Circuit des chapelles de Peisey (Boucle)

Petite chapelle fondée en 1705, sur le chemin des alpages.Dédiée d'abord à Notre Dame des Neiges (C'est le 5 août 366 que la vierge désigna par une chute de neige à Rome l'emplacement où devait être construite la basilique Sainte-Marie-Majeure.) Le tableau du retable et le devant d'autel évoquent la visitation ( visite de Sainte Marie à sa cousine Elisabeth, enceinte de St Jean-Baptiste). Saint Jean Baptiste est également représenté à droite de l'autel. Saint-Laurent, patron des pauvres, porte la palme et le grill de son martyre. Des messes y sont dites en fin de journée l'été.

Chapelle dédiée à Sainte Marguerite. On y disait la messe chaque printemps et automne quand le hameau était occupé par les bergers et troupeaux en chemin pour l'alpage.Chapelle dédiée à Sainte Marguerite. La Chenarie étant maintenant habitée toute l'année, la chapelle est ouverte en saison touristique grace aux bénévoles du voisinage. On y disait la messe chaque printemps et automne quand le hameau était occupé par les bergers et troupeaux en chemin pour l'alpage. L'existence de la chapelle est signalée lors de la visite pastorale de 1661 mais elle est sans doute plus ancienne. Elle a été installée entre le torrent de Poncette, notoirement capriceux, et le hameau de montagnette de La Chenarie. Elle a été dédiée à Sainte Marguerite, invoquée autrefois, entre autre, pour protèger des crues torrentielles En attente de restauration, elle garde un charme particulier avec son chancel ( grille de bois peinte ) bleu pâle, son petit clocher de tuf, sa porte ouverte sur le soleil couchant. On remaquera la qualité des statues : Saint Roch et Saint Sébastien, Saints protecteurs de la peste, ce qui porte à penser que la dernière grande épidémie ( 1630 ) est à l'origine de l'érection de la chapelle. ( la cloche est également dédiée à Saint Roch ) Saint Jean Baptiste, Saint Claude, protecteur des troupeaux, Sainte Catherine, protectrice de la paroisse et Sainte Marguerite (devant d'autel et niche en façade ) Le tableau représente probablement, au pied de La Vierge à l'enfant, Sainte Anne (grand mère maternelle de Jésus) et Saint Nicolas (patron des enfants )

Chapelle dédiée à Sainte Marie-Madeleine dont l'existence date d'au moins 1663.Elle a été restaurée par les beaux arts sur commande de la mairie de Peisey, de la paroisse et de l'association des amis des Vernettes : L'extérieur en 2007. L'intérieur en 2009. Elle a retrouvé l'aspect qu'il avait probablement au 17ème siècle, quand elle a été dotée. Vous y trouverez des photos d'archives et des explications sur son histoire et sa rénovation. Quatre éléments sont classés à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. Sur le chevet : un tableau représentant Sainte Marie-Madeleine Un devant d'autel en cuir estampé à motif fleuri et perroquets Une statue de Saint Jacques archévèque Une statue de Saint-Claude Vous remarquerez le beau chancel en bois tourné, le plafond à motifs fleuris, la tête d'ange de tuf peint, l'oculus en soleil, le cadran solaire, un chemin de croix mural et autres statuettes, tableaux, crucifix, armoires d'arolle. L'actuel clocher date du début du 20ème siècle et contient une ancienne cloche paroissiale de 1819. Chapelle ouverte en saison touristique grace aux bénévoles du voisinage. La messe y est dite quelques fois dans l'année.

Saint Jacques le majeur à Pracompuet. Chapelle toujours ouverte, sur le chemin de pélerinage montant aux Vernettes.Elle fût bâtie en 1684, d'abord dédiée à Saint Guérin, protecteur des bêtes à cornes, et Saint Antoine de Padoue, le plus grand prédicateur du Moyen âge.(Représenté sur le tableau du choeur) La chapelle dispose d'un beau chancel en bois d'arolle tourné, d'un retable simple avec un tableau au centre duquel trône une vierge noire à l'enfant, sans doute celle du sanctuaire d'Oropa en Piémont, où des habitants de Peisey travaillaient comme drapiers. Sur le tableau on voit aussi Saint-Jacques le majeur avec un coquille sur l'épaule, pèlerin dont la sépulture est à Compostelle. ( Saint Jacques le mineur : l'un des douze apôtres) Vous remarquerez la belle serrure de la vieille porte, le bénitier dans la fenêtre, le petit clocher avec sa flèche de tuf.

Dédiée à St Pierre et St Paul.Lieu de prière ouvert tous les jours grâce aux bénévoles du village. Son existence est avérée depuis 1638. L'intérieur ainsi que la façade ont été rénovés en 2010-2012. Le choeur est abrité derrière un beau chancel de bois tourné. Le retable central est occupé par un tableau qui représente le couronnement de la vierge par la trinité, avec Saint Pierre, Saint Paul et Saint Barthelemy (portant sa peau sur son bras droit et un couteau de boucher. Barthélémy était l'un des douze apôtres. Il est mort martyrisé écorché vif. C'est le patron des tanneurs : les tanneries de la vallée étaient installées au Villaret ) Le décor de la chapelle est dans les tons rouges et bleus, avec beaucoup d'anges. Sur les côtés : Saint François de Sales, patron de la Savoie, Saint Jean l'évangéliste, avec l'aigle à ses pieds. En haut à gauche : Saint-Maurice d'Agaune, patron de la maison de Savoie, à droite : Saint Michel terrassant le dragon. On remarquera la belle poutre de gloire avec le christ en croix, Sainte Marie et Saint Jean.

