de la Vingeanne s'imposera. Vous continuerez ensuite par les halles avant de rejoindre le Haut du Sec, point considéré comme culminant de la Haute-Marne avec 516 m (le Haut-de-Baissey situé à quelques distances forme en réalité le point le plus élevé avec 523 m).
A Perrogney-les-Fontaines, vous admirerez la Croix romaine située à l'entrée du village avant de bifurquer à l'Ouest pour descendre dans la vallée de l'Aujon à Chameroy. De là, vous regagnerez votre point de départ en passant par la vallée de l'Aube, la Butte de Taloison et la magnifique église de Bay-sur-Aube.

Informations techniques

Vélo route
Difficulté
Difficile
Durée
6h
Dist.
65 km
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Profil altimétrique

Point de départ

AUBERIVE
Lat : 47.790366667Lng : 5.056435

Points d'intérêt

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CHATEAU DE VIVEY

Vivey est une seigneurie qui a presque toujours appartenu à la maison de Grancey. C'est un seigneur de cette maison, François Rouxel de Médavy, frère d'un maréchal de France, qui a bâti l'actuel château au XVIIe siècle. La demeure devait lui servir de maison de plaisance, mais cet évêque de Langres y résida peu car, n'ayant pas encore pris possession de son siège, il fut nommé archevêque de Rouen. Au début du XVIIIe siècle, le château et le fief appartenaient aux Seurot, seigneurs de Vaux, Isômes et Cusey (canton de Prauthoy actuel). Ces riches bourgeois de Langres ne se rendaient à Vivey que durant la belle saison. Lors de son mariage avec Jean Léaulté (issu d'une famille de parlementaires de Dijon) le 14 octobre 1728, Rose-Gabrielle, fille de Jean Seurot et d'Anne Pillot, reçut en dot le fief de Vivey. Les jeunes mariés eurent ensemble quatorze enfants, neuf filles et cinq garçons dont un mourut en bas-âge. Etablis à Langres, les Léaulté nouèrent des alliances avec plusieurs familles de cette ville (les Guyot de St-Michel, Lallemand de Pradine, Delecey, de Marivetz, etc...). Les quatre fils de Jean Léaulté furent anoblis par un édit d'Avril 1771. Selon la coutume de l'Ancien Régime, ils joignirent à leur nom patronymique celui de leurs fiefs. Ainsi, Bernard, l'aîné, prit le nom de Léaulté de Lécourt, Louis, le second, de Léaulté de Blondefontaine, Jean-Baptiste, le troisième, de Léaulté de Grissey, comme son père. Le dernier, Jean-Christophe, garda le seul nom de Léaulté de Vivey et, plus que ses frères, il appartient à l'Histoire de Vivey (cf. « La Croix-au-Loup »). D'inspiration médiévale, le château se fait remarquer par ses deux tours aux toits coniques recouverts d'ardoises. Après la famille Grancey, plusieurs familles se sont succédées. C'est à la famille Delecey qu'appartenait la demeure à la fin du XIXe siècle. Son charme romantique a inspiré André Theuriet, membre de l'Académie française, pour son roman Raymonde. Le château revint ensuite à la comtesse Mercier qui, sans héritier, revendit le domaine en 1936. Ce n'est que quelques années plus tard que le château abrita pendant 12 ans un hôtel-restaurant, « Le Relais du Lys », qui ouvrait ses portes durant la saison estivale. C'est avec sa bonne réputation qu'il accueillait des visiteurs venant de très loin parfois, et même des visiteurs célèbres quoique incognito. On y servait des produits frais et des plats originaux teintés de nouvelle cuisine dans un cadre presque historique. Aujourd'hui, la vieille bâtisse demeure vide et la végétation reprend possession de l'endroit comme elle l'a déjà fait depuis longtemps dans les autres possessions du châtelain. Pas de visite : site privé visible uniquement de l'extérieur.

- Agence d'Attractivité de la Haute-Marne -
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FONTAINE DE LA « PEÛTE BÊTE » D'AUJEURRES

