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À voir autour

PTM 1 - LUCHON : FLÂNER, VISITER, DÉCOUVRIR… LE PATRIMOINE

Luchon - visiter, flâner, découvrir… - Carte seule A4 Portrait
Crédit : Office Tourisme Pyrénées 31

Description

Envie d'une balade qui allie histoire, culture et nature ? Suivez-nous à travers les rues de Luchon, la "Reine des Pyrénées", pour une cinquantaine de découvertes surprenantes. Vous serez conquis par l'élégance du patrimoine bâti : villas chargées d'histoire, palaces Belle Époque ayant hébergé des personnalités illustres, et bâtiments emblématiques de la vie touristique (Thermes, Casino...). Votre regard croisera de magnifiques statues, gardiennes de la mémoire. Et la nature ne sera pas en reste : laissez-vous charmer par la majesté d'arbres centenaires, la quiétude des parcs et jardins, et la beauté des lacs et fontaines qui ponctuent cette balade inoubliable.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h30mn
Dist.
4.5 km
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Profil altimétrique

Point de départ

18 Allées d'Étigny , 31110   BAGNERES-DE-LUCHON
Lat : 42.7894038Lng : 0.59183725

Points d'intérêt

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MAISON DU CURISTE

Galerie d'expositions de peintures et sculptures. Salon de lecture (mise à disposition de revues de presse). Espace Jeux (jeux de carte, dames et échecs, Scrabble, Trivial Pursuit...). Wifi gratuit.Les bains émollients étaient pratiqués en contrepoint des bains d'eau sulfureuse. Préparés à base de plantes, ils avaient des propriété adoucissantes et étaient réputés limiter l'irritabilité des nerfs. Il existait des bains émollients pris en ville : la compagnie fermière des thermes fit construire un bâtiment spécifique sur les Quinconces, à l'emplacement de l'ancienne piscine des chevaux, encore représentée sur le plan de Castex de 1882. Des articles de presse de mai 1895 indiquent que des artistes ont reçu pour tâche de décorer la grande salle des fêtes du casino et le nouvel établissement des bains émollients ce qui en donne la date approximative de construction. Le projet de B. Castex daté d'octobre 1891 ne semble pas correspondre au parti adopté. Les bains y occupaient le rez-de-chaussée tandis qu'un logement était aménagé à l'étage pour le surveillant. L'édicule annexe (à l'ouest), abritait des bureaux. Les bains étaient distribués en U par une galerie couverte et par un passage de service sur l'arrière. Chaque aile du U comptait 8 cabines de bains précédées de vestiaires. L'aile centrale logeait au centre une douche et 2 cabines de bains tandis que les angles du U étaient réservés d'une part au chauffoir, de l'autre aux toilettes et à la lingerie. L'édifice s'achevait à l'est par 3 absides dévolues respectivement au bois, au charbon et à la chaudière (au centre). Changeant de destination en 1920, le pavillon est transformé pour accueillir les bains radioactifs dans ce qui est renommé le "pavillon Moureu" en hommage au chimiste Charles Moureu. Les eaux de la source Lepape y étaient canalisées et permettaient de soigner notamment les rhumatismes et l'hypertension.. Le bâtiment abrite désormais la "maison du curiste", lieu de détente et d'exposition à disposition des curistes.Galerie d'art avec des expositions temporaires (peintures, sculptures, artisanat d'art).

