Les stèles portent les noms de 19 cheminots victimes de la guerre. Parmi eux, des résistants, à l’instar des communistes André Bernardeau, condamné et fusillé à Paris le 5 octobre 1942 ; Eugène Gréau, déporté NN au camp spécial d'Hinzert, probablement condamné par un tribunal spécial de Cologne ou de Breslau, détenu au bagne de Sonnenburg où il décède de maladie le 20 décembre 1943 (médaille de la Résistance) ; Pierre Leroy, mort à Auschwitz le 11 août 1942 (médaille de la Résistance). Alphonse Renaud, résistant gaulliste, déporté NN, meurt à Dora le 3 avril 1945. Sont également morts en déportation Raymond Paquet, le 15 juillet 1944 à Bremen (Brême)-Farge, Kommando de Neuengamme, et Henri Sorin, le 31 janvier 1945 à Neuengamme. Les autres noms sont ceux de cheminots tués par faits de guerre (mitraillage de leurs trains, bombardement du quartier de la gare le 7 juin 1944).