VOIE VERTE - BOUCLE N° 4

Gentilhommière construite par un chanoine de Langres au début du XVIIIe siècle. Le château de Longeau est typique des constructions d'agrément de l'époque et est entouré d'un joli jardin pittoresque qui se déploie vers la colline et de l'autre sur un ordonnancement classique comportant bassin, charmille et petit labyrinthe. L'extérieur est caractérisé par un portail néo-classique avec sa grille en fer forgé provenant de l'abbaye de Morimond (grille classée Monument Historique depuis le 15 mars 1993). En cas de non-réponse à la cloche appelez le 06 18 40 04 01

L'église Saint-Didier date de la deuXIe moitié du 13e siècle, son choeur est inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 23 décembre 1925. L'église de Brennes se compose d'une nef à vaisseau unique de quatre travées, une chapelle couronnée d'une flèche carrée couverte en ardoise, un choeur d'une travée droite et d'une abside à trois pans couvertes d'une voûte d'ogives à six quartiers.

Placée au coeur d'un décor verdoyant, cette charmante chapelle trouve son origine à la fin du XIè s. Modifiée et transformée au cours des siècles, l'édifice a conservé un linteau de porte décoré d'une croix de Malte, souvenir de cet ordre religieux établit à proximité, Bure les Templiers, Mormant... Son bien le plus précieux consiste en une Vierge à l'enfant en bois polychrome, au type bourguignon, qui pourrait dater du XIIè s. La légende locale raconte qu'un fermier frappé par une touffe d'herbes au milieu de sa pâture, sans cesse épargnée par l'appétit de ses boeufs, creusa à cet endroit. Il découvrit alors la fameuse statue, près d'une petite source qui coule encore aujourd'hui. Vénérées par les habitants des villages alentours pour obtenir faveurs et guérisons, la source et la statue de la Vierge faisaient l'objet d'un pèlerinage chaque lundi de Pâques. Restaurée en 1873, la chapelle connait à présent son pèlerinage le 3ème dimanche de septembre.

La charmante Fontaine du Centre est une fontaine-lavoir permettant de travailler debout ; elle est alimentée par une source sise sous la ruelle juste derrière. Cette fontaine-lavoir qui a été couverte en 1896, a été rénovée en 1987 par plusieurs conseillers municipaux épaulés par une dynamique équipe de bénévoles. Elle est composée de 3 auges successives : les deux premières, équipées de pierres à laver, servaient aux lavandières venues rincer leur linge, bien abritées sous l'appentis alors que la dernière servait d'abreuvoir pour le bétail.

Les premières mentions du moulin de Baissey remontent au milieu du XIIIe siècle... Restauré depuis les années 80, il est aujourd'hui l'un des derniers moulins traditionnels de la région. Fierté du petit village champenois de Baissey, le moulin s'anime au rythme de l'eau entraînant la roue hydraulique qui actionne ses meules... Spectacle d'un autre temps et pourtant si enrichissant, la rénovation du site a permis de mettre en avant la grandeur et l'importance de ce moulin... Imaginez, un bief creusé à flanc de coteaux qui amène l'eau sur 1,2 km au moulin avec, au final, une chute d'eau de 7 m pour entraîner les mécanismes...  Le moulin a évolué au cours des siècles ; les bâtiments et les mécanismes actuels sont du XIXe... Il a conservé ses meules, ses bluteries, ses cribles et une petite usine électrique de 1914 qui fut la première électrification du village. Lors de démonstrations de moutures à l'ancienne et de tamisages, dans le doux arôme de la farine fraîche, vous découvrirez l'ancien métier de meunier et son savoir-faire ancestral. Lieux de passages et de convivialité, les moulins furent au centre de la vie des villages. Le moulin est aujourd'hui encore en parfait état de fonctionnement. Le moulin, avec son bief, est inscrit sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 20 mars 1996. Venez le visiter, vous ferez alors une plongée dans les légendes et histoires de Baissey, village situé au cœur de ce mystérieux territoire qui fut autrefois habité par les loups. Ouvert uniquement pour les JEP et les journées des moulins.

Croix renaissance gardant l'entrée du cimetière, inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 3 novembre 1925.

L'église de Verseilles-le-Haut était succursale de Flagey puis, vers 1630, elle fut érigée en paroisse curiale à la nomination de l'évêque de Langres. La seigneurie appartenait dès le 12e siècle en grande partie à l'évêque de Langres. Le choeur de l'église de l' Assomption-de-Notre-Dame date peut-être du 13e siècle mais fut modifié au 18e siècle. La période de construction de la nef est difficile à cerner : elle pourrait être contemporaine du choeur (deux dalles funéraires sont datées de 1531 et 1788) mais ses fenêtres furent refaites au 18e siècle ou au 19e siècle. Le linteau du portail occidental de la tour du clocher porte la date de 1821 (il doit s'agir soit d'une restauration de la tour ou de l'édifice) et celle de 1556, soit la date de sa construction.