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Notes et avis
À voir autour

LA CROISEE DES VOIES ROMAINES - PR N°29

Carte du circuit de randonnée de la Croisée des Voies Romaines
Crédit : Agence d'Attactivité de la Haute-Marne

Description

Une boucle entre patrimoine, nature et grands horizons :
Au départ de Langres ou Saints-Geosmes, cette boucle de 15 km vous emmène à la rencontre des paysages du plateau de Langres et d’un riche patrimoine. Sur des chemins faciles d’accès mais parfois exposés, cette randonnée s’adresse à des marcheurs réguliers à la recherche d’une sortie active et culturelle. Le parcours alterne entre sentiers agricoles, bois et vues dégagées sur les plaines alentour. Il longe le site du fort de la Bonnelle, seul ouvrage de défense langrois ayant connu le feu ennemi, passe par l'allée de Blanchefontaine, bordée de tilleuls pour rejoindre la fontaine de la Grenouille et ses pierres sculptées, et permet de découvrir les étonnants "escargots" de Buzon - constructions en pierre sèche à l’allure de spirale ou des panneaux d’interprétation vous attendent. Comptez environ 4 heures pour profiter pleinement de cette randonnée accessible, entre effort modéré et immersion dans l’histoire gallo-romaine et militaire du territoire.


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Informations techniques

Marche
Difficulté
Moyen
Durée
4h
Dist.
14 km
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Profil altimétrique

Point de départ

LANGRES
Lat : 47.859276667Lng : 5.332568333

Points d'intérêt

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TOUR DE NAVARRE

Cet ouvrage est situé sur un terrain, le champ de Navarre ; actuel camping, ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s'agit de la tour d'artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d'embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d'épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées. L'artillerie de sa terrasse devait protéger le plateau en avant de la porte des Moulins. Quasiment achevée en 1515 après seulement quatre années de travaux, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d'accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d'un second niveau de gargouilles et la réalisation d'une nouvelle tour la tour d'Orval protégeant une rampe d'artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l'abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations. Dans son écrin de pierre grandiose, ses salles voûtées et casematées, sa terrasse couverte d'une charpente monumentale, la Tour de Navarre accueille aujourd'hui un parcours de visite ludique et pédagogique pour petits et grands. Grâce à un audio-guide, aux écrans vidéo et aux bornes interactives, vous découvrirez cet ensemble défensif unique du XVIe siècle, inauguré par François 1er en 1521. Par des jeux de lumières, la tour s'anime pour vous conter les légendes de Langres, l'histoire de ses fortifications au fil des siècles et au travers de l'Encyclopédie de Denis Diderot. Un voyage insolite, au coeur d'une architecture inoubliable. Visite groupe : Toute l'année sur demande. Apprendre en s'amusant... Pour attiser la curiosité des plus jeunes, l'imposante Tour de Navarre se découvre à présent grâce à un jeu de piste. Suivant l'âge des enfants, pour les 6-9 ans ou les 9-12 ans, deux feuillets au choix proposent d'apprendre en s'amusant. Livret en main, les enfants accompagnés de leurs parents devront parcourir les différents niveaux de cette tour d'artillerie, pour résoudre les énigmes de Choupette la chouette et de Martin le diablotin. Et si ils ouvrent bien l'oeil, ils sauront dénicher parmi les blasons, chauve souris, acrobate et autres habitants de la Tour, ces étranges sculptures. Après le livret « Sherlock le petit détective » qui permet aux enfants de parcourir la ville à la recherche d'animaux mystérieux, la chasse au trésor se poursuit dans la cité forteresse ! Feuillets au tarif de 0,5 € pour les enfants en famille. Pour la petite histoire : Le 9 juin 1643, le sieur Demongeot, garde de la tour de Navarre, fait tirer les canons de celle-ci à dix-huit reprises sur des ennemis s'étant aventurés près de la ville ; afin de parer à toute nouvelle éventualité, il demande de la poudre et des boulets car il a « employé tout ce qui estoit dans la dicte tour ». Le 30 juin 1809, Guillaume Guérinot obtient un bail de neuf ans pour établir dans cette tour une fabrique d'acide sulfurique et de sulfate de fer. Sous l'Ancien Régime, le champ de Navarre (actuel camping) accueillait le « jeu de l'Arquebuse ». Ce concours de tir était organisé par les « Chevaliers de l'Arquebuze », sorte de club regroupant les adeptes de cette pratique à caractère militaire. Ceux-ci se rendaient jusqu'au champ de Navarre « soubz les armes, tambour battant, enseigne déployée » ; la cible (un oiseau en métal) était exposée au bout d'un bâton au sommet de la tour d'Orval. Le vainqueur du concours (le premier qui abattait l'oiseau) était déclaré « roi de l'Arquebuze » ; abattre la cible trois années consécutives donnait droit au titre d' « empereur ». Ces titres honorifiques s'accompagnaient de privilèges non négligeables : exemptions de garde, d'octroi sur l'entrée des vins.

