Circuit exposition Culture Bains #2 - Châteauneuf-les-Bains

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en valeur la fresque “Water Eyes” localisée à l’intérieur de la Médiathèque Les Passerelles de Montrond-les-Bains, et réalisée par Julie Stephen Chheng. Cette fresque est une œuvre inédite composée d’illustrations et augmentée de contenus numériques, qui questionnent la culture de l’eau sur la planète. Téléchargez l’application Fortune Teller (gratuitement sur IOS et Android) Ouvrez l’application Scannez les yeux et amusez-vous ! « Pour ce travail, je suis venue à Montrond-les-Bains pour la réalisation d’une fresque en réalité augmentée avec comme personnage, le personnage de l’eau. Tout ce qui était ville thermale, je ne connaissais pas trop. Tout ce qui était thérapie par l’eau, j’en avais quelques notions, notamment en Inde et en Chine. Et le côté de la Route des villes d’eaux, je trouve que c’est une vision très poétique, puisque finalement il y a le côté thérapeutique de l’eau, le côté soin, mais aussi comment l’eau peut relier des gens entre eux, et aussi au niveau territorial des villes ensemble. Donc même, au niveau graphique, ça m’a beaucoup interloqué. Je me suis vraiment éclatée, j’ai travaillé au feutre pour témoigner de ce côté route d’eau et aussi travailler avec ce personnage d’eau qui peut relier des personnages entre eux, des êtres vivants mais aussi les points d’eau autour de nous. Culturellement c’est très fort et dans plein de cultures différentes l’eau a une place très forte et c’est un sujet aussi qui est très chargé symboliquement, visuellement mais aussi métaphoriquement. » - Julie Stephen Chheng En partenariat avec la ville de Montrond-les-Bains, la Médiathèque Les Passerelles, les thermes, la Chaîne Thermale du Soleil, l’Office de Tourisme Forez Est, Vidéoformes et Antony Squizzato. L’artiste :  Diplômée des Arts Décoratifs de Paris, Julie Stephen Chheng travaille les qualités du papier et du numérique dans le domaine du livre, du design et de la scénographie. Installée au studio Volumique, elle est l’autrice de plusieurs livres et applications : Poèmes en Pièces, les Aventures d’un Village, Labyrinthe, Moving Cards, le Petit Train Postal, la Pluie à Midi. En 2014, elle est en résidence d’artiste au Hong Kong Arts Center et en 2016, elle est lauréate Arts Numériques à la Villa Kujoyama à Kyoto. En 2017, elle présente Uramado au Musée de la Chasse et de la Nature et Pliés Coupés Décalés, une exposition itinérante organisée par le Salon du Livre Jeunesse de Montreuil. Depuis 2018, elle réalise des vitrines pour la maison Hermès à Tokyo et la Maison Hermès à Shanghai et expose Uramado AR, une expérience en réalité augmentée à travers le monde. Elle travaille actuellement sur Fortune Teller et Paysages en construction, deux projets d’exposition protéiforme mêlant pratiques artisanales et numériques. À travers ses différentes recherches, Julie Stephen Chheng interroge notre rapport à la nature et à la spiritualité en confrontant les mécaniques d’interprétations qui se façonnent par les mots et les images. Son travail s’articule autour de la narration ludique et combinatoire invitant le spectateur à se situer au sein d’univers tangibles et virtuels. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met à l’honneur  l’événement “D’un parc thermal à l’autre”, s’étant tenu à l’occasion des Journées Nationales de l’Architecture et de la Journée des Montdoriens, le 15 octobre 2023. Lors de cet événement, Pierre-Louis Ricard du CAUE 63 a convié les habitants du Mont-Dore à la découverte de leur patrimoine. Une trentaine de visiteurs ont ainsi eu l’occasion d’être sensibilisés au patrimoine thermal ainsi qu’au projet de réhabilitation du parc thermal, grâce à un parcours urbain et un livret de visite proposés par Pierre-Louis Ricard, architecte conseil du CAUE 63. Pierre-Louis Ricard s’est attaché à faire découvrir les éléments emblématiques du patrimoine thermal du Mont-Dore, à savoir le parc thermal, l’ancien Palace Le Sarciron, les thermes, le kiosque à musique, la place de la République et le Théâtre de verdure. « Dans le nouveau projet autour du parc thermal, l’un des premiers objectifs est de remettre la Dordogne au centre du parc, d’offrir des vues sur cette Dordogne, de l’entretenir de la révéler, de donner des longues promenades pour qu’elle soit plus cachée dans la ville. Le parc il a eu une histoire assez longue, les premières traces qu’on a c’est la promenade d’Allonville qui date d’il y’a deux siècles et demi à peu près, mais il est là en rapport aux thermes depuis le début, c’est le prolongement des thermes qui eux sont là depuis des temps assez lointains. Il y’a beaucoup de vestiges gallo-romains, qui ont été trouvés, il y’en a des exemples qui sont disséminés dans le parc mais il y’a des traces encore plus anciennes d’occupation depuis les Celtes, et en gros à chaque fois qu’on fouille un petit peu plus loin dans ces thermes, on trouve des traces un peu plus anciennes. On est intervenus à l’école du Mont-Dore, on s’est rendu compte qu’il y’a les trois quarts des élèves qui ne connaissaient pas les thermes, qui ne connaissaient pas l’histoire thermale du Mont-Dore, donc cette une balade urbaine vise à faire découvrir toute cette histoire du thermalisme comment ça a façonné la ville quelle est l’histoire de l’urbanisme thermal qu’était la ville un petit peu idéale à construire et à concevoir et après ça va être axé aussi sur la présentation du futur parc parce que c’est quand même un équipement public qui va être important dans la vie des montdoriens, donc leur expliquer un petit peu ce que va devenir leur parc. » Pierre-Louis Ricard En partenariat avec la ville de ville du Mont-Dore, le CAUE 63, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes, la