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Eglises d'Ardenne, de siècle en siècle

Eglises d'Ardenne, de siècle en siècle
Eglises d'Ardenne, de siècle en siècle
Eglises d'Ardenne, de siècle en siècle
Eglises d'Ardenne, de siècle en siècle
Crédit : Charlotte Henard

Description

Plusieurs églises sont édifiées sur les lieux mêmes de très anciens oratoires, dont elles ont gardé des traces. Certaines ont été détruites, puis reconstruites, notamment après les Guerres de religion. D’autres, plus récentes, témoignent des styles en vogue à l’époque de nos (arrière-)grands-parents…
Ce parcours fait partie de six circuits conçus par le réseau Eglises Ouvertes, "De clocher en clocher au coeur de l'Ardenne" : 11 églises de La Roche-en-Ardenne, Rendeux, Manhay et Tenneville vous ouvrent leurs portes pour partager leur histoire, leurs trésors et leur atmosphère unique. Des destinations originales et inspirantes pour vos excursions en famille, à pied, en vélo ou en voiture. Des outils de découverte (adaptés aux enfants) vous y attendent !

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 05/03/2019
38 km
4 h
max. 443 m
min. 219 m
644 m
Styles : DécouverteÀ la campagneForêt
Public : Famille
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

29 Rue de l'Eglise , 6980 La Roche-en-Ardenne
Lat : 50.18297Lng : 5.57528

Points d'intérêt

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Eglise Saint-Nicolas à La Roche-en-Ardenne

Perle de l’Ardenne touristique à la fin du 19e s., La Roche-en-Ardenne se devait de posséder la plus belle et la plus grande église des environs. Celle qui se dresse aujourd’hui au centre de la ville, remarquable édifice néogothique, fut inaugurée en 1901. Elle succède à une église plus ancienne, avec un clocher baroque à bulbe qui fit longtemps sa renommée. Vous serez charmés par la lumière qui baigne la grande nef, auréolée de milles taches de couleur vive. Les vitraux de Louis-Marie Londot (1980) y sont spécialement vivants. Un fond musical accompagne avec bonheur tous ceux qui poussent la porte, rappelant que l’église est réputée pour ses concerts. Ici, c’est l’orgue qui donne le ton, en particulier celui qui se dresse près de l’autel. Un instrument impressionnant, de facture allemande, qui comprend 4300 tuyaux et dont le buffet a été dessiné par un architecte. Plusieurs des nombreux tableaux et statues vous toucheront par leur qualité. A commencer par le grand retable polychrome du chœur. On peut y admirer (en relief) les Noces de Cana et la Multiplication des pains, de part et d’autre du tabernacle, ainsi que le Baptême de Jésus et la Dernière Cène (panneaux peints), tandis qu’une frise présente le portrait des 12 apôtres. A droite et à gauche du chœur, remarquez deux statues en bois de tilleul à l’effigie de la Vierge et de saint Nicolas, patron de la paroisse, œuvres de Renier Panhay de Rendeux. Coup de cœur pour les fonts baptismaux du 16e s. et une majestueuse chaire à prêcher aux statues d’albâtre… Sans oublier le revêtement de l’allée centrale, véritable marqueterie de 100.000 ardoises placées « sur chant » (sur la tranche), dessinant un extraordinaire tapis d’étoiles anthracite.

29 Rue de l'Eglise 6980 La Roche-en-Ardenne
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Eglise Saint-Lambert à Buisson

Le village de Buisson est fort apprécié par les promeneurs, les cyclistes et les chasseurs. L’église, reconnaissable de loin à son enduit blanc qui rayonne au soleil, est accueillante et ouverte en toute saison. Elle fut édifiée au début du 19e s, mais plusieurs éléments de son décor intérieur remontent au siècle précédent. L’édifice est aussi lumineux à l’intérieur qu’il l’est à l’extérieur. Son autel majeur baroque, blanc aux moulures grisées, attire le regard par la toile aux couleurs vives qui se dresse au-dessus du tabernacle. Une composition moderne, entre rouge, brun et jaune, qui représente Jésus libérant les âmes du monde des morts. Les statues de sainte Anne et de saint Lambert, à gauche et à droite de l’autel, sont de fines terres-cuites de la moitié du 19e s. Très étonnants, les deux « reliquaires-monstrances », en forme de haut chapeau à plumes, témoignent de la dévotion aux reliques des saints. Sur le confessionnal, un œil dans un triangle cerclé de rayons, rappelle aux croyants que « Dieu voit tout ». Avant de quitter les lieux, jetez un coup d’œil attentif au chemin de croix réalisé juste après-guerre : sur certaines stations, les hommes qui arrêtent Jésus sont représentés avec un casque de soldat et un fusil à la main. Remarquez aussi, dans le porche d’entrée, les deux longues cordes des cloches qui sont là, pendantes, prêtes à être actionnées.