- Agence d'Attractivité de la Haute-Marne -
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PROMENADE DE BLANCHEFONTAINE

La promenade tire son origine d'un alignement d'arbres offerts par Sully à la ville, en remerciement de sa fidélité à Henri IV. Prolongée, puis ornée au XVIIIe siècle d'un nymphée et d'une série de fontai nes, la promenade a été décrite par Denis Diderot, qui appréciait sa situation en balcon sur le paysage de la vallée de la Bonnelle. Cet ensemble de verdure et d'eau a été aménagé dès le milieu du XVIIe siècle. C'est l'époque à laquelle Langres commence à voir s'éloigner les frontières et les menaces afférentes. Elle aspire à sortir de ses fortifi cations afi n d'en aménager les abords selon des formes plus riantes que les fossés, glacis ou chemin couvert. En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche. Malmenés par les laboureurs indélicats et les moutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afi n d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement fi nal de sa fontaine. Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations. Pour la petite histoire : Dès son aménagement, cette promenade a été très fréquentée par les Langrois ; on peut aisément imaginer le jeune Denis Diderot s'ébattre dans ce lieu « frais, ombragé, délicieux » et rêver devant ce paysage propice à l'inspiration. Au XVIIIe siècle, des projets envisageaient d'acheminer les eaux pures de Blanchefontaine jusqu'au coeur de la cité. L'inscription latine au-dessus de la source allie habilement références antiques et allusions à ces projets qui ne verront jamais le jour : « Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville tout entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 ».

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FONTAINE ET LAVOIR DE SAINTS-GEOSMES

Jusqu'à la réalisation de travaux d'adduction en 1965, cette fontaine-lavoir, seul point d'eau de la commune, fût, et de loin, le lieu le plus fréquenté du village. Tout le monde y descendait, souvent plusieurs fois par jour, pour y chercher de l'eau, faire boire les bêtes, faire la lessive... que de souvenirs ! En été, quand le débit de la fontaine diminuait, c'était les longues files d'attente des troupeaux. En dessous de la fontaine, se trouve un bief qui, avant l'installation des auges, devait servir d'abreuvoir. L'usure de son pavage atteste de son ancienneté. Après une dure journée de labeur, on venait y faire passer les chevaux pour les délasser. Comment se présentait cette fontaine au début de ce siècle ? Nous ne possédons aucun documents pour y répondre ; mais nous savons qu'en 1842, la source se tarissant, des fouilles furent entreprises par les habitants de Saints-Geosmes pour y refaire le captage. En 1844, des travaux pour l'établissement d'une voûte-pont furent entrepris ; mais suite à des problèmes de malfaçons, il ne fut pas construit qu'un simple aqueduc. En 1848, construction de la fontaine-lavoir. Le financement des travaux fut réalisé grâce à un impôt sur les contributions. En 1872, travaux de réparations de la fontaine, reconstruction des murs, couverture du lavoir. La vente des terrains communaux pour la construction du fort de la Bonnelle, servit à financer ces travaux. En 1880-81, nouveaux travaux de réparations à la fontaine et au bief. Ces travaux furent financés en partie par la vente des terrains à la compagnie de l'Est (chemin de fer). En 1888, c'est le pavage devant les auges qui est mis en place. En 1910, des travaux de recherche d'une source destinée à alimenter la commune en eau potable furent entrepris au lieu-dit Vatheney, mais à cause de la guerre de 1914-1918, ce projet ne fut pas réalisé. Après les travaux d'adduction, la fontaine fut laissée à l'abandon, la couverture du lavoir fut démolie et l'ensemble subit de nombreuses dégradations. Le lieu étant très agréable, surtout à la belle saison, une équipe de bénévole s'était alors constituée il y a plus de 10 ans maintenant, pour remettre en valeurs cette fontaine ; mais les travaux prévus ne furent qu'en partie réalisés. Actuellement un nouvel aménagement est à l'étude. Ce patrimoine communal mérite bien un petit détour... Aire de pique-nique et randonnée.