Maison de l’Architecture Auvergne. Le CAUE 63 :  Les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement sont des structures présidées par des élus, instituées par la loi de 1977 sur la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Ils sont missionnés pour accompagner les collectivités et les élus en amont de leurs projets d’aménagement et de cadre de vie, conseiller gratuitement tout porteur de projet et tout particulier, sensibiliser le public et les scolaires, diffuser les bonnes pratiques. Les équipes sont des « experts » des territoires sur les thèmes de l’architecture, du patrimoine, de l’urbanisme, du paysage, de l’environnement, de la culture, de la médiation culturelle. Le président anime un Conseil d’administration, réelle conférence territoriale, composé par le Département et l’Etat. Ils sont financés par la taxe d’aménagement et placés à l’échelle départementale, auprès des Départements. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 valorise l’événement “Balade vers la source originelle”, organisé avec David Astier de La Maison de l’Architecture Auvergne. Ce dernier a accompagné des jeunes habitants de Vichy à (re)découvrir leur patrimoine thermal, Suite à une déambulation urbaine amenant les enfants à observer le patrimoine architectural, les décors, les éléments naturels, le parc thermal, des ateliers de conception de maquettes ont été proposés aux jeunes habitants. Une médiation active leur permettant d’imaginer activement leur parc thermal. David Astier intervient pour la Maison de l’architecture Auvergne auprès de jeunes du centre de loisirs de Vichy. « Nous avons donc regardé ce qui constituait la ville, que ce soit au niveau de son patrimoine, qu’il soit bâti, ou son patrimoine autour de l’eau. Suite à la balade, on a essayé de comprendre comment fonctionnait une ville quand elle avait notamment un cours d’eau. On a reproduit un contexte similaire pour mettre les enfants en situation et se demander comment on pourrait créer un parc thermal en se posant la question de l’eau comme élément directeur. Pour ça, on a réfléchi à plusieurs thématiques en s’inspirant de ce qu’il y avait à Vichy. On a pu déterminer cinq thématiques qui sont comment se nourrir, comment se divertir, comment intégrer les animaux dans un espace urbain, comment réfléchir à une diversité dans la nature et comment intégrer l’art dans nos villes. On utilise l’outil de la maquette, qui permet aux enfants de pouvoir se projeter en 3D avec différents outils. » - David ASTIER En partenariat avec la ville de Vichy, le centre de loisirs de Vichy, les Écoles Paul Bert, Sévigné, Pierre Coulon, le Collège Jules Ferry, la Maison de l’Architecture Auvergne, le CAUE 03, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes. MaA :  La Maison de l’Architecture Auvergne est une association de loi 1901. Elle œuvre pour diffuser la culture architecturale en adéquation avec la Stratégie Nationale pour l’Architecture. Elle est composée majoritairement d’architectes offrant de leur temps en faveur du grand public, des professionnels et des scolaires. Ses objectifs sont de réconcilier le citoyen avec l’architecture, nourrir le désir d’architecture, fabriquer une culture urbaine partagée, révéler l’architecture comme acte social. Elle s’intègre dans un réseau national des Maisons de l’Architecture. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 valorise l’intervention de l’architecte conseil Virginie Juteau du CAUE 71 “L’eau [in]visible”, lors de laquelle elle a proposé des activités pédagogiques aux scolaires et habitants de la ville de Bourbon-Lancy, ayant pour but de faire découvrir le patrimoine autrement. Parcours de visite, production de cartes sensibles, atelier pop-up… des médiations inédites pour observer et retranscrire la présence de l’eau et la richesse architecturale à Bourbon-Lancy. Virginie Juteau s’est attachée à faire découvrir les éléments emblématiques du patrimoine thermal de Bourbon-Lancy, notamment les éléments visibles et invisibles autour de l’eau. « A Bourbon-Lancy, on a travaillé avec deux écoles sur la découverte de l’eau dans la ville et quels étaient les monuments qui pouvaient servir à mettre en avant l’eau. On a proposé des ateliers à la journée : le matin, on faisait un parcours de visite aux élèves, le but étant d’observer un petit peu différemment la ville. On leur proposait de transcrire ce qu’ils avaient pu observer dans leur ville sur des cartes qu’on appelait des cartes sensibles et sur la base de tampons qui était prédéfinie, ils pouvaient exprimer ce qu’ils avaient pu observer. On a proposé un autre atelier qui était destiné à mettre en relief des bâtiments particuliers de Bourbon, ce qui permet de les découvrir un petit peu différemment. Donc, sur la base de dessins et de supports, on a proposé de les mettre en relief suivant plusieurs manières d’opérer, soit sous forme de pop-up. » - Virginie Juteau En partenariat avec la ville de Bourbon-Lancy, le CAUE 71, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes. Le CAUE 71 :  Les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement sont des structures présidées par des élus, instituées par la loi de 1977 sur la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Ils sont missionnés pour accompagner les collectivités et les élus en amont de leurs projets d’aménagement et de cadre de vie, conseiller gratuitement tout porteur de projet et tout particulier, sensibiliser le public et les scolaires, diffuser les bonnes pratiques. Les équipes sont des « experts » des territoires sur les thèmes de l’architecture, du patrimoine, de l’urbanisme, du paysage, de l’environnement, de la culture, de la médiation culturelle. Le président anime un Conseil d’administration, réelle conférence territoriale, composé par le Département et l’Etat. Ils sont financés par la taxe d’aménagement et placés à l’échelle départementale, auprès des Départements. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en lumière l’événement  “Imagine ton parc thermal”. Béatrice Dumas de la Maison de l’Architecture Auvergne a accompagné des élèves de l’Ecole de la Dordogne de La Bourboule à (re)découvrir leur patrimoine thermal, suite à une déambulation urbaine amenant les enfants à observer le patrimoine architectural, les décors, les éléments naturels, le parc thermal, des ateliers de conception de maquettes ont été proposés aux jeunes habitants : une médiation active leur permettant d’imaginer activement leur parc thermal.  « La Maison de l’Architecture en Auvergne intervient à la Bourboule auprès des scolaires, on est bien revenu dans des classes pour parler du territoire, de la ville, du parc thermal en particulier. On présente une déambulation urbaine, les enfants font un tour en ville en regardant leur environnement. C’est un prétexte pour essayer de regarder sa ville différemment. On regarde les sols, on regarde les bâtiments, on regarde les luminaires, le mobilier urbain, les arbres, l’agencement des choses, la circulation, où il y a des gens, où il y a moins de gens, pour vraiment que ce jour-là on soit attentif à son environnement. Parce qu’en fait tout est architecture, et on est tout le temps entouré d’architecture mais on ne fait plus attention. Et après l’après-midi et sur plusieurs séances on a réalisé une maquette. L’idée c’est que les enfants donnent une intention architecturale mais très simple, c’est déambuler, se reposer, s’abriter, se cacher, la végétation, est-ce que c’est des grands arbres, des petits arbres, se poser des questions et donner vraiment une intention dans sa maquette. Ils aiment manipuler, on travaille à une échelle en plus, donc on relie ça un peu aux mathématiques, à la géographie. Dans le cadre de la Bourboule, c’était intéressant parce que c’est vraiment la ville qui est née que pour le thermalisme. C’est une ville qui n’existe pas à la fin du 19ème siècle pratiquement, qui n’a même pas l’existence administrative et vraiment il y a une volonté d’en faire une ville thermale. »  - Béatrice Dumas En partenariat avec la ville de La Bourboule, l’Ecole de la Dordogne de La Bourboule, le centre de loisirs de La Bourboule, le CAUE 63, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes, la Maison de l’Architecture Auvergne. La MaA :  La Maison de l’Architecture Auvergne est une association de loi 1901. Elle œuvre pour diffuser la culture architecturale en adéquation avec la Stratégie Nationale pour l’Architecture. Elle est composée majoritairement d’architectes offrant de leur temps en faveur du grand public, des professionnels et des scolaires. Ses objectifs sont de réconcilier le citoyen avec l’architecture, nourrir le désir d’architecture, fabriquer une culture urbaine partagée, révéler l’architecture comme acte social. Elle s’intègre dans un réseau national des Maisons de l’Architecture. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 présente l'œuvre “Power of Soul”, et son créateur : Dan 23. Cette fresque est localisée en plein cœur du village de Chaudes-Aigues, avenue Georges Pompidou à proximité de l’ancien lavoir à eau chaude, sur le mur d’un particulier d’une surface totale de 120 m2. Elle porte le thème central de l’eau, une ressource inépuisable que l’on nomme « or bleu » dans les stations thermales, qui reste cependant fragile dans un contexte environnemental critique. Au cours de la réalisation de cette fresque, Dan 23 a rencontré 150 jeunes du territoire. “Nouvelle fresque @soulution.fr à Chaudes-Aigues dans le Cantal. Un immense merci pour l’accueil et ce beau mur dans un coin de France qui n’a pas l’habitude de la culture graffiti. Dans cette ville thermale, j’en ai profité pour parler d’eau. L’eau est notre bien le plus précieux. Des insectes aux plantes, des arbres à l’homme, l’eau est indispensable pour créer la vie. Et pourtant notre belle petite planète bleue a chaud. Nappes phréatiques au plus bas, canicules à répétitions, feu de forêt… on commence à comprendre doucement que le monde change et que tout repose sur l’eau. (…)” - Dan 23 En partenariat avec la ville de Chaudes-Aigues, Antony Squizzato, le Pays d’Art et d’Histoire des Pays de Saint-Flour. L’artiste :  Dan 23 est un artiste peintre qui a débuté par des portraits de musiciens. Il intervient sur les scènes de concerts et festivals à travers le monde pour réaliser des lives paintings. En 2013, il se tourne vers l’art de rue en réalisant des portraits lumineux. Ses qualités artistiques sont reconnues grâce son intervention dans les projets Tour Paris 13, In Situ à Aubervilliers, Nuit Blanche. L’ouverture de son show-room à Strasbourg lui permet de peindre “légalement” dans cette ville. Dan initie des projets qui développent sa conscience écologique, qui est à ses yeux la quintessence de l’humanisme. Il va peu à peu à peu délaisser l’humain pour parler d’écologie et surtout entreprendre une démarche pédagogique en créant en 2022, le projet Soulution. Un site internet dédié à la transition écologique pour faire grandir la conscience écologique par l’art, la pédagogie et des solutions concrètes à portée de main. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 présente l’oeuvre “Purple Rain” et son créateur Aurélien Jeanney. Cette fresque est localisée sur une façade du gymnase de Saint-Honoré-les-Bains (avenue du Docteur Segard), sur une surface totale de 78 m2. Purple Rain est une fresque en street-art augmentée de contenus numériques, qui questionne la place de l’eau et de l’humain : Téléchargez l’application Maison Tangible (gratuitement sur Ios et Android) Ouvrez l’application Sélectionnez Purple Rain Scannez la fresque et amusez-vous ! « Purple Rain nous conte l’histoire de quatre amoureux du végétal, attendant patiemment la pluie qui donnera vie à leurs fleurs. La réalité augmentée nous apportant une seconde narration, une suite à l’image peinte sur ce mur. Purple Rain ne se contente pas d’orner un mur, elle raconte une histoire, une histoire de connexion entre l’humain et la nature, une histoire d’émerveillement et de contemplation. Elle invite les passants à faire une pause, à lever les yeux vers le ciel pour admirer la beauté éphémère de la pluie violette, et à méditer sur le pouvoir transformateur de la nature. » - Aurélien Jeanney En partenariat avec la ville de Saint-Honoré-les-Bains, les thermes, la Chaîne Thermale du Soleil, l’Office de Tourisme Rives du Morvan, Vidéoformes et Antony Squizzato. L’artiste :  Aurélien Jeanney est un directeur artistique et artiste pluridisciplinaire au sein de l’atelier Maison Tangible. Sa pratique traverse plusieurs champs et médiums, du graphisme à l’illustration, en passant par l’image animée ou la réalité augmentée. Maison Tangible, qu’il a fondé à Paris en 2015 est à la fois un atelier de création centré sur l’illustration, mais aussi une maison d’édition et un laboratoire d’expériences en réalité augmentée. Son travail a été récompensé à l’international, notamment avec des prix au Canada (Grafika, Numix) ou en France (Cannes Lions). Lauréat d’une bourse de création du ministère de la Culture pour son projet “Les Voyages typographiques de Jules Verne”, puis d’une bourse du Centre National du Livre pour son projet “L’Invisible”, son travail est aujourd’hui exposé à l’international, notamment au Canada, au Brésil, en Inde ou encore en Lettonie. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en lumière l'événement “Retour aux sources chaudes” autour du nouveau parcours PEPIT à Néris-les-Bains (le 45ème de la collection pour être précis) ! Ce dispositif de geocaching conçu par le CAUE 03 invite les visiteurs à s’immerger dans l’histoire thermale de Néris-les-Bains. Pour lancer cette nouvelle médiation, Cyrielle Balineau, Chargée de mission du CAUE 03, accompagne un groupe de petits nérisiens à la découverte de leur ville, son patrimoine thermal, historique et architectural. Le parcours géolocalisé « Retour aux sources chaudes » retrace ainsi les lieux incontournables liés à l’histoire thermale nérisienne, à travers des étapes qui proposent des énigmes à résoudre. « Pépit est un jeu pédagogique à destination des familles qui permet via une application mobile gratuite de découvrir et de pratiquer le patrimoine et plus largement le cadre de vie. Quand on parle de patrimoine, on parle de patrimoine bâti, patrimoine matériel, patrimoine paysager… A Néris-les-Bains, le patrimoine emblématique, c’est le patrimoine thermal, l’eau, qui structure la ville. L’idée de Pépit est à travers ces balades, de suivre des petits personnages qui vont raconter une histoire et au fil de cette histoire on va se déplacer d’étape en étape, résoudre des énigmes et une fois que les énigmes sont bien résolues on accède à un véritable trésor qui contient des récompenses à collectionner. » - Cyrielle Balineau, CAUE 03 En partenariat avec la ville de Néris-les-Bains, le CAUE 03, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes, la Maison de l’Architecture Auvergne. Le CAUE 03 : Les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement sont des structures présidées par des élus, instituées par la loi de 1977 sur la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Ils sont missionnés pour accompagner les collectivités et les élus en amont de leurs projets d’aménagement et de cadre de vie, conseiller gratuitement tout porteur de projet et tout particulier, sensibiliser le public et les scolaires, diffuser les bonnes pratiques. Les équipes sont des « experts » des territoires sur les thèmes de l’architecture, du patrimoine, de l’urbanisme, du paysage, de l’environnement, de la culture, de la médiation culturelle. Le président anime un Conseil d’administration, réelle conférence territoriale, composé par le Département et l’Etat. Ils sont financés par la taxe d’aménagement et placés à l’échelle départementale, auprès des Départements. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en valeur l'œuvre “Parcours dans la guérison”, créée par Julia Firmbach et ayant été exposée au Musée Les Mémoires de Cransac en 2024.  A Cransac-les-Thermes, Julia Firmbach explique le procédé de sa production artistique :  “Le travail “Parcours dans la guérison” fait particulièrement référence à la localité de Cransac, à ses lieux et à son histoire de guérison. Pour cela, le travail performatif avec des vidéos sur place s’est imposé. La collaboration avec l’artiste de performance Alan Bujdák, étudiant à l’AFAD en Slovaquie et membre du groupe performatif Aunaki, a été particulièrement importante à cet égard. Ensemble, nous avons parcouru les différentes étapes du parcours, ce qui a permis de poser les bases de l'œuvre. La guérison est un processus auquel on est souvent seul à faire face au début. Mais il suffit de regarder autour de soi pour voir combien de personnes se trouvent dans des situations similaires. Le chemin que l’on emprunte dans le travail Parcours dans la guérison symbolise la poursuite d’un changement et l’observation des choses sous d’autres angles. En étudiant le village de Cransac et son histoire, j’ai constaté que certains événements avaient laissé des trous et des cicatrices dans la génération actuelle des habitants. Certains de ces trous ne peuvent pas être comblés jusqu’à aujourd’hui, tout comme certaines maladies ne peuvent pas être guéries, c’est justement pour cela que je cherche avec la performance un moyen de créer un nouvel angle de