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LE CASINO ET SON ARCHITECTURE

Le Casino est emblématique de l'architecture Belle Epoque de Luchon.Le Casino de Luchon est construit en 1880 par l’architecte Raymond Castex, qui reprend le projet d’Edmond Chambert. Il est pour son époque un des mieux réussis de France. Dans un style classique, le bâtiment est composé d’un corps principal, flanqué de 2 ailes en retour, et d’une façade de 100 mètres de long. D’une architecture éclectique du second Empire, il se caractérise par la polychromie de la brique et de la pierre. Le chemin de fer venant d’arriver à Luchon, il est désormais facile de faire livrer des matériaux venus de loin. C’est une architecture de fête, un palais du plaisir où l’on n’a lésiné ni sur les espaces, ni sur les proportions : superbe théâtre Napoléon III, salles de concert, restaurant, salles de jeux, salons, alternent dans des styles allant du mauresque au modern style. Jusqu’en 1925, le Casino abrite les collections du Musée dans les salons du 2ème étage. La façade est modernisée en 1929 dans un style « Art Déco » par Henri Martin : à coups de dynamite, le majestueux perron de pierre laisse place à une grande galerie vitrée donnant sur les terrasses et les jardins. Au théâtre, se succèdent un grand nombre d’artistes : Sydney Bechet, la Belle Otero, Sacha Guitry, Charles Trenet, Stéphane Grappelli et à la fin des années 50, il accueille à plusieurs reprises le tournoi des voix d'or. Plus récemment il a été fréquenté par Michel Galabru, et les nombreux artistes qui viennent tous les ans présenter leurs films au Festival des Créations Télévisuelles de Luchon. Le Casino abrite la salle des fêtes de Luchon, entièrement rénovée en 2006, elle porte aujourd’hui le nom d’Henry Pac, poète, écrivain figure emblématique de Luchon. En bordure de l’esplanade, se trouve le « Pavillon Normand », construit pour l’exposition universelle de Paris en 1900, puis transporté à Luchon à la demande de Paul Bonnemaison, Maire de 1894 à 1912. Il se compose de pans de bois, de fausses briques ciment, et d’un toit en tuiles plates supporté par une colossale charpente du 20ème siècle, œuvre des compagnons charpentiers. Autour du parc, au numéro 10 du boulevard Edmond Rostand, se trouve la villa Julia, construite en 1880. C’est ici qu’Edmond Rostand passe l’été pendant les 22 premières années de sa vie et écrit les poèmes « Les Musardises ». Son balcon de bois aurait inspiré l’auteur pour la célèbre scène du balcon dans Cyrano de Bergerac. C'est pour des raisons de santé qu'Edmond Rostand quitte Luchon pour Cambo dans le pays Basque. Dans un courrier adressé à son ami Henry de Gorsse il écrit "Je ne reviendrai plus à Luchon car… j'y ai été trop heureux…". En longeant la Pique sur le boulevard de Gorsse, les villas se succèdent. Tout d’abord la villa Le Pigné, de style romantique à tourelles accueillait Sacha Guitry et Yvonne Printemps lorsqu’ils venaient prendre les eaux à Luchon. Ensuite, la villa Santa-Maria (difficilement visible depuis la rue) est l’ancienne résidence de la Princesse Narishkine, aristocrate russe, épouse d’Alexandre Dumas. Plus loin, la villa Raphaël où séjourne Clémenceau dans les années 1900. Elle est ensuite occupée par Mata Hari et abrite les locaux de la Gestapo pendant la seconde guerre mondiale. Sur la rive droite de la Pique les chalets Russes et Persans, qui datent de 1860, étaient la résidence de la mère de la princesse. Ils sont le symbole des séjours aristocratiques européens de la belle époque.Ce vis-à-vis de 2 architectures, néo-classique et pittoresque, est bien représentatif de l’éclectisme à la mode le siècle dernier. A la fin du boulevard, se trouve l’hospice Ramel (villa Bertin) où a résidé le Prince Napoléon en 1867. Cette demeure, très Second Empire est aussi une œuvre de Chambert. Sur la place Lézat, l’Hôtel Majestic construit en 1880 a longtemps été une annexe des hôpitaux de Toulouse. Au milieu du rond-point, trône la statue de François 1er et sa sœur Marguerite. Il s’agit d’une œuvre de Jean-Baptiste GUILLAUME de 1905. De l’autre côté du parc du Casino, à l’angle de la place Richelieu et de l’avenue Boularan, les 2 maisons jumelles étaient le lieu de résidence de Gustave Flaubert lors de ses venues à Luchon. Le long du boulevard Charles Tron, la villa Luisa date de 1870. La famille princière de Monaco y séjourne, le Prince Rainier passe quelques été de son enfance et en 1930 il préside la fête des fleurs. A l’arrière les anciennes écuries ont été aménagées en maison individuelle. On les reconnait à la tête de cheval qui surplombe la façade. Un peu plus loin, le Pyrénées Palace conçu en 1911 par Edouard Niermans, est un ancien hôtel aujourd’hui transformé en appartements. Afin de permettre aux clients de l’hôtel de se rendre au Casino en toute sécurité un tunnel souterrain reliait les 2 établissements.

