Au coeur de Saint-Lô

Promontoire naturel de schiste découpé par les vallées du Torteron, de la Dollée et de la Vire, le rocher permet de contrôler ce point de rencontre stratégique de plusieurs routes ainsi que d’un fleuve navigable. L’on attribue à Charlemagne, lors de sa venue dans la région en l’an 800, les premières fortifications afin de protéger la ville des invasions normandes.

Installé dans un corps de ferme du XIXème siècle, le musée du Bocage Normand retrace l’histoire de l’agriculture dans le paysage typique de la Normandie. C’est un lieu d’approche vivant et pédagogique de la vie rurale. À proximité, se trouvent un parcours de santé dans le parc urbain et le centre aquatique de Saint-Lô Agglo.

La chapelle de la Madeleine est située à côté du Haras National, sur la route de Bayeux. Elle est le vestige d’une ancienne léproserie du XIVème siècle et fut classée au Monument Historique le 3 août 1974, puis restaurée entre 1988 et 1994. Un mémorial a été inauguré en mai 1995 en l’honneur des soldats des 29ème et 35ème divisions U.S qui ont libéré la ville de Saint-Lô en 1944. Des photos, des plaques commémoratives, des tableaux, des drapeaux et autres objets de collection y sont exposés. En saison estivale, l’édifice est ouvert pendant les week-ends.

Le Haras National est un magnifique ensemble architectural, de la fin du XIXème siècle, construit autour d’une cour d’honneur. C’est Napoléon qui promulgue le dépôt d’étalons à Saint-Lô en 1806. Ce site incontournable de la ville accueille visites guidées, expositions et spectacles en été.

Le Vallon de la Dollée doit son nom à la rivière qui traverse cette zone. En effet, cet affluent de la Vire, nommée “Dollée”, prend sa source au Hameau de la Roque à Saint-André-de-l’Epine. Vous pourrez y retrouver un parcours de santé ainsi qu’un “Parcours Initiation Jeunes” pour la pêche.

Au XIXème siècle, à l’initiative du Baron Mosselman et de sa société “Compagnie de la Vire”, la Vire fut canalisée pour transporter à moindre frais, et en grosse quantité, la tangue. Le projet était de mettre en communication toutes les rivières navigables du Cotentin jusqu’à Carentan, la canalisation de la Vire s’étend sur 21 kilomètres. En 1859, la baron fit un essai de pisciculture avec un dépôt de saumon du Rhin, des truites et bien d’autres dans la Vire, en vain.