De l’Impératrice aux Impressionnistes

Situé sur les bords de la Seine, dans la continuité du golf, cet espace de 6 hectares est l'ancien stade ESSO. C'est donc un ancien site privé auquel ont désormais accès les habitants. Véritable terrain de jeux, ce parc est doté d’une aire de convivialité, de terrains de boules, d’une aire de pique-nique et de tennis. Ce parc permet également d’assurer une nouvelle circulation piétonne reliant les bords de Seine à la plaine des Closeaux jusqu’à la forêt Domaniale de Malmaison.

Construit en 1805 par l'architecte Berthault, la propriété de la Petite Malmaison abritait la grande serre chaude où Joséphine acclimatait les plantes les plus rares. L'impératrice s'investit pleinement dans l'embellissement et la décoration de ce lieu, faisant appel à des artistes renommés comme le marbrier Gilet, l’ébéniste Jacob Desmalter et le botaniste aquarelliste P.J. Redouté. Le parc et les petits salons conservent l’attrait et le charme d’une maison particulière. Aujourd’hui, la Petite Malmaison reste une demeure privée, ouverte lors de certains événements. Infos pratiques : des concerts (une fois par mois le dimanche jusqu'au mois de mai) et des visites guidées (dimanche/lundi, d'avril à octobre) des salons sont proposés. Merci de contacter : chateaupetitemalmaison@yahoo.fr

De 1799 à 1809, Malmaison fut la résidence privée de Napoléon et Joséphine. Acquis en 1799, le couple impérial sollicite les architectes Percier et Fontaine pour métamorphoser ce lieu en un modèle unique du style consulaire, à la fois élégant et raffiné. À partir de 1800, ce petit château devient, aux côtés des Tuileries, l’un des principaux centres de décisions politiques en France. Après son divorce en 1809, Joséphine s’y retire et transforme la propriété en un lieu célèbre pour la beauté de ses jardins et la rareté de ses espèces végétales. Elle y décède le 29 mai 1814. La visite du château et de son parc permet de découvrir le charme de cet endroit, qui a su préserver son atmosphère et son authenticité. Infos pratiques : Le château : Ouvert tous les jours, sauf le mardi. Le parc : Ouvert de 10h à 18h. Des arceaux à vélos sont disponibles.

Acquis par Joséphine en 1810, le Domaine de Bois-Préau servait d'annexe à Malmaison, abritant son médecin, son intendant et diverses personnalités de sa cour. Dès l'entrée du parc, la statue de l'impératrice Joséphine invite les visiteurs à s'imprégner de l'atmosphère paisible de ce jardin à l'anglaise, qui s'étend sur 17 hectares. Le Parc de Bois-Préau abrite une grande variété d'espèces végétales rares et des arbres centenaires, tels que le noisetier de Byzance, le charme commun, le pin de Corse et le séquoia géant. Après son décès en 1814, le domaine passa entre les mains de plusieurs propriétaires. En 1920, Monsieur et Madame Tuck, un couple américain et grands bienfaiteurs de la ville, l'achètent et le lèguent en 1926 aux Musées Nationaux pour y créer une annexe du Château de Malmaison.

Sous la protection de Saint-Pierre et Saint-Paul, l’église classée monument historique abrite le tombeau de l’impératrice Joséphine ainsi que le cénotaphe de sa fille, la Reine Hortense. Le tombeau de Joséphine, réalisé en marbre de Carrare par Cartellier, représente l'Impératrice à genoux, évoquant le célèbre tableau de David, Le Sacre. Ce monument est une occasion unique d'admirer l'œuvre magistrale de l'artiste. Ne manquez pas également le superbe buffet d'orgues offert par Napoléon III, un autre trésor de l'église. Infos pratiques : Ouverture : Tous les jours. Commodités : Nombreux commerces, point d'eau, arceaux à vélos disponibles.