Place de Richelieu 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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LE COURTAT ET LA PLACE DU MARCHÉ

Le Courtat est le vieux quartier de Luchon.Le Courtat est délimité au nord par la rue Victor Hugo, à l'ouest par la rue Laity, au sud par la montagne de Superbagnères. Son origine remonte à la fin du 11ème siècle, début du 12ème siècle. Ses immeubles abritent alors des écuries de loueurs de chevaux et voitures. A cette époque, on retrouve dans ce quartier plusieurs petits métiers comme livreur de vin, bûcheron, forgeron. Le soir les habitants se retrouvent au frais dans la rue, et les discussions peuvent durer jusque tard dans la nuit. Le bonheur ou le malheur de chacun est alors celui de tous. Si les habitudes ancestrales de la vie de quartier ont longtemps perduré c'est l'apparition de la télévision au sein des foyers qui les a peu à peu effacées. Mais il est toutefois une tradition qui reste, il s'agit du brandon de la Saint-Pierre qui se tient tous les 29 juin. À cette occasion, un tronc d’arbre planté verticalement : le brandon, est brûlé à la nuit tombée. La grande fête du Courtat est alors célébrée. La mise à feu à lieu à la Source Palo det Mailh, c'est-à-dire en haut du chemin de Superbagnères. Une fois le brandon brûlé s’ouvre alors le bal du quartier. Le brandon est une fête ancestrale du luchonnais et des Pyrénées en général. Le principal étant célébré lors de la Saint-Jean. Son tronc est fendu soigneusement avec des coins, puis planté verticalement pour accélérer le séchage. Le jour de la cérémonie toutes les fentes sont garnies de copeaux de bois et de paille afin de former une gaine très combustible. Le brandon de la Saint Jean est brulé devant l’entrée principale des Thermes tous les 23 juin, agrémenté d’une fête folklorique importante. Au cœur du quartier du Courtat se trouve la place du marché et sa halle. Il s'agit du premier bâtiment métallique édifié à Luchon en 1896 sur l'emplacement de l'école des Frères. A la fin du 19ème siècle, les miracles de l'industrie permettent de choisir sur catalogue ce modèle préfabriqué en usine et monté ensuite en quelques jours. Les référents formels de cette époque sont présents, on y retrouve en effet les arcades, clochetons, colonnes et chapiteaux, le tout rehaussé par une décoration raffinée avec des éléments de céramique et des frises colorées. C'est un bâtiment d'allure féérique dont l'esthétique a dû paraître choquante à l'époque de son édification. Mais longtemps décriées, les halles sont appréciées depuis la mode Baltard au Musée d'Orsay. La halle a été restaurée en 2000. Ouverte tous les jours, ses loges abritent des commerces et un petit bar. Tous les mercredis et samedis, c’est toute la place du marché qui s’anime et devient le lieu de rencontre privilégié des habitants de la vallée et des producteurs locaux. Le long bâtiment qui borde la place du marché accueille aujourd'hui l'espace culturel Nelson Mandela. A cet endroit se tenait l’hôtel de ville qui a entièrement brûlé le 25 octobre 1935. Ses combles abritaient tout le matériel pyrotechnique permettant l’organisation de feux d’artifices, une grande partie des archives a disparu dans cet incendie.

