Le Clos Chrétien - PR N° 1

A proximité de l'ancien château se dresse cette chapelle bâtie aux frais du curé Mirbel et de ses paroissiens. La date de construction, 1853, est inscrite au faîtage du rampant de la façade principale. Cet édifice fut construit à la place d’un oratoire consacré à la patronne de la paroisse et détruit au milieu du XVIIIe siècle. De plan rectangulaire et voûté d'ogives, il fut réalisé en grès et pierre de taille, et couvert en tuiles plates. A l'intérieur est conservée une statue de Marie Madeleine qui provient de l’ancien Oratoire. L’autel est appuyé sur un large retable en pierre sculpté et peint, orné de trois scènes de la vie de Marie-Madeleine. A gauche, au cours d’un repas chez Simon le Pharisien, la sainte mouille de parfum les pieds du Christ et semble les essuyer de ses longs cheveux. Au centre, elle assiste à l'une des premières apparitions du Christ après la résurrection, sous les traits d'un jardinier. Souhaitant le toucher, il la repousse de la main. A droite, on retrouve la sainte au pied de la croix, lors de la crucifixion.

Ce parc, créé aux alentours de 1850, regorge de nombreuses espèces botaniques : séquoias, cyprès, marronniers, platanes, ifs, ... En effet, le boisement initial du parc semble avoir utilisé, dans un souci de collection et de valeur esthétique, un mélange de feuillus et de conifères, essences locales et essences introduites. D’autre part, le choix de l’emplacement des arbres isolés (séquoia, cyprès...) et de groupes d’arbres (alignement de platanes, de pins noirs ...) offre indéniablement une valeur paysagère propre au parc. Ce lieu est favorable aux promenades et à la découverte de l'ambiance calme qui y règne.

Réalisée en 1848, cette fontaine était la principale du village. Elle comporte un bassin de distribution en pierre de taille, un abreuvoir formé de trois auges et un pavage périphérique. Un pilier central de forme quadrangulaire s’élance vers le haut, avec un sommet en pyramide. L'eau jaillit de 3 gueules de lion, fixées sur la base de ce pilier. Un garde-corps en chaîne est fixé sur des bornes et protège l’accès à la fontaine. Cet ouvrage qui a fière allure, a été transformé en 1901.