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L'ESCARGOT DE BUZON

SITE FERME JUSQU'A NOUVEL ORDRE EN RAISON DE LA DANGEROSITE LIEE AUX CHUTES DE BRANCHES OU D'ARBRES (Dangerosité occasionnées par la chalarose du frêne et les attaques de scolytes). On trouve dans le sud Haut marnais (de la Côte d'Or à la Haute-Saône), une quinzaine d'édicules en pierre sèche appelés communément « Escargots ». Issus de la tradition des «labyrinthes-buttes » plus anciens, les « Escargots » sont en forme de cône tronqué et supportent à leur périphérie des terrasses successives, ou plus généralement un chemin en spirale allant de la base au sommet. Ces « Escargots » sont apparus après la Révolution dans les jardins anglais de la région, au même titre et pour le même usage que les fabriques de jardin alors très en vogue. Ils se développeront dans le sud de la Haute-Marne pendant tout le XIXè siècle parallèlement à la mode des jardins anglais, avant de disparaître avec eux au début du siècle suivant, laissant progressivement la place à la mode des parcs paysagers, dans la région de Langres comme partout ailleurs. But de promenade à l'occasion de manifestations champêtres (religieuses ou profanes), les « Escargots » sont des ornements originaux du patrimoine vernaculaire du Pays de Langres, qui témoignent des goûts et des divertissements paysagers en usage à l'époque romantique. Ludiques ou fonctionnels, les « Escargots » possèdent tous un sommet formant belvédère qui pouvait-être l'occasion des vues originales.

Faubourg de Buzon 52200 LANGRES
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FONTAINE DE LA GRENOUILLE

Cet ensemble de verdure et d'eau a été aménagé dès le milieu du XVIIe siècle. C'est l'époque à laquelle Langres commence à voir s'éloigner les frontières et les menaces afférentes. Elle aspire à sortir de ses fortifications afin d'en aménager les abords selon des formes plus riantes que les sempiternels fossés, glacis ou chemin couvert.|En 1657, la Chambre de Ville entreprit la plantation d'une vaste allée bordée d'arbres (des « tillotz » : tilleuls) constituant la promenade menant à la fontaine Blanche. Malmenés par les laboureurs indélicats et les moutons avides de jeunes pousses, ils durent être remplacés au cours des années suivantes. Entre 1733 et 1736, des contre-allées furent plantées afin d'élargir la promenade. Elle devint rapidement la promenade favorite des Langrois qui appréciaient ses ombrages rafraîchissants, ses vues sur la vallée de la Bonnelle et l'enchantement final de sa fontaine. Désormais trait d'union vert entre la ville ancienne, les « quartiers neufs » et la citadelle, le parti de cette promenade reste original ; elle est trop étirée pour être un parc, trop touffue pour être « à la française » et trop linéaire pour être « à l'anglaise ». En 1976, les tilleuls séculaires furent renouvelés et remplacés par de nouvelles plantations. Mais cette promenade est inséparable de sa fontaine qui lui a donné son nom. Il semble bien qu'elles furent réalisées en même temps : la construction de la « grotte » (l'édicule abritant la source) et des deux bassins supérieurs en terrasse pourrait elle aussi dater de 1657. En 1678, l'échevinage décida de réaliser « un bassin avec un jet d'eau en la fontaine Blanche, au-dessous du dernier ». La disposition des trois bassins successifs à flanc de pente que l'on peut encore voir date donc de la fin du XVIIe siècle. C'est celle que Denis Diderot a connu et qui lui procure sa profonde singularité. En 1755 et 1758, l'architecte Claude Forgeot et le sculpteur Clément Jayet collaborèrent pour donner à cette fontaine l'esthétique qu'elle a conservée. La grotte fut entièrement reconstruite, ornée de « rocaille » et de statues (dont la fameuse grenouille en bronze donnant son nom à la fontaine). Elle fut surmontée d'une inscription latine (due au chanoine Claude Jandin) célébrant les récents travaux d'embellissement et faisant référence au projet (non réalisé) d'adduction d'eau de cette fontaine vers la ville intra-muros (« Aux Lingons. Je suis la nymphe qui, tout essoufflée, me suis échappée avec peine de votre montagne pour qu'une urne à votre portée vous donnât mes eaux vives. Je serai toujours reconnaissante de l'honneur que vous venez de me faire, parce que, resplendissante, j'élève fièrement ma tête entre toutes les Naïades. Je suis pourtant paysanne, mais si les dieux secondent mes voeux, je serai citadine et la ville entière sera vivifiée par mes eaux. 1755 »). Les bassins, terrasses et escaliers furent également restaurés. A l'époque, contrairement à aujourd'hui, un seul accès menait à cette fontaine. Depuis l'allée de Blanchefontaine qui se poursuivait jusqu'à l'arrière de la grotte, on descendait jusqu'à celle-ci par le somptueux escalier en pierre la contournant. L'effet ainsi produit devait être saisissant ; on découvrait au dernier moment l'enchaînement successif des terrasses où même le bruit de l'eau semblait avoir été délicatement étudié en fonction des bassins (ruissellements, cascades, jets...) ! Dans ses lettres à Sophie Volland, Denis Diderot, l'enfant du pays, décrit le plaisir qu'il éprouve à se promener à Blanchefontaine, d'où il peut admirer « le plus beau paysage du monde »... Elle est classée parmi les Monuments Historiques depuis 1906.

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Information complémentaire

Fermeture temporaire

Du 01/01/2024 au 15/04/2024 : Fermeture pour cause de mise en sécurité - travaux forestier.

Notes et avis

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