25 Buisson 6983 La Roche-en-Ardenne
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Eglise Saint-Martin à Hives

Cette église ancienne (1586) fut reconstruite en 1811, puis agrandie en 1860. La tour-clocher et sa tourelle escalier sont caractéristiques de cette époque. Ne dirait-on pas, à l’intérieur, que la voûte est une ancienne coque de bateau (retournée) ? D’ailleurs, la partie centrale de nos églises s’appelle « la nef », par référence à la barque qui symbolise la jeune communauté chrétienne dans les Evangiles. Au sol, le pavement de dalles de marbre noir affiche ses deux cents ans d’âge. Plusieurs statues et éléments du mobilier remontent aux 17e et 18e s., vibrants d’authenticité rurale. Les trois saintes martyres de l’autel de droite, aujourd’hui associées aux vertus théologales (amour, foi et espérance), attirent tout de suite le regard, avec leurs tenues colorées. Dans la niche au-dessus d’elles médite un saint Antoine de Padoue, assez naïf. Saint Martin, patron de l’église, trône quant à lui au-dessus de l’autel de gauche, dédié à la Vierge Marie. Une seconde statue du saint se dresse à l’entrée de la nef, en face d’une statue de martyre, toute en bleu. L’autel majeur, avec son tabernacle sculpté et son trône d’exposition tournant (remarquer les deux serrures), permettait d’adorer la sainte hostie dans son « ostensoir » (le motif gravé sur la paroi pivotante). L’artisan de cet attachant mobilier liturgique, à qui nous devons également les deux anges en prière de part et d’autre, est vraisemblablement celui qui a réalisé la belle chaire à prêcher. On y reconnaît les quatre évangélistes et leurs attributs symboliques. Pour ceux qui auraient oublié les moments forts de la vie de saint Martin, il suffit de parcourir les vitraux sur le côté sud. On y reconnaît la célèbre scène où l’officier romain découpe en deux son riche manteau pour en faire don à un pauvre. Une mention enfin pour les étonnants bancs en fonte ouvragée et pour plusieurs dalles funéraires du cimetière qui ceinture l’église, ornées de symboles pieux.

25 Hives 6984 La Roche-en-Ardenne
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Eglise Saints-Pierre-et-Denis

Encore une très vieille église que celle d’Erneuville, comme le suggère sa maçonnerie extérieure en arêtes de poisson (l’opus spicatum des Romains), datée probablement du 10e s. L’édifice est agrandi successivement en 1852 puis en 1878, et c’est en 1968 qu’il acquiert sa physionomie actuelle. Le banc de communion fut alors démonté, un nouvel autel placé face aux fidèles et le mur du chœur orné d’une fresque moderne dans les tons verts.  Dans le faux transept au-delà du vestibule d’entrée se dresse une étonnante pierre tombale de marbre noir, à la mémoire du seigneur de Grandchamps Jean de Waha, militaire de son état (1620). Juste devant elle, une cuve baptismale de pierre bleue, plus que millénaire, a l’air creusée dans le fut d’une colonne (seul son couvercle est tout récent). Autre vestige de l’ancienne église, la théothèque (ancêtre du tabernacle) de 1629, encastrée à la droite de l’autel majeur. Cette niche sculptée en forme de petit temple abritait les hosties consacrées. Une ouverture circulaire (oculus) dans le fond la mettait en communication avec l’extérieur et permettait aux paroissiens l’adoration du Saint-Sacrement de nuit comme de jour (et aux lépreux qui n’étaient pas autorisés à fréquenter la population de participer aux offices à partir du cimetière). Aujourd’hui, cet oculus a été déplacé dans le mur de la sacristie, plus récente. Vous pourrez admirer également les statues de saint Pierre (avec les clés du Paradis) et de saint Denis (tenant sa tête mitrée dans ses mains), datant du 18e s. Les évangélistes de la chaire à prêcher, très expressifs, sont de la même période. Pour les amateurs d’énigmes, le chronogramme qui figure au-dessus du portail d’entrée est intéressant à déchiffrer (il suffit d’additionner les chiffres romains, de plus grande taille, pour déterminer la date cachée) !

