Lyon - De la Place Bellecour au Sallon du Randonneur 2025 (21 au 23 mars)

Œuvre de la sculptrice Christiane Guillaubey. Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) est autant connu pour son talent d’écrivain que pour son destin tragique d’aviateur. Littérature et aventure sont les deux moteurs de son existence. Pilote pour l’Aéropostale, il puise dans cette expérience le sujet de ses premiers romans, Courrier Sud et Vol de nuit, qui rencontrent un grand succès. Humaniste, idéaliste, l’œuvre de Saint-Exupéry est une invitation au dépassement de soi. En 1939, il sert dans l’Armée de l’air. Il disparaît en mer aux commandes de son avion le 31 juillet 1944. Grâce à son œuvre littéraire inclassable et ses exploits aériens, Antoine de Saint-Exupéry accède après sa mort à un statut de véritable héros. A droite rue Saint-Exupéryau n° 8, immeuble natal de Saint-Exupéry. (Circuit Gens de lettres)

Voir la plaque commémorative située à l’angle gauche de la place. (Circuit Lyon résistante) Continuer rue Saint-Exupéry et descendre sur les berges.  

Palais de justice de nombreuses scènes de films furent tournées (Les Lyonnais d’Olivier Marchand (2011), Zone Rouge de Robert Enrico (1986), Crime de Jacques Deray (1993), Verdict d’André Cayatte (1974), Thérèse Raquin de Marcel Carné (1953), L’horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier (1974), Tout ça... pour ça ! de Claude Lelouch (1993), Les aveux de l’innocent de Jean-Pierre Améris (1996) ...]. (Circuit Cinéma(s)!)

rue du Bœuf  au n° 6, Voir plaque laboratoire alchimiste de maître Philippe (1849-1905), actuellement hôtel de la Cour-des-Loges ; Thaumaturge mystique et bienfaiteur ,célèbre pour ses guérisons ; il étudia la médecine et la pharmacie, lui permettant de créer et de proposer gratuitement des traitements (remèdes, potions médicaments...) à ses patients ; cette médecine illégale et contestée lui vaudra quatre jugements entre 1887 et 1892]. (Circuit Mystère !)

musée Gadagne, de style Renaissance, abritant les musées d’Histoire de Lyon (thème de la soie) et des Arts de la Marionnette. (Circuit Les rues de la soie)

Au n° 4 lieu de tournage  de L’Horloger de Saint-Paul de Bertrand Tavernier (1974), avec Philippe Noiret, Jean Rochefort, Jacques Denis]. (Circuit Cinéma(s) !)

1 quai Romain-Rolland [(panneau explicatif)
 sur la façade, traces du pont du Change disparu qui y prenait appui; la décision de démolir le pont du Change est prise en 1842, elle se fera  après l’achèvement du pont de Nemours ouvert a la circulation en 1846, lui-même détruit en 1976 suite à la montée des eaux induite par le barrage de Pierre-Bénite, qui compliqua le passage des bateaux sous les arches.  La fête des merveilles se déroulant au moyen âge prenait fin à cet endroit. (Circuit PONT FLEUVES ET BERGES)

La passerelle de l’Homme-de-la-Roche   passerelle métallique fabriquée à Villefranche en 1989 et apportée, entièrement montée, par une barge. (Circuit PONT FLEUVES ET BERGES)

Les Subsistances.   En 1640, les sœurs de la Visitation y édifièrent le couvent Sainte-Marie-des-Chaînes ; en effet, à cette époque, des chaînes barraient la Saône pendant la nuit]. Devenus Biens nationaux à la Révolution, l’armée prend ses quartiers en 1807. Elle stocke dans les bâtiments existants tous les vivres assurant la subsistance des forces militaires. Lieu de création artistique depuis 2000. (Circuit PONTS FLEUVES ET BERGES)

Au n° 6, Actuellement la DRAC Le Grenier d’Abondance : créé en 1728, bâtiment de stockage du blé acheminé par voie d’eau ; trace de la crue de 1840 sur l’un des piliers.  Sculpture cornes d’abondance sous le toit. (Circuit PONTS FLEUVES ET BERGES)