Place Gabriel Rouy 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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LE PARC DES QUINCONCES

Esplanade devant l'établissement thermal.Le parc des Quinconces est créé à partir de 1849, période à laquelle le développement du thermalisme nécessite de nouveaux aménagements urbains. Il offre un véritable écrin de verdure de plus de 4 hectares. L'espace devant les Thermes est construit sur le modèle des jardins à la française avec une végétation ordonnancée. Les arbres catalpas et tulipiers sont plantés en Quinconces d'où le nom donné au Parc. A l'entrée du Parc sur la gauche se trouve la statue d'Abel et Caïn, sculptée par le luchonnais Jean Marie Mengue en 1896. Tirée du livre de la Genèse, cette scène représente l'instant juste après le fratricide. Abel est allongé au sol sans vie, alors que Caïn prend conscience de la gravité de son acte. Plus haut, la statue réalisée par Gustave Adolphe Désiré Crauk en 1889 rend hommage au Baron d'Etigny. Sur la gauche, le kiosque à musique est caractéristique de la fin du 19ème siècle. De forme octogonale et construit en fonte, il est composé d'un soubassement en pierre et d'un plancher qui font caisse de résonnance. A côté, l'actuelle maison du curiste, abritait au début du 20ème siècle les bains émollients qui étaient réservés aux soins de beauté des dames. En se dirigeant vers le lac, à droite du gros cèdre de l’Atlas, on trouve la statue de l'Ours. En bronze, réalisée en 1950, elle est l'œuvre de Georges-Lucien Guyot. De génération en génération des milliers d'enfants ont glissé et glissent encore sur son dos lustré. C'est le passage obligé pour la photo souvenir. La statue de la Vallée du Lys, dans le petit bassin près du lac a été sculptée par Jean Marie Mengue en 1899. Elle est une allégorie de la vallée du Lys toute proche. On arrive alors sur la seconde partie du Parc, construite sur un modèle à l'anglaise. Le végétal y occupe une place prépondérante, mêlant conifères exotiques et locaux qui se reflètent dans le lac. Les promenades conduisent jusqu’à la forêt à flanc de montagne. En montant sur la droite, on trouve la gare du funiculaire. Mis en circulation en 1894, il desservait une auberge "La Chaumière" située à 900 mètres d’altitude. Il a fonctionné pendant 60 ans. Un peu plus loin, la buvette du bosquet date de 1900. Entièrement en bois et couverte d’un toit de chaume, elle est surnommée « la buvette du petit lait ». Les curistes venaient y boire du petit lait censé « consoler l’estomac de l’eau sulfurée ». Enfin, plus haut et toujours sur la droite, la statue réalisée en 1906 par Jean-Marie Mengue rend hommage au pyrénéiste Marcel Spont, entouré d’attributs montagnards. En contrebas on peut voir la fontaine du Caraouet citée dans le recueil de poésies Les Musardises, écrites en 1890 par Edmond Rostand, qui vécut à Luchon où il passa les étés de sa jeunesse. Elle est matérialisée par une plaque sur laquelle sont retranscrits ces quelques vers : "Elle chante comme un rouet, la fontaine de Caraouet".

Cours des Quinconces 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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LES THERMES