25 Erneuville 6972 Tenneville
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Eglise Saint-Remy à Ortho

Ortho est une localité très ancienne et qui a longtemps joué le rôle d’église primaire dans la région. De la première construction, dépendance de l’abbaye de St-Hubert, il reste la tour-clocher (autrefois utilisée comme refuge fortifié), qui remonte sans doute à l’époque romane. Le millésime de 1671, au-dessus de la porte et sur les ancres de la tour, fait état d’une réfection importante de l’édifice après sa dévastation par les troupes françaises en 1652. Délabrée en 1901, elle fut reconstruite en 1908 en style néoroman. L’intérieur, blanc et crème, abrite plusieurs statues remarquables, ainsi que des fonts baptismaux gothiques aux visages grimaçants (14e s.). La Vierge à l’Enfant, avec ses traits simples et naïfs à la limite de la caricature, est typique du talent du Maître de Waha (début 16e s.). Le Christ en croix du chœur, figé dans la douleur du supplice, contraste avec la joie des visages de pierre qui entourent le tabernacle contemporain. Comment ne pas remarquer, aussi, trois statues d’évêques avec crosse et mitre, étonnamment ressemblantes ? C’est qu’il s’agit du même saint Rémy de Reims ! C’est également saint Rémy qui orne le vitrail derrière l’autel, dans une composition qui mêle les verres anciens et les taches de couleurs modernes de Louis-Marie Londot (1980). Les plus observateurs auront reconnu, dans le transept sud, les quatre évangélistes, tout de marbre sculptés, qui ornaient l’ancienne chaire à prêcher. Notez enfin, à gauche de la tour en sortant, un mégalithe de quartz laiteux comme on en observe encore plusieurs dans la région, renvoyant à un culte remontant bien avant notre ère.

26 Ortho 6983 La Roche-en-Ardenne
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Chapelle Saint-Hubert à Herlinval

C’est d’abord l’environnement de cette petite chapelle en schiste et moellons qui vous enchantera : une petite prairie verdoyante entouré par un muret, un ruisseau proche, un banc pour s’asseoir et contempler le paysage et les maisons villageoises. La chapelle fut érigée en 1627 par Messire Jean de Herlinval, capitaine de cavalerie du Duc d’Albe (gouverneur des Pays-Bas pour le roi Philippe II d’Espagne). Elle est surmontée d’un petit clocheton octogonal orné à son sommet d’une croix en fer forgé portant crosse et clef, symbole probable de l’abbaye de saint-Hubert. A l’intérieur, le maître autel baroque polychrome du 17e s. accueille la reproduction d’une très touchante Vierge à l’Enfant du Maître de Waha (conservée à l’église St-Remy d’Ortho), ainsi qu’un petit groupe sculpté représentant la Pamoison de Marie (évanouissement de la mère de Jésus) au pied de la Croix (16e s.). Quatre autres statues peintes rappellent la dévotion à saint Hubert, le patron de la chapelle, à sainte Anne (reproduction de l’une des plus anciennes œuvres de l’édifice), à saint Joseph et à saint Eloi (patron des maréchaux-ferrants). Jusqu’à une époque récente, en cas d’orage, on faisait sonner la cloche de la chapelle. La dévotion populaire prétendait que cela éloignait les intempéries. Durant les périodes où la chapelle est fermée, une petite ouverture bienvenue dans la porte d’entrée permet quand même de découvrir à quoi ressemble l’intérieur.

88 Herlinval 6983 La Roche-en-Ardenne
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Chapelle Saint-Roch à Maboge

Eloignés de près de 7 km de l’église de Samrée, leur paroisse officielle, les habitants de Maboge décident en 1865 d’édifier leur propre chapelle, sans plus avoir à traverser les bois (et affronter un dénivelé de 320 mètres) pour assister aux offices religieux. L’édifice, assez grand pour abriter toute la communauté villageoise, est construit en schiste (partout présent dans le sous-sol à cet endroit) et en « pierre bleue », un calcaire très dense, de meilleure tenue pour les angles et les bords de fenêtre. L’édifice est de style éclectique (différentes influences mélangées), propre à l'architecture monumentale belge du 19e s. A droite du portail d’entrée, se dresse une statue de saint Roch (1952), initialement placée sur le parapet du pont qui enjambe le ruisseau « Ri du Sart ». De nombreuses pierres tombales des 18e et 19e s. ornent les flancs extérieurs de la chapelle. Vous y verrez aussi une belle croix funéraire de fonte peinte, comme on en voyait autrefois en grand nombre dans nos cimetières… Le mobilier est sobre, contemporain de la construction, mais de nombreuses sculptures habitent l’espace intérieur. La plus ancienne est un émouvant saint Laurent, de facture naïve ; les plus récentes sont des statues de plâtre, peintes de couleur ou tout de blanc. Il fait bon faire escale dans cette chapelle à taille humaine, décorée été comme hiver de mille feuillages et fleurs des champs.

17 Mâboge 6982 La Roche-en-Ardenne
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Image Open Churches
proposé par Open Churches
Chaussée dse Tirlemont 508 A 1370 Jodoigne Belgique

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