Notre Dame des Vernettes est un lieu très cher au coeur des habitants de la Vallée depuis plus de 300 ans.Le sanctuaire est classé aux monuments historiques. Son histoire : Le site des Vernettes, à 1800m d'altitude, comprend un sanctuaire marial, une maison d'accueil, une chapelle oratoire près de la source bienfaitrice, un chemin de croix. Cinq chemins de pèlerinage y mènent: sentiers jalonnés de croix anciennes. La sanctuaire date de 1720. La maison d'accueil de 1766 et le clocher de 1777. C'est un lieu de rencontre et de prière très vivant, il est visité toute l'année par des piétons (une heure de marche depuis le dernier village) ou des skieurs (en bordure du domaine skiable de Peisey). Une messe est dite tous les vendredis de l'année à 10h30. Pèlerinages : Depuis 1773, un pèlerinage est organisé chaque 16 juillet, fête du Mont Carmel. Cette date de plein été ne permet pas la participation de tous ceux qui sont en montagne avec leurs vaches. Traditionnellement donc, un petit pèlerinage spécifique aux montagnards est effectué le lundi de pentecôte. Le site est ouvert et gardé tous les jours de l'année, de 9h à 17h. Vous trouverez sur place : tables de pique-nique, table d'orientation, WC publics l'été. Vente de bougies, cartes postales, livrets, souvenirs...

La plus ancienne et la plus grande des chapelles de la Vallée.La chapelle est presque toujours ouverte en journée, grâce aux bénévoles. C'est une des plus vivantes puisque les paroissiens de Moulin y tiennent régulièrement des assemblées. Le chapelet y est récité pendant le tout le mois de Marie. Elle se trouve au bord de l'ancien chemin muletier qui traversait la vallée, de Landry jusqu'à Tignes. Chapelle fondée en 1449 et dédiée d'abord à Saint Grat (invoqué pour protéger les récoltes des nuisibles, rongeurs et insectes ) dont on voit une statue de bois polychrome sur la poutre de gloire. Saint Grat figure aussi sur le tableau du choeur avec Saint Michel écrasant un diable à tête humaine. Sainte Agathe est l’une des Saintes très vénérées en Savoie. Elle est fêtée le 5 Février et il est de coutume de confectionner un gâteau en forme de main ou de sein. Née à Catane en Sicile, elle était d’une grande beauté et le proconsul romain Quinten en tomba amoureux. Il la supplia de l’épouser mais cette dernière refusa. Alors il fit appel à une femme qui était réputée pour débaucher les jeunes filles, mais celle-ci échoua. Quinten fit arrêter et torturer Agathe sans succès. Fou de rage il lui fit trancher les deux seins, mais dans un mouvement de protection elle eut une main coupée. A la surprise du proconsul, le lendemain, Agathe avait retrouvé sa main et ses seins. Pour en finir avec elle, il la livra au bûcher. Mais quand ce dernier fut allumé un tremblement de terre et une éruption de l’Etna secouèrent l’île. Sainte Agathe "arriva" en Savoie où elle fut invoquée contre les incendies dans les villages et devint aussi la patronne des jeunes mères et des nourrices.

La décoration intérieure de l'église paroissiale de Peisey est exceptionnelle dans toute la Tarentaise.L'église, perchée en haut du village, a été construite entre 1685 et 1720, sur l'emplacement d'une église plus ancienne. Elle est une des rares en Tarentaise a être encore entourée de son cimetière, véritable petit jardin panoramique. L'extérieur de l'église reste sobre, à l'exception du portail. Le clocher est le plus haut de Tarentaise (50m) L'église contient un extraordinaire retable majeur et 7 retables latéraux - Le retable majeur, autour d'un tabernacle monumental est à la gloire de la Sainte-Trinité - Notre Dame du Rosaire - Saint Jean Baptiste - Notre Dame des 7 douleurs (avec le Saint-Suaire de Chambéry, devenu celui de Turin) - les âmes du purgatoire - Saint-Antoine l'ermite. L’église possède un magnifique orgue datant de 1773 qui est d’ailleurs classé. Vous pourrez entendre les plus grands morceaux de musique classique joués depuis cet orgue lors de plusieurs événements, notamment lors du Festival International d’Orgue qui fait étape chaque été à Peisey-Vallandry pour le plus grand plaisir de tous. L'église est un lieu de prière vivant. La Paroisse de Peisey est rattachée à l'ensemble SAINT MAURICE de Bourg-Saint-Maurice. L'église est donc ouverte pour chaque service religieux (voir le bulletin paroissial) Un groupe de bénévoles assure des permanences en été pour vous permettre d'admirer les merveilles d'art baroque qui s'y trouvent.