Les Thermes de Luchon permettent d'effectuer un voyage dans l'Histoire d'une durée de deux mille ans. En atteste leur devise gravée sur la façade « Balneum Lixonense post Neapolitense primum » : les bains de Luchon sont les premiers après ceux de Naples. C'est à l'époque romaine que furent édifiés les premiers Thermes, Luchon était alors appelée ILIXON (déesse des eaux). Mais avec la chute de l'Empire romain ils tombent dans l'oubli et ne sont plus utilisés que par les populations locales. Dans les années 1760, le baron d'Etigny œuvre pour le développement de Bagnères de Luchon et de ses bains. Il organise en 1761 un service médical complet avec un chirurgien, un médecin et un apothicaire, tous 3 chargés de veiller aux soins et à l'hygiène des curistes. En 1766, à la suite de travaux scientifiques, une source thermale est découverte. C’est ce qui décida le roi Louis XV à financer l'amélioration des bains existants. Le souhait posthume du baron d'implanter un établissement thermal à l'extrémité des allées d'Etigny est sur le point de se réaliser. Les travaux débutent en 1785 sous la direction de son successeur l'intendant Fournier de Lachapelle, mais sont rapidement stoppés faute de financement. En 1848 l’architecte Edmond Chambert les relance sur l’emplacement des thermes romains. Le nouvel établissement est inauguré le 20 juillet 1857, il mesure 97 m de long sur 53 de large et sa façade est agrémentée de 28 colonnes monolithes en marbre blanc de Saint Béat. A partir de 1860, les soins et les installations évoluent, et le traitement des voies respiratoires se renforce. En 1867 le Prince Impérial, fils de Napoléon III et de l'Impératrice Eugénie séjourne à Luchon. Il est soigné dans un petit bâtiment en bois qui lui est réservé. La renommée de Luchon ne cesse alors de se développer. En 1929, le radio Vaporarium sulfuré, unique en Europe, voit le jour. Il s'agit d'un hammam naturel constitué de 1200 m de galeries creusées dans la roche. En 1954, le Pavillon du Prince Impérial est construit à l'emplacement du petit bâtiment en bois. C’est l’architecte Artigala qui supervisa les travaux. Il accueille aujourd'hui les buvettes et les cabines médicales. En 1969, pour assurer le développement et la mise en avant du Vaporarium, un nouveau bâtiment avec de grandes surfaces vitrées est construit, sous la direction de Paul de Noyers. Afin d’ouvrir le Vaporarium aux non curistes et de développer les soins de bien-être, Vitaline voit le jour en 1985. Il est alors le tout premier centre à proposer ce type de prestations. Depuis, la structure n’a cessé de s’accroître. Grâce à la qualité des soins proposés, les Thermes de Luchon ont accueilli de nombreux artistes, comédiens et chanteurs venus soigner et entretenir leur voix, citons par exemple Daniel Sorrano ou André Dassary. Gérés depuis 2022 par le groupe Arénadour les Thermes viennent d'être intégralement rénovés afin de répondre aux attentes actuelles. Un nouvel espace intégalement dédié au thermoludisme a ouvert ses portes à l'été 2024. Les Thermes comptent aujourd'hui parmi les plus fréquentés d'Occitanies. Riche de son passé, mais bel et bien tournée vers l’avenir, l’offre thermale ne cesse d’évoluer.

Cours des Quinconces 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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LES ALLÉES D'ÉTIGNY ET LEUR ARCHITECTURE