Installé dans l'ancienne mairie de Rueil-Malmaison, le Musée d'Histoire Locale retrace l'évolution de la ville, de ses origines médiévales sous Charles le Chauve à son rayonnement contemporain. À travers une collection variée d'objets et d'œuvres, le musée vous plonge au cœur de l’histoire de ce village devenu une commune emblématique de la région parisienne. Le musée est organisé par thématiques, mettant en lumière les moments clés de l’histoire locale et les figures marquantes de la ville. Parmi ses trésors, on trouve une momie égyptienne de l’époque ptolémaïque, ainsi que le tableau monumental de Maurice Orange, Bonaparte en Égypte contemplant la momie d’un Roi. Ces pièces témoignent de l’ouverture culturelle et de la richesse de la ville à travers les âges. Labellisé « Musée de France », il participe à des événements culturels nationaux et propose des expositions temporaires, ainsi que des ateliers pédagogiques gratuits pour les scolaires. Le musée incarne l'identité et la mémoire collective de la ville.

L’histoire de la Cathédrale Sainte-Geneviève est liée à celle de Sainte-Geneviève, née à Nanterre vers 420. Elle aurait guéri miraculeusement sa mère de la cécité grâce à l’eau du puits, avant de se consacrer à la religion. Après sa mort, des pèlerinages sont organisés pour se recueillir au puits et à la chapelle souterraine, érigée à l'emplacement de sa maison natale. Le site prend alors de l’importance. L’église, plusieurs fois détruite et reconstruite au fil des siècles, est renommée « église Sainte-Geneviève – Saint Maurice » en 1924 et devient cathédrale en 1966 avec la création du diocèse de Nanterre. L’actuelle Cathédrale Sainte-Geneviève est un bâtiment de style romano byzantin conçu sur le modèle de grandes basiliques de pèlerinage. Principalement construite entre 1924 et 1936, elle a conservé son clocher du XIVème siècle. Ses 1000m² de fresques sur les voutes du chœur et les absides et ses vitraux représentant les mystères des rosaires font d’elle l’un chef d’œuvre de l’art religieux des années 30 en Ile-de-France. Dans la cours du presbytère, le puits miraculeux et la chapelle souterraine d’origine font encore l’objet de pèlerinage aujourd’hui. Depuis 2017, ils sont surplombés par une mosaïque de 40m², représentant Sainte-Geneviève confiant au Christ la protection de Paris et de Nanterre créée à l’occasion des 50 ans du diocèse de Nanterre.

Situé face à l’île des Impressionnistes, ce parc de 11 000 m² concrétise la fin de l’aménagement du nouveau quartier de Rueil-sur-Seine. Les jardiniers sesont inspirés des couleurs de la palette des peintres impressionnistes pour offrir aux promeneurs des compositions de plantes vivaces et d’arbustesrares qui se lisent comme des tableaux. Une pièce d’eau agrémentée d’une passerelle de bois et d’un petit kiosque s’inscrit dans la continuité de cetteévocation du jardin de Claude Monet à Giverny. Une roseraie et un jardin blanc renforcent l’éclat et l’originalité de ce lieu. Infos pratiques : Arceaux vélos à l’entrée du parc pour le visiter à pied

Sisley, Monet, Renoir, Degas et Manet ont tous trouvé inspiration sur l’île de Chatou, surnommée l’« île des Impressionnistes ». À la fin du XIXe siècle, ce lieu bucolique devient un cadre privilégié pour leurs œuvres, immortalisant ses paysages et son ambiance pittoresque. Renoir a peint une trentaine de toiles à Chatou, dont la plus célèbre, Le Déjeuner des Canotiers, réalisée depuis le balcon du restaurant "La Maison Fournaise".  À proximité, le musée Fournaise, voisin du restaurant, met en lumière l’histoire du lieu et l’héritage impressionniste. Depuis septembre 2019, un parcours immersif, mêlant hologrammes et effets spéciaux, fait revivre Pierre-Auguste Renoir à travers une expérience unique. Un peu plus loin, l’Association Sequana essaie, elle, de faire revivre le patrimoine nautique de la Seine en restaurant des bateaux emblématiques de l’époque, comme récemment le canot Madame sur lequel Maupassant promenait Mistinguett.