vue par la guérison. Des lieux bien connus sont redécouverts grâce à des exercices performatifs et ludiques, qui font ainsi de ceux qui empruntent le chemin une partie essentielle de la performance. Le parcours offre la possibilité à ceux qui le suivent d’entreprendre un petit voyage d’exploration. De recentrer son regard et d’expérimenter la pédagogie qui se cache derrière une performance.” - Julia Firmbach En partenariat avec l’Esadse et la ville de Cransac-les-Thermes. L’artiste :  Julia Firmac est une artiste étudiant à l’Académie des Beaux-Arts de Karlsruhe dans la classe de Sophie von Hellermann, suite de son parcours artistique débuté en 2019 dans la classe de Franz Ackermann, enrichi d’un échange Erasmus à l’École Supérieure d’Art et Design de Saint-Étienne. Son travail, à la croisée de la peinture, de l’installation et de la performance, a été présenté dans plusieurs expositions en France et en Allemagne, dont Parcours dans la guérison (Musée Les Mémoires de Cransac, 2024), Gouttes d’eau (Groupama, Saint-Étienne, 2023), Noues – renouée ou encore Classe Ackermann Ouest-Sud (Galerie Knecht et Burster, Karlsruhe). L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 donne à voir l’œuvre “A fleur de peau”, réalisée par Erb. Cette production est localisée en contrebas du village de Saint-Laurent-les-Bains-Laval-d’Aurelle (coordonnées GPS 44.60118389921812, 3.9732395863704477) au bord du chemin de randonnée GR de Pays Tour de la montagne ardéchoise, à proximité de l’ancienne mine. Cette œuvre est composée de trois buses en béton réinterprétées par l’artiste. Cette jeune artiste, ancienne étudiante de l’Esadse, est venue en décembre 2022 s’immerger sur le territoire puis produire son œuvre en mai 2023. Erb s’est attachée à recouvrir l’intérieur de ces buses d’un enduit en ciment agrémenté de pierres locales, en traçant des lignes inspirées de gravures pariétales. Elle invite le visiteur à venir toucher ces chemins imaginaires avec la pulpe des doigts.  “Des marques en volume sur une paroi comme une peau. Les buses sont des déchets dans le paysage, pourtant elles sont intégrées par la végétation. En y apposant et sculptant des couches de ciment, je change le regard qu’on leur accorde et attire une nouvelle attention : les buses deviennent un tunnel vers d’autres interactions possibles. On peut caresser la matière, ses aspérités, ses creux et ses empreintes. On peut suivre les lignes, les chemins tracés, en emprunter d’autres. Passer un moment juste là dans cet espace indéfini à regarder l’arbre en face, se raconter des histoires avec les formes et les mouvements qu’elles induisent. Ne plus savoir si le béton est un produit ou un vestige. Quoiqu’il en soit, on retourne marcher sur un sentier et derrière nous au loin il y a une tour, l’eau chaude qui remonte et une mine enfouie” - Erb En partenariat avec l’Esadse, la ville de Saint-Laurent-les-Bains-Laval-d’Aurelle, l’Office de tourisme Montagne d’Ardèche, le Parc Naturel des Monts d’Ardèche L’artiste :  Erb est une jeune artiste, ancienne étudiante de l’Esadse. Elle s’exprime sur sa source d’inspiration à Saint-Laurent-les-Bains : « Ce qui m’a attirée à Saint-Laurent, c’est la multiplicité des chemins qui l’environnent. Dans le virage d’une vallée, un village s’harmonise autour d’une source d’eau chaude qui surgit des profondeurs terrestres. La falaise juste au-dessus nous regarde, un chemin derrière rejoint une tour, continue vers une abbaye ou part vers des sommets. Un autre chemin passe devant des jardins en terrasse, suit la courbe d’une grande butte, plonge dans la forêt pour rejoindre un village en ruine et ses deux habitants. Une route traverse le village et aux sorties se scinde en deux. Un dernier chemin descend en suivant la rivière, voit les traces d’une ancienne mine, bifurque et suit le relief pour trouver quelques maisons avant de rejoindre l’eau et traverse un pont. » L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en lumière l'œuvre Volcanahita  et sa créatrice Yosra Mojtahedi. Cette œuvre a été exposée du 10 avril au 18 octobre 2024 au Grand Hôtel Thermal d’Evaux-les-Bains. C’est une installation sculpturale, mouvante et sonore faîte d’acier, de sculptures en verre, d’huile noire, de pouzzolane noire, tuyaux et pompes. Cette œuvre émerge tel un rituel contemplatif, une machine-organique incarnant la fusion délicate entre l’archéologie féministe et une réinterprétation des civilisations anciennes et perdues. Inspirée par les feux intérieurs des volcans et le récit mythique d’Anahita, déesse des eaux immaculées, Volcanahita flotte et s’anime dans un bassin noir, où l’huile noire usée de l’industrie devient une substance nourricière, montant et descendant en une sensualité sacrée. Cette œuvre devient ainsi une allégorie poétique de la dualité inhérente à notre existence. Tel un phénix des machines recyclées, des tuyaux organiques et des pompes, Volcanahita explore le paysage post-apocalyptique, symbolisant la mort et la renaissance, la destruction et la régénération. Les volcans, gardiens énigmatiques du temps, projettent des éclats de feu guérisseur et d’eau purificatrice. « Chaque détail de cette création reflète les strates de la pensée féminine, remettant en question notre rapport au monde matériel. Volcanahita, en tant que guerrière sacrée, invite à méditer sur l’harmonie fragile de notre existence, là où le fluide et la brume entrelacent leurs énigmes dans l’épopée silencieuse du sacré. Volcanahita, forgée à partir de machines recyclées, de tuyaux organiques et de pompes, est une sculpture née de la rencontre entre l’art et la technologie, marquée par l’empreinte du temps et de la transformation. Des formes organiques, délicates sculptures en verre, ajoutent une dimension intemporelle à ce corps. Telles des