Villa Gillet (25 rue Chazière 69004) (2003 -inscrit MH le 26/08/2015)
Villa construite en 1913 par Joseph Folléa dans une propriété familiale (Ancienne ferme transformée en habitation).   Pour l'industriel Paul Gillet (issu d’une grande famille de la bourgeoisie lyonnaise, qui était à la tête d'un empire industriel centré sur le textile et la chimie), À la mort de Paul Gillet, ses héritiers cèdent la villa à la ville de Lyon en1976. La Villa Gillet est une maison internationale des écritures contemporaines, elle abrite 3 associations culturelles : Agence Rhône-Alpes pour le livre et la documentation Musique vivante de Lyon (musiques vivantes), centre de création, diffusion et formation en musique électroacoustique Elle accueille entre autres les assises du roman. (Circuit Les rues de la soie)

Clos Jouve Ancien haut lieu de la boule lyonnaise (16 jeux de boules) a laisser place à ce square en    2020. Sculpture en hommage à la tradition de la Fanny (embrasser la représentation d’un postérieur féminin pour les perdants )1987 par Genevieve Böhmer. (Hors TopoGuide®)

Mairie du 4e arrondissement construite en 1867 après la démolition des remparts et la création du boulevard de la Croix-Rousse ; les deux plaques de la façade renvoient à la révolte des Canuts de 1831, de 1834 et des Voraces (chefs d’atelier tisseurs partisans d’une République sociale)].  A l’intérieur après la deuxième porte un métier à tisser. (Circuit Les rues de la soie)

La place de la Croix-Rousse cœur du quartier et lieu de rassemblement de la révolte des Canuts au XIXe siècle ; au centre, figure la statue de Joseph-Marie Jacquard (1752-1834) qui inventa le métier à tisser semi-automatique développant l’industrie de la soie à Lyon. (Circuit Les rues de la soie)

Le gros caillou symbole du quartier de la Croix- Rousse, ce bloc imposant de seize tonnes est un morceau de moraine (bloc erratique) charrié par des glaciers depuis les Alpes et découvert lors de la construction du premier funiculaire en 1861. À son emplacement d’origine, entre le 1er et le 4e arrondissement, se trouvaient les remparts qui séparaient la Croix-Rousse et Lyon. La légende raconte qu’il serait le cœur d’un huissier lyonnais ayant expulsé une famille de canuts. Il aurait été ainsi condamné par Dieu à faire rouler son cœur de pierre jusqu’à ce qu’il trouve plus méchant que lui. Ne rencontrant que des gens honnêtes lors de sa tra- versée dans Lyon, le caillou se mit à grossir l’obligeant à retourner au point de départ. Devenant imposant, c’est à cet endroit qu’il s’arrêta et croisa un régisseur d’immeubles, plus méchant que lui. En mars 2023, un deuxième bloc a été extrait lors de travaux dans le 4e arrondissement. Il est prévu de l’exposer dans le square Ninon-Valin, près du lieu de sa découverte. (Circuit Sur les hauteurs)

Au n° 31, maison du poète Joséphin Soulary (1815-1891), connu pour ce vers : « Tout bonheur que la main n’atteint pas n’est qu’un rêve » ; il a reçu le prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre ; médaillon à son effigie]. (Circuit Les gens de lettre)

Le quartier tire sa toponymie du patronyme de Jean Pierre Bissardon (1764 – 1816). Fils d'un fabricant de soieries, il est négociant en soie et député du Rhône en 1815.  C'est lui le propriétaire du « Clos Bissardon », qui était alors une importante exploitation maraîchère.  En 1850, les héritiers de Jean Pierre Bissardon vendent la quasi – totalité de leur propriété qui est alors morcelée. Les premiers immeubles de canuts font leur apparition et modifient ainsi l'urbanisme.  Le quartier a évolué : sa population est de plus en plus jeune et la classe moyenne supérieure s'y est développée. Pourtant le sentiment d'être dans un « petit village » perdure et l'histoire est présente, ne serait-ce qu'au niveau des constructions : les anciens immeubles de canuts et les maisons aux jardins suspendus de la partie « historique » qui ont valu au Clos Bissardon le surnom de « Petit Montmartre Lyonnais ».  (Hors TopoGuide®)