Les allées d’Etigny sont ouvertes à travers champs en 1762 par le baron du même nom, pour relier le village aux « Baigneries ». Un service médical est organisé et des routes sont tracées pour relier le bourg à Montréjeau. En 1763, le cardinal de Richelieu vient à Luchon, la noblesse royale est conquise, la station de Bagnères-de-Luchon est lancée. Ces nouvelles allées de 30 mètres de large sur près de 600 mètres de long permettent le développement urbain et dès le 18ème siècle s’y installent de vastes demeures. Les allées d’Etigny forment un ensemble assez homogène composé d’architectures de styles très divers. Au numéro 18 se trouve le Château Lassus Nestier de style Louis XVI, construit en 1772 il est la première construction des allées. Son toit à 4 pentes est caractéristique des maisons nobles. Il héberge aujourd’hui l’Office de Tourisme. On trouve au numéro 23 l’actuelle Mairie, dont la bâtisse fut léguée à la ville par Mme Colomic, veuve de celui qui fut l’administrateur de la cité. C’est dans cette maison que vécut et mourut le 13 septembre 1881 le peintre Romain Cazes auteur des fresques des Thermes et des églises de Luchon et de St Mamet. Un peu plus haut, du numéro 41 au 45, ainsi qu’aux numéros 47 et 53 on peut voir des immeubles représentatifs du style néo-classique : chacune des façades est symétrique avec perron d’accès central et balcons métalliques. Certaines familles en quête d’intimité préféraient descendre dans des villas. Les plus célèbres des allées d’Etigny sont les chalets Spont au numéro 56. Il s’agit de 3 constructions réalisées de 1848 à 1855 par Mme et M Spont dans un vaste parc, qui, au retour de leur voyage de noces en Suisse, séduits par l’architecture alpine voulaient recréer cette ambiance. Le plus petit chalet, en retrait, était le logement des propriétaires. Les 2 plus grands, dont l’un borde les allées et compte 5 niveaux d’habitation, étaient loués à des curistes fortunés et ont reçu de nombreux hôtes illustres. C'est d'ailleurs après y avoir séjourné que le Grand-Duc de Russie, frère du Tsar, invita Marcel Spont et son guide à faire des ascensions dans le Caucase. Sur les allées ont aussi été construits de nombreux immeubles de villégiature, et de grands hôtels pour répondre à une clientèle exigeante. On reconnait ces hôtels à la dimension de leurs façades, ainsi qu’au grand nombre d’ouvertures et à l’ampleur des balcons. Nombre d'entre eux ont fait la vie touristique et mondaine de Luchon. Citons tout d'abord le plus emblématique : Le Sacaron, où descendit le roi du Maroc, et un peu plus bas au numéro 29, le Poste et Golf et sa discothèque "La Rotonde". Ouverte en 1947, c'est le premier Night-Club de Luchon, qui a accueilli de nombreux chansonniers et de grands musiciens de jazz tels que Bill Colman ou Guy Lafitte. Au numéro 15, l'ancien hôtel de Bordeaux, résidence Pardeilhan se caractérise par sa jolie façade art déco. De l'autre côté de la rue, l'hôtel Continental au numéro 22 et l'hôtel d'Angleterre au numéro 26 figurent aussi parmi ces établissements emblématiques. Tout comme, près des Thermes, les belles résidences "Palais d'Etigny" et "Grand Hôtel" dont le compositeur Henri Busser et son épouse la cantatrice Yvonne Gall étaient des habitués durant les dernières années de leur vie. Aujourd'hui ces hôtels ont été transformés en résidence privées. Toujours près des Thermes, la belle maison de la famille de Gorse demeure de l'écrivain Henri de Gorse a reçu de nombreux hôtes du monde politique et littéraire au début du 20ème siècle. Les allées d’Etigny aboutissent au parc des Quinconces et aux Thermes.

Allées d'Étigny 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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ÉGLISE NOTRE-DAME-DE-L'ASSOMPTION