organes cristallisés du feu, ces pièces de verre ont traversé le même processus alchimique que la lave des volcans, figées dans un éternel moment de métamorphose. Le sol entourant le bassin de liquide est revêtu de pouzzolane noire, offrant ainsi une dimension multisensorielle de la terre des volcans. Les fluides circulent, accompagnés du doux murmure de l’écoulement de l’eau, créant une atmosphère méditative. Volcanahita devient ainsi une réflexion sur la coexistence du naturel et du manufacturé, du primitif et du technologique. L’huile noire, autrefois utilitaire et désormais renaissante, transporte avec elle les échos du passé industriel, tout en nourrissant ce paysage de formes gelées dans une gestation éternelle. Chaque composant, qu’il soit mécanique ou organique, raconte une histoire de renouveau, figé dans une poésie visuelle transcendant les limites du temps. » - Yosra Mojtahedi Production en partenariat avec la ville d’Evaux-les-Bains, les thermes, l’Office de Tourisme Creuse Confluence et VidéoformesSculptures en verre réalisées en collaboration avec Nadia Festuccia – l’atelier Vetromaghie à Rome – ItalieCréation sonore : Timothée Couteau, Voix : Hani Mojtahedy L’artiste :  Yosra Mojtahedi  est née à Téhéran en 1986. Diplômée du Fresnoy- Studio national des arts contemporains, elle explore différents domaines de l’art, de la science et de la technologie (particulièrement la Soft robotics – Robots deformables), avec un regard sur l’anthropologie. Elle étudie l’humain sous tous ses aspects, à la fois physiques et culturels (sociaux, religieux, psychologiques) et ses relations avec la nature. Sous la forme d’installations sculpturales et interactives, de dessins ou de photographies, apparaissent alors des paysages organiques, sensuels et mystiques. Il y baigne une atmosphère surréaliste, un espace affranchi des lieux et du temps, où les objets et les éléments sont symboliques : fleurs, pierres, cordons ombilicaux, organes, baignant dans une pénombre crépusculaire. Suite à ses recherches autour de la nature et de la place du corps humain (et plus particulièrement féminin) dans la société, elle questionne la frontière entre le vivant et le non-vivant à travers des sculptures considérées comme «machines-humains» et «corps-fontaines». Venant d’un pays où le corps est un sujet tabou et sa représentation interdite, ses travaux sont en réaction sensuels et sensoriels: tactiles, olfactifs, touchant parfois à l’érotisme. Yosra Mojtahedi a eu le Prix Révélation d’art numérique et d’art vidéo de l’ADAGP en 2020 pour l’oeuvre L’érosarbénus. Ses travaux ont été exposés dans plusieurs pays comme la France, la Belgique, l’Iran, l’Italie, l’Allemagne, à Dubai ou en Turquie etc… : au Musée de Soissons, au Fresnoy studio national des arts contemporains , à la Villette, au Palais des Beaux Arts de Bruxelles BOZAR(Bélgique), Teator del canal (Madrid), Bourse de commerce (Saint Etienne) Le cube Garges (Paris) etc… L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 valorise l’événement “Un parc thermal à hauteur d’enfant”, organisé avec Léa Joanny de la Maison de l’Architecture Auvergne a accompagné des jeunes habitants de la station de Royat-Chamalières à (re)découvrir leur patrimoine thermal, notamment le parc. Une centaine d’enfants de CM1/CM2, des Ecoles primaires Jules Ferry de Royat et Montjoly de Chamalières ont ainsi été invités à observer ce patrimoine pour mieux comprendre la constitution de cette ville d’eaux, ses composantes, ses usages… et certains d’entre eux ont même eu la chance de franchir les portes des thermes pour la première fois ! De retour en classe, ils ont conçu leur parc thermal, via des maquettes en volume. Léa Joanny, Architecte-urbaniste et intervenante pour la Maison de l’Architecture Auvergne, a assuré la mise en œuvre de cette démarche innovante et participative à Royat-Chamalières. « C’est une intervention qui a commencé par une déambulation dans le parc thermal, donc en regardant tout ce qui fait patrimoine mais aussi quelle est la place de la végétation, quelle est la place de la voiture, parce qu’il y a aussi ce sujet-là dans ce parc, quelle est la place de l’eau, où est-ce qu’on trouve l’eau, est-ce qu’on la voit, est-ce qu’on l’entend, plein de choses comme ça qu’on a vues avec les enfants. Il y a eu aussi une partie apport de référence, notamment sur la question de l’usage dans la ville thermale, parce que les villes thermales, c’est quand même des villes qui ont une formation particulière avec des usages bien précis, comme comment est-ce qu’on arrive, comment on accède à l’eau, pourquoi on a besoin de venir accéder à l’eau dans ces endroits-là, comment on est logé parce que ça produit une architecture d’hôtels et de villas très particulière, comment on se divertit avec des théâtres, des casinos, des choses qui ont beaucoup marqué les villes thermales. Et en dernier, la question de l’accès à des espèces de nature pour avoir une activité physique, pour se ressourcer. Et donc c’est là où on rentre vraiment dans la question du parc thermal et en abordant les différents usages qui constituent le parc thermal mais qui peuvent avoir lieu dans des parcs en particulier. Et après la deuxième phase c’est un travail en classe avec les enfants qui est plus un travail de conception. Donc on a plusieurs morceaux de maquettes sur des cartons et chaque groupe va avoir une partie, il y a des éléments connecteurs entre les différentes parties, il y a la rivière, il y a des cheminements qui doivent s’accrocher les uns aux autres pour qu’il y ait une cohérence dans le parc d’un bout à l’autre et les enfants sont invités à travailler sur la question de l’intention, c’est à dire de développer une idée qui leur est chère. Ce qui est rigolo sur cet atelier-là, c’est que dans le parc