SAINT-MESMIN / Les Sources

Ce plan d’eau, d’environ 2 ha, d’origine privée, a été racheté par la commune dans les années 1990. Sa situation à proximité du bourg, avec son accès piétonnier sécurisé, offre aux familles une jolie promenade et aux sportifs un petit parcours d’entraînement. C’est aussi un lieu de pique- nique agréable. Une société de pêche donne la possibilité aux amateurs de s’adonner à leur passion.

Dernier affluent de la rive gauche de la Loire, la Sèvre Nantaise prend sa source dans les Deux-Sèvres à 215 m d’altitude et coule ensuite le long des départements des Deux-Sèvres, de la Vendée, du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique. Elle se jette dans la Loire à Nantes après un parcours de 136 km. Elle est la frontière naturelle entre la commune de Saint-Mesmin et plusieurs communes des Deux-Sèvres. Témoins d’une activité économique importante, plus de 140 moulins ou usines ont été implantés le long de la Sèvre Nantaise. Ils accueillaient des activités artisanales et industrielles très diverses : meunerie, tannerie, foulon, moulin à papier, filature, tissage, teinturerie… Pour la plupart, les moulins ont perdu leur usage originel et certains en accueillent de nouveaux : habitation, sites de pêche et parcours de canoë-kayak.

Dans la vallée de la Sèvre Nantaise, le bourg de Saint-Mesmin s’est installé à partir du XIII° à proximité de la forteresse médiévale qui porte le même nom. La gare, avec sa voie ferrée mise en service en 1871, permettait ainsi le transport de marchandises. Elle a large-ment contribué au développement économique de la commune au tout début du XIX°. Les deux foires emblématiques de la commune, représentées sur son blason, étaient celle des bestiaux sur la place du marché, et celle des marrons sur la place de l’église. Elles ont permis, jusqu’à leur déclin vers les années 1960, une vie locale riche d’échanges commerciaux.

Ce beau témoin d’architecture militaire médiévale fut reconstruit vers 1370 par Pierre de Montfaucon, au pied du ruisseau le Sevreau. A sa construction, le château était flanqué de 6 tours en fer à cheval, dont 2 réunies en châtelet, le tout protégé par un pont- levis. Puis, au XVe, un imposant donjon cylindrique, haut de 28 m, fut rajouté au Sud- Est. Il renferme ainsi au rez de chaussée une chapelle et aux étages supérieurs de vastes salles, desservies par un monumental escalier en vis. Le logis seigneurial médiéval a été remanié au XVIIIe pour en faire une grande salle d’apparat. On peut y découvrir de belles cheminées, en particulier celles de la cuisine. Depuis les années 1990, il bénéficie d'importants travaux de restauration, d'animations et de visites commentées.