Circuit des dolmens - Départ du village - Foissac

Véritable musée naturel souterrain, la grotte découverte en 1965 et ouverte au public en 1973, offre une partie visitable isolée des autres galeries par des éboulis impénétrables. En son sein, coule une rivière se retrouvant à l’air libre plusieurs kilomètres plus loin, au niveau de la vallée du Lot. Laissez vous tenter par une visite guidée et découvrez quelques notions de géologie, de minéralogie et d’archéologie, indispensables pour comprendre le site, classé au titre des Monuments Historiques depuis 1978.

Ce dolmen a perdu sa dalle de couverture mais a gardé de très longs supports latéraux de 3 et 4 mètres de long. La dalle de couverture qui était toujours en place lors des fouilles effectuées au début du XXe siècle a été détruite en même temps qu'une partie du dolmen par un entrepreneur pour une raison inconnue.

Ce tombeau mégalithique non couvert présente de longs orthostats et un fragment de la dalle de couverture couchée à l'entrée du dolmen.

Situé sur une légère pente, ses supports sont bien moins longs que ceux des dolmens de la Jonade mais ils sont bien plus hauts. La dalle de couverture originelle a beaucoup souffert et il en reste quelques vestiges éparpillés sur le tumulus. 

Il s'agit d'un dolmen de plan simple. Des vestiges de cette table reposent sur le tumulus et dans la chambre. Sa table a été détruite anciennement à coups de grosse masse lors d'anciennes fouilles. Dans le meilleur des cas, les fouilleurs du XIXe, voire du début du XXe siècle n'hésitaient pas à détruire la dalle de couverture pour passer par le dessus du tombeau. Heureusement, ces pratiques de destruction ont petit à petit disparu même si des dolmens ont été irrémédiablement perdus.

Aujourd'hui il est difficile de bien distinguer les supports du dolmen car ils se sont affaissés sous le poids de la lourde et épaisse (0.70 mètre) table de 14 tonnes. Les constructeurs préhistoriques n'ont pas choisi des dalles latérales assez épaisses et, vu la fragilité du calcaire local, ils se sont lentement disloqués au fil des quatre millénaires écoulés jusqu'à s'effondrer. Un gros morceau de la table s'est délité et repose sur le tertre.

L'architecture de ce monument est bien reconnaissable même s'il a perdu sa dalle de couverture. Ses supports de 2.15 mètres et 2.50 mètres sont bien en place. Lors de la dernière fouille, près de 400 cents dents y furent mises au jour, ce qui dénote l'inhumation d'au moins une trentaine de personnes dont une douzaine d'enfants. 

Au bout d'un sentier sur la gauche se trouve une caselle (aller-retour). Ces cabanes se trouvent souvent à proximité de murets en pierres sèches. Parfois également elles se trouvent isolées au milieu d'un bois ou d'une prairie.  Un autre nom donné peut-être "gariotte ou gariote". Ce nom est plus communément utilisé dans le nord du Lot ou bien pour désigner une cabane enclavée dans une muraille ou dans un pierrier d'un ancien vignoble.