thermal on a vu deux séquoias très majestueux qui marquaient l’entrée à l’origine des terres. » - Léa Joanny En partenariat avec la ville de ville de Royat, la ville de Chamalières, l'École primaire Jules Ferry de Royat, l'École primaire Montjoly de Chamalières, le CAUE 63, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes, la Maison de l’Architecture Auvergne. La MaA :  La Maison de l’Architecture Auvergne est une association de loi 1901. Elle œuvre pour diffuser la culture architecturale en adéquation avec la Stratégie Nationale pour l’Architecture. Elle est composée majoritairement d’architectes offrant de leur temps en faveur du grand public, des professionnels et des scolaires. Ses objectifs sont de réconcilier le citoyen avec l’architecture, nourrir le désir d’architecture, fabriquer une culture urbaine partagée, révéler l’architecture comme acte social. Elle s’intègre dans un réseau national des Maisons de l’Architecture. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en valeur l’événement “Sentier du petit curiste”, s’étant tenu lors des des Journées Nationales de l’Architecture, le 13 octobre 2023, lors duquel Philippe Robbe du CAUE 63 a convié des jeunes habitants de Châtel-Guyon à la découverte de leur patrimoine. Trente élèves en CM1 de l'École Pierre Ravel de Châtel-Guyon ont ainsi eu l’occasion d’être sensibilisés au patrimoine thermal, grâce à un parcours urbain et un livret de visite proposés par Philippe Robbe, architecte conseil du CAUE 63. Philippe Robbe s’est attaché à faire découvrir les éléments emblématiques du patrimoine thermal de Châtel-Guyon, à savoir l’ancien grand hôtel, les villas de l’avenue Baraduc, la place Brosson, les anciens Grands Thermes, les anciens thermes Henry et le parc thermal. « A Châtel-Guyon, on est sur un cadre un peu particulier, on a une dualité au niveau de l’architecture et l’urbanisme en réalité avec une cité ancienne qui était l’ancien calvaire, une cité vigneronne à l’origine, et avec la découverte des eaux miraculeuses sur Châtel-Guyon, on a initié un nouveau quartier qui s’est réalisé dans un temps très court et qui au XIXe a amené une toute autre qualité architecturale et paysagère et l’urbanisme en a de fait subi les conséquences. Aujourd’hui je pense que Châtel, du fait de son cadre de vie de cette qualité de vie, accepte une population, de nouveaux habitants puisque l’effort est fait justement sur la qualité de vie. » Philippe Robbe En partenariat avec la ville de Châtel-Guyon, le CAUE 63, l’Union Régionale des CAUE Auvergne-Rhône-Alpes, la Maison de l’Architecture Auvergne. Le CAUE 63 :  Les Conseils d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement sont des structures présidées par des élus, instituées par la loi de 1977 sur la qualité architecturale, urbaine et paysagère. Ils sont missionnés pour accompagner les collectivités et les élus en amont de leurs projets d’aménagement et de cadre de vie, conseiller gratuitement tout porteur de projet et tout particulier, sensibiliser le public et les scolaires, diffuser les bonnes pratiques. Les équipes sont des « experts » des territoires sur les thèmes de l’architecture, du patrimoine, de l’urbanisme, du paysage, de l’environnement, de la culture, de la médiation culturelle. Le président anime un Conseil d’administration, réelle conférence territoriale, composé par le Département et l’Etat. Ils sont financés par la taxe d’aménagement et placés à l’échelle départementale, auprès des Départements. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en valeur les productions artistiques issues de l’évènement Crépuscule artistique, jardin d’œuvres interactives au bord de l’eau s’etant tenu le 31 août 2023 à Saint-Nectaire (village de Saillant), dans le cadre du Festival Art Nature Horizons Sancy. Cet évènement a mis en lumière quatre œuvres interactives du couple d’artistes Scenocosme, qui réunit Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. Une belle journée et une soirée sous le signe de l’échange et de l’émerveillement. Les artistes :  Le couple d’artistes Scenocosme réunit Grégory Lasserre et Anaïs met den Ancxt. Ils détournent diverses technologies pour créer leurs œuvres. Ils développent la notion d’interactivité, par laquelle l'œuvre existe et évolue grâce aux relations corporelles et sociales des spectateurs. Ils réalisent d’étonnantes hybridations entre technologies et éléments vivants ou naturels (végétaux, humains, eau, bois, pierres…). La plupart de leurs installations interactives perçoivent diverses relations invisibles entre les corps et l’environnement. Ils rendent sensibles les variations énergétiques infimes des êtres-vivants en proposant des mises en scène interactives où les spectateurs partagent des expériences sensorielles extraordinaires. Leurs œuvres sont présentées dans de nombreux musées, centres d’art contemporain et festivals d’art numérique dans le monde. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en lumière l'œuvre “Dans la paume des mains” et sa créatrice Charlotte Goffette. L’installation visible aux Thermes de Châteauneuf-les-Bains et dans le hall d’accueil des Thermes de Vals-les-Bains / Spa Séquoia Redwood se déploie en deux appliques murales en led, faites en porcelaine, acier inoxydable et PLA. Chaque applique révèle les secrets de la composition de l’eau thermale et dévoile les mystères de l’infiniment petit, les atomes et molécules qui contribuent aux bienfaits de cette eau thermale. Cette création marie subtilement la chimie à la lumière. Les appliques, non seulement illuminent l’espace, mais aussi racontent l’histoire des éléments cachés dans l’eau thermale. Elles offrent une fenêtre sur l’invisible, mettant en lumière les microcosmes qui confèrent à cette eau ses vertus uniques L’objectif est de métamorphoser