Poleymieux-au-Mont-d'Or : Au cœur des Monts d'Or

En 1863, un premier rapport est établi préconisant « la réédification d’une nouvelle église, d’une disposition mieux en rapport avec la dignité du culte et ses besoins, et surtout dans un emplacement plus convenablement situé au centre des principales agglomérations de la commune, l’ancienne église se trouvant sur un des points les plus élevés et une des extrémités de son territoire » (rapport de l’architecte P. Bernard pour le compte de la Mairie de Poleymieux).

Cherchez cette petite caborne sous le gros chirat!Elle est discrète, hors de la vue des passants...Son entrée est orientée "de bise", ce qui est exceptionnel car la plupart des cabornes ont une entrée tournée vers l'Est ou le Sud. Elle est donc exposée aux vents froids du Nord.Il faut se courber pour entrer, mais le visiteur est récompensé deux sièges sont intégrés aux murs.

Prairies, cultures et vignes.

La cabane de la puse entre vignes, prés, pierres sèches, face au monts boisés, le temps semble s'arrêter...Les cabanes servaient aux vignerons pour ranger leurs outils.Ce n’est que plus tard qu’elles ont pris le nom de caborne.

Tout au long du chemin on trouve de part et d'autre des cabornes.- la 1ère sur la gauche puis la 2ème sur la droite sont des cabornes appuyèes sur des mur d'enclos,- les suivantes sur la gauche, au nombre de trois, sont des cabornes sous chirat.On remarque deux cabornes conjointes différentes et complémentaires. La petite est en partie creusée dans le rocher, c'est une sorte de cave ou de remise. La grande possède un porche au toit encorbellé, aboutissant à une porte en bois, sous linteau de bois. L'intérieur est rectangulaire. C'est une vraie demaure de maître, si celui-ci daignait y passer quelques nuits !- en continuant d'autres cabornes sont à découvrir (à droite et à gauche) ainsi qu'un escalier.

XIIe siècle. Ancienne tour de défense du château de Poleymieux.

Elevage de vaches laitières; vente viande et lait

Cette caborne a la particularité d’avoir été occupée par les militaires pendant la seconde guerre mondiale pour le fonctionnement d’un  dispositif de détection acoustique avec des paraboles (surnommé les grandes oreilles) permettant de cibler une source sonore en distance et azimut , donc de surveiller les avions en approche notamment (le nom scientifique : télésitémètre de Perrin ).

Vestiges d’un Moulin à vent type « Tour ». D’une époque indéterminée à ce jour, déjà inopérant à la révolution. Dessiné en ruines par Cassini en 1760-1770.Le Moulin à vent classique est constitué d’une tour surmontée d’un toit orientable dans le sens du vent. Il supporte les ailes fixées à un axe horizontal, c’est le moulin tour.En 1796 André Ampère rencontre, en allant visiter sa tante. une jeune fille de Saint Germain Jullie Carron, il en tombe amoureux fou. Un an après leur rencontre, dans son joumal intime du lundi 3 juillet 1797, il écrit son émotion à lui toucher la main et évoque, quand il la raccompagne, avec leurs soeurs, un coucher de soleil observé depuis ce Moulin à vent. Deux ans plus tard il épousera Julie Carron

Situé sur la commune de Poleymieux au Mont d'Or, le promontoire de la Croix Rampau comporte un calvaire et une table de lecture ...L’accès au site se fait par un sentier pédestre qui serpente dans les bosquets de buis, la table d’orientation offre un panorama sur les les quatre points cardinaux, de la chaîne des Puys jusqu’aux alpes.Le point de vue est aujourd’hui en partie masqué, côté sud, par le développement de la végétation.Un point de vue qui  a valu le classement de ce site au patrimoine national en 2009 (source DREAL).

 le lavoir de Cendre , doté d’une serve (pour abreuver les troupeaux) et sans doute issu de la reconversion d’une citerne antique.Il était recouvert d'une toiture. En raison des risques d'écroulement de celle-ci elle fut démontée en 1980.Ce lavoir est un refuge pour les tritons alpestres, qui viennent si reproduire.