L’église de Luchon, dédiée à Notre Dame de l’Assomption fut édifiée pendant le second Empire sous la direction de l’architecte Loupot, et achevée en 1857.D’inspirations architecturales variées, le plan est de style gothique méridional alors que les façades sont de style romano-lombard, dans l’esprit des églises des vallées luchonnaises. Au prétexte que l’ancien édifice est devenu trop petit pour accueillir les curistes et touristes qui se pressent à Luchon, c’est à la demande du Maire Charles Tron que l’ancienne église du XIIème siècle est démolie en 1850 au profit de celle-ci, dont la capacité est de l’ordre de 600 places. Cependant, des vestiges de l’ancienne église subsistent, le principal étant le portail latéral côté nord de style gothique. Monument historique classé, ce portail en marbre blanc de Saint-Béat est orné de coquilles Saint-Jacques sur les 2 bandeaux latéraux, ce qui rappelle que nous sommes sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. En 1977, des vestiges gallo-romains et d'un cimetière ont été découverts. Quelques sarcophages sont exposés au pied de l’église. Sur le parvis nord, une petite place garde un aspect très villageois avec le presbytère en fond. Le calcaire dont est composée l’église présente la particularité d’être bleuté, veiné de blanc. Le clocher compte 4 cloches : la première de 1596 est classée depuis 1942, 2 autres cloches sont de 1832, la dernière a été fondue en 1923. A l’intérieur de l’église, les fresques sont l’œuvre du peintre Romain Cazes, disciple d’Ingres. Au début de sa carrière, Romain Cazes, offre au curé de Montauban de Luchon 2 dessins empreints d’un profond sentiment religieux. Quelques années plus tard, alors que le peintre est en convalescence à Luchon, l’abbé n’ayant pas oublié le talent de son jeune ami, lui demande d’orner de peintures et de fresques l’église de Saint-Mamet alors en reconstruction. Au vu de la qualité de cette œuvre il est ensuite demandé à Romain Cazes de composer les fresques de l’église de Luchon, suivront celles des Thermes. Après 4 années de travail de 1852 à 1856, ces fresques forment 3 grandes compositions : le Couronnement de Marie, les Litanies de la Saint Vierge et la Divine Liturgie. Le projet de décoration de l’architecte Loupot est de faire de cette église de station thermale une référence Sainte des bienfaits de l’eau. Pour illustrer les œuvres de Cazes, ce sont les luchonnais eux-mêmes qui ont servi de modèle. L’orgue monumentale qui trône à l’intérieur de l’église, est décorée d’anges musiciens et proviendrait d’une église anglaise.

Avenue Carnot 31110 BAGNERES-DE-LUCHON
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Informations complémentaires

Étapes détaillées

1 - Château Lassus Nestier
2 - La Maison Charles Tron
3 - La Télécabine "Crémaillère Express"
4 - Immeubles représentatifs
5 - Les Chalets Spont
6 - Le Parc Thermal
7 - Les Thermes Chambert
8 - Le Pavillon Impérial
9 - Les Thermes
10 - La statue du Baron d'Erigny
11 - La Gare du Funiculaire
12 - La buvette du Petit Lait
13 - Le buste de Marcel Spont
14 - La Fontaine de Caraouet
15 - La Colonne
16 - La Statue de la Vallée du Lis
17 - Le gigantesque Cèdre du Liban
18 - L'Ours en Bronze
19 - La Maison du Curiste
20 - Le Kiosque à Musique
21 - La Villa Pyrene
22 - La Statue d'Edmond Rostand
23 - La Villa Edouard
24 - Les Chalets Russes et Persans
25 - La Villa Raphaël
26 - La Villa Bertin
27 - Le Majestic
28 - La Staue de François Ier et de sa sœeu Marguerite
29 - La Villa Julia
30 - Le Parc du Casino
31 - La Statue du Baiser à la Source
32 - Le Pyrénées Palace
33 - Le Pavillon Normand
34 - Le Casino
35 - Le Boulodrome
36 - La Statue Isis se dévoilant
37 - La Villa Luisa
38 - La Villa de Flaubert
39 - Le Poste et Golf
40 - La Mairie
51 - Castel d'Alti
52 - La Fontaine du Pountet
53 - La Statue de Jean-Marie Mengue
54 - Eglise Notre Dame de l'Assomption
55 - Monument aux Morts
56 - Place Gabriel Rouy : Hôtel de Ville
57 - Place Gabriel Rouy : les Halles
58 - Le quartier du Courtat

Dénivelé

10

Services au point de départ

Arrêt de bus à proximité
Parking voitures
Toilettes publiques

Commune de départ et d'arrivée

BAGNERES-DE-LUCHON

Producteur de la donnée

Contact : HAUTE-GARONNE TOURISME / OFFICE DE TOURISME PYRENEES 31

Ces informations sont issues du Réseau Départemental du Tourisme de la Haute-Garonne. Elles sont synchronisées dans le cadre du partenariat entre Cirkwi et Haute-Garonne Tourisme.

Auteur de la donnée

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