un simple objet décoratif en une odyssée sensorielle et éducative, invitant les visiteurs à plonger dans la richesse et la complexité de l’eau thermale. Une expérience où la beauté et la science s’unissent pour éclairer les esprits et éveiller la curiosité. « Voir le monde en un grain de sable, un ciel en une fleur des champs. Retenir l’infini dans la paume des mains. Et l’éternité dans une heure. » - William Blake, Augures d’innocence, 1863. En partenariat avec l’Ecole supérieure d’art et design de Saint-Etienne, la ville de Châteauneuf-les-Bains, les Thermes de Châteauneuf-les-Bains, Combrailles Auvergne Tourisme L’artiste :  Charlotte Goffette, une artiste-designeuse belge, crée des scènes où les phénomènes météorologiques sont les protagonistes principaux. Diplômée à la fois de l’École Supérieure d’art et design de Saint-Étienne et de l’École Supérieure d’art et de design d’Orléans, elle considère son travail comme une quête, une volonté de partager les récits du monde que les scientifiques nous révèlent. En 2021, elle partage son mémoire, fruit d’une exploration approfondie des aspects techniques, physiques, psychiques et cinématographiques de l’air et du vent. Cette expérience d’écriture lui ouvre de nouveaux horizons conceptuels, créant ainsi une source d’inspiration inépuisable pour tous ses projets : Tiniri et la brume, Les Anémois, Les vents d’Auvergne, Les cheminairs d’Ouroboros. Ces projets prennent diverses formes artistiques, allant de performances à la création d’objets en passant par des œuvres monumentales. Son objectif est d’inviter d’autres artistes, des météorologues, des scientifiques et des sociologues à créer une énergie collective autour de la météorologie. Charlotte intervient régulièrement dans des écoles telles que l’ENSAD Nancy, Ensag, Esadse, où elle s’engage auprès des élèves pour explorer de nouveaux domaines de recherche transdisciplinaires. Son but est de favoriser l’imaginaire autour des phénomènes météorologiques en combinant des connaissances scientifiques avec une approche imaginative et chimérique. Elle aspire à stimuler des réflexions sur notre manière de penser, de créer des récits autour de ces notions. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude. 

Cette étape de l’exposition Culture Bains #2 met en lumière l'œuvre “Érosion” et ses créateurs, les étudiants du DNMADE « matériaux – créateur verrier » du Lycée Jean Monnet d’Yzeure. Exposée au Centre culturel de Bourbon-l’Archambault, l’œuvre “EROSION” a été conçue est un banc en verre mesure 1,5 m par 40 cm de haut et comporte un dispositif lumineux visant un effet de projection rappelant les mouvements de l’eau. Suite à une phase d’immersion dans la ville de Bourbon-l’Archambault (visite de la ville, des thermes) puis de recherche (photos, vidéos, croquis et dessins pour d’inspirer), les étudiants ont proposé différents projets à travers des maquettes en verre (objets de 15/20 cm sur 8). Encadrés par l’équipe pédagogique et la designer Ludivine Jalabert (Moure Studio), les 10 étudiants ont été évalués sur l’avancement du dessin et la faisabilité et l’esthétique de leur projet. Le jury a retenu le projet de banc en verre, imaginé par Coline Marrisael, Marie Maginot-France, Aurore Winterstein, puis réalisé par l’ensemble des étudiants participant au projet. C’est à l’aide d’un motif ruisselant et d’une forme aux bords émondés, que le banc “ÉROSION” témoigne du passage indélébile de l’eau sur sa matière. Son décor est composé de sillons qui traduisent une érosion en profondeur, altérant le passage de la lumière en son sein. Sculpté et taillé artisanalement, le banc en verre se transforme en une roche aquatique marquée par le temps. Le travail de scénographie s’appuie sur la conception d’un fond blanc mobile afin de valoriser la projection lumineuse. Le dispositif est immersif et s’apparente à une installation artistique, entretenant le lien étroit entre art et design. Réalisation : Belleil Caroline, Brossard Juliette, Lorole Solène, Maginot-France Marie, Maire Louis, Marrisael Coline, Rousseleau Eugénie, Stefunko Emilie, Terracol Mélanie, Thomas Clara, Trullard Léa, Villacampa Lucie, Winterstein Aurore Encadrement pédagogique : Gaëtan Didier, Jérôme Bloux, Julien Billaud En partenariat avec la ville de Bourbon-l’Archambault, les thermes, l’Office de Tourisme du Bocage bourbonnais, le Lycée Jean Monnet d’Yzeure et soutenu par le Rectorat de l’Académie de Clermont-Ferrand (Daac). Le lycée Jean Monnet d’Yzeure :  Fort de la diversité de son offre de formation, le lycée Jean Monnet possède une longue expérience dans les métiers d’art et le Design. En effet la culture verrière du lycée remonte aux années 60, date de la création de l’Ecole nationale du Verre, remise en valeur par la création du DMA (Diplôme des Métiers d’Art) du verre et du cristal en 2005, puis du DNMADE (Diplôme des Métiers d’Art et du DEsign) mention “matériaux – créateur verrier” en 2018.  La double compétence Design et Verre du lycée Jean Monnet lui confère une place au tout premier rang européen. Ce pôle d’excellence a été moteur pour la création du Campus des métiers et des qualifications « Design, Matériaux et Innovation » fédérant les compétences de partenaires de formation autour des matériaux verre, métal, bois et cuir de bac -3 à bac +8. L’exposition :  L’exposition Culture Bains #2 propose de mettre en lumière les productions issues des Voyages artistiques avec les Accros du Peignoir, ces derniers ayant pour objectif de valoriser la culture thermale et ses richesses patrimoniales. Cette exposition valorise les productions issues de ces résidences et évènements par l’angle photographique, avec une série de portraits et des interprétations photographiques des productions réalisées par le collectif Marielsa et Aude.