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Notes et avis
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LE MARBRE DANS LA VILLE DE BAGNERES DE BIGORRE

Description

Nous vous proposons une visite