Fontaine du XVIIIe siècle, située sur la place publique et inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 1er février 1929. Si le projet de construction de cette fontaine date de 1832, elle ne fut effectivement réalisée qu'en 1836 d'après les dessins de l'architecte langrois Onésime Luquet. Selon le devis, elle devait être composée d'un bassin circulaire entouré d'un pavage et devait comporter sur un socle en son centre, une figure à définir par l'architecte, jetant l'eau. Aujourd'hui, « La Peûte Bête » de la fontaine, dominée par l'église voisine et semblant craindre le St Georges de la chapelle du cimetière, reste une image parlante du triomphe du Christianisme sur le paganisme et les démons de nos terroir. Une image sans doute choisie à dessein par l'architecte de la fontaine féru d'archéologie ... et qui deviendra plus tard, évêque de Langres. Extrait de la légende : «... Un jour, il y eut moins de loups, on ne sut d'abord pas pourquoi, mais bientôt on se rendit compte qu'il y avait pire et qu'un fabuleux animal, venu d'on ne sait où et jusqu'alors invisible, les effrayait eux-mêmes. Ils avaient été dévorés ou s'étaient enfuis vers d'autres climats. Alors on trembla davantage, car on ne savait à quel monstre on avait à faire. Il rugissait tantôt dans les bois de Forment, tantôt dans celui de Maigre-Fontaine, tantôt jusqu'au Mont Moyen, tantôt dans les gorges de la Vingeanne, tantôt au Mont Armet et même au Val des Frais... Cependant, les craquements dans les forêts, les rugissements eux-mêmes n'étaient pas le pire. Le plus effrayant était le ronflement entendu dans les airs car la bête volait aussi bien qu'elle marchait... On reconnaissait sur un pré les ossements d'un veau, une jeune fille était trouvée morte sur un sentier, ayant subi tous les outrages. La bête était avide de chair fraîche, faisait ses délices de celle des hommes et encore plus de celle des femmes... Les fermes isolées, la Salle, la Thuillière, Servin, la Dhuis et les autres ne cessaient de la redouter... ».

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HALLES D'APREY

En 1528 François 1er accorda le privilège de droit de halle et de foires à Aprey. A cette époque, seuls Langres, Montsaugeon et Aprey étaient autorisés, par lettres patentes, à pouvoir organiser des foires. Ce privilège fut ensuite confirmé par Charles IX en 1569. Aujourd'hui ne subsistent que les halles de Montsaugeon et d'Aprey. |Dès 1790, les halles servaient aussi de lieu de célébration publique telle la fête de la Fédération du 14 Juillet 1790, et à diverses prises de décisions (ban des vendanges). |Au XVIIe siècle, 6 foires par an étaient organisées sous les halles d'Aprey, attirant ainsi plus de 30 000 visiteurs pour un nombre d'habitants estimé à 596 par une délibération de 1794. Il faut dire qu'à cette époque, la notoriété de la faïencerie du village n'était plus à faire, sans oublier la présence d’une verrerie de 1764 à 1805. Cette dynamique commerciale portée par les nombreux artisans et paysans d'Aprey prit fin avec la révolution industrielle et l'exode rural de la fin du XIXe siècle. |En 1838, les halles sont reconstruites telle que nous pouvons les voir aujourd'hui (à l'exception de sa couverture, réalisée en laves). Faute de financement, le conseil municipal décide de réutiliser une partie des anciens matériaux. Les devis et les plans sont réalisés par M. Gaullet, architecte à Langres et la construction confiée à l'entreprise Robelet de Buzon. |En 1882, la couverture est remplacée par des tuiles mécaniques d’Aprey. |Enfin, en 1997, le conseil municipal décide une nouvelle rénovation des halles dans le cadre de l’opération « Pierres et Terroir » d’ADECAPLAN (Association de développement du canton d’Auberive).

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BUTTE DE TALOISON

La Butte de Taloison figure sur l'inventaire des sites naturels du département comme "l'un des sites naturels majeurs du Plateau de Langres et du département de la Haute-Marne". Durant des siècles, ce point élevé du Plateau de Langres (428 mètres) servit de lieu de pâturage aux moutons et aux chèvres de la commune. Cette activité pastorale dans ces lieux ingrats permit le maintien de l'écosystème. Liée à la morphologie particulière du sol et du sous-sol très perméables, une flore, constituée d'espèces adaptées à la sécheresse et à une teneur élevée en calcaire, est réapparue. Ainsi, curieusement, on note la présence spontanée d'espèces de climats froids et d'autres venues du Sud. Randonnée interprétée disponible sur l'application gratuite Id-Vizit ! Véritable compagnon personnel de voyage, Id-Vizit vous propose des parcours de visites personnalisés, ludiques et interactifs ! + d'info sur Id-Vizit Pour les spécialistes de nature : La pelouse de la Butte de Taloison occupe l'un des sommets du Plateau de Langres. Plus d'une trentaine d'espèces végétales rares d'origine méridionale ou centre-européenne se rencontrent ici, dont quatre sont protégées en Champagne-Ardenne (violette rupestre, laîche pied d'oiseau, théson des Alpes et silène glaréeux), une à l'échelon national (aster amelle) et sept sont inscrites sur la liste rouge régionale des végétaux menacés. L'entomofaune présente la même tonalité biogéographique qu'une partie de la flore avec l'azuré du serpolet (papillon menacé d'extinction, protégé au niveau européen par la Convention de Berne, inscrit sur la liste rouge de la Faune menacée en France), l'oedipe bleu et le psophe stridulent très rare en Haute-Marne et qui n'y est guère connu que de la Butte de Taloison. Autrefois embroussaillée et plus ou moins envahie par les pins, elle a depuis fait l'objet de plusieurs chantiers de rénovation et de remise en valeur avec une gestion continue du site (gestion confiée par la commune au Conservatoire d'espaces naturels de Champagne-Ardenne).

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Information complémentaire

Contact

Email : langres@attractivite52.fr
Téléphone : 03 25 87 67 67

Notes et avis

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