Un ermitage abrite un ermite, en général un moine, qui vit dans la solitude pour prier et faire pénitence. Les bâtiments regroupent une habitation (la cellule) et une chapelle. Cet ermitage existait déjà au 16ème siècle. Il a été rebâtit par Antoine Gayet en 1713 et Benoit Rousset, natif de Loire sur Rhône, s'y installe alors.Il va y rester jusqu'à sa mort le 10 mai 1730 à l'âge de 70 ans.Il a été enterré dans la chapelle, raison pour laquelle, la caborne qui a été reconstruite, au 19ème avecles  matériaux de l'ermitage, est aujourd'hui fermée.On peut d'ailleurs, à l'intérieur de la caborne, observer la croix de son tombeau. D'autres ermites lui succédèrent puis l'ermitage est tombé dans l'oubli jusqu'en 2005.En 2005, à Poleymieux au Mont d'Or, au milieu d'un roncier, une équipe de bénévoles découvre une cabane et décide de la restaurer. Pendant cette restauration, une pierre d'autel est découverte, elle est le premier indice de l'emplacement de l'ermitage de Saint Antoine mentionné dans les archives. Pendant 3 années les bénévoles vont dégager les restes du bâtiment.En 2011, un chantier international de jeunesse est organisé en étroite liaison avec la commune de Poleymieux et des bénévoles. Il permet de continuer les travaux et de dégager l'emplacement de la cellule, de la chapelle et la tombe de l'ermite.C'est à l'occasion de ces travaux que sont découvertes plusieurs pièces de monnaie dont un liard en billon.

Cette partie du circuit témoigne de l’évolution du massif des monts d’Or, seul massif calcaire de l’agglomération lyonnaise. Vous pourrez observer les gisements de roches variées et découvrir l’histoire de leur formation grâce aux balises tout au long du parcours.

L'ancienne église Saint-Victor conserve du XIIe siècle le chœur supportant le clocher-belvédère ou tour carrée. Elle est agrandie de deux nouvelles chapelles au XVIIe siècle.Désaffectée vers 1870, elle devient maison d'habitation.

Ce monument est situé en fait sur un mur de soutènement en bordure de route plutôt qu'au centre d'une place. Alliant bronze et pierre, il est l'œuvre du sculpteur lyonnais André Vermare, prix de Rome. Le savant André-Marie Ampère est représenté en blouse de laboratoire, le geste de sa main souligne son effort de réflexion, en arrière plan un buste de femme soulève le voile de l'ignorance.Le lieu a été classé pour son intérêt commémoratif, Ampère (1775-1836) étant originaire de ce village.

La Maison d’Ampère, domaine familial acquis en 1771 par le père du savant André-Marie Ampère (1775-1860) est un musée de l’électricité depuis 1930. Il est labellisé  » Maison des illustres » depuis 2013.André-Marie Ampère, éduqué à la manière de « L’Emile » de Jean Jacques Rousseau y a passé sa jeunesse et formé son génie sans jamais aller à l’école.Le musée présente la vie du savant et celle de sa famille et, avec des expériences interactives, l’histoire de l’électricité de l’Antiquité à nos jours.Les visiteurs apprécient la bibliothèque contenant des ouvrages scientifiques et philosophiques rares, la vingtaine d’expériences fondamentales d’Ampère et de son époque que chacun peut manipuler librement ainsi que l’importante collection d’appareils et de machines électriques anciennes dont certaines appartiennent au patrimoine industriel lyonnais (alimentation électrique des tramways, d’un funiculaire ; éclairages ; alternateur d’un émetteur radiophonique ; … ).La Maison d’Ampère propose des ateliers de découverte de l’électricité et des énergies (solaire photovoltaïque, éolien…), accueille des expositions et des conférences toute l’année.Le monument dédié à Ampère est l'oeuvre du sculpteur lyonnais André VERMARE. Achevé en 1912 et inauguré le 3 juillet 1921. Pour en savoir plus : https://www.amperemusee.fr/fr 

Construit à la fin du XIXème siècle, le fort du Mont-Verdun est le plus gros fort de la deuxième ceinture de Lyon et le seul considéré comme fort de montagne.Il culmine à 630 mètres d'altitude, dominant Lyon, le col de Limonest, la basse Azergues et le Val de Saône.Il est aujourd'hui occupé par la base aérienne 942 Lyon - Mont-Verdun.De Lyon, on peut apercevoir certaines installations, en particulier les volumineux radars "palmier" au sommet du Mont Thou et du Mont Verdun.- le radar du Mont-Verdun a été démantelé. Le site sera aménagé en une plateforme d’accueil pour un système de détection temporaire, garantissant notamment une surveillance aérienne continue en cas d’indisponibilité du radar du Mont-Thou.- celui du Mont-Thou a été remplacé par un nouveau radar GM406. Ce nouveau système de détection s’inscrit dans le cadre de la modernisation progressive du réseau de radars militaires qui surveillent l’espace aérien national pour assurer en permanence, par les airs, la souveraineté du territoire français.Cette nouvelle génération de radars Ground Master représente un saut capacitaire déterminant, que ce soit en termes de performances, de couverture radar à basse, moyenne et haute altitudes (avec un large spectre de cibles détectables, dont les drones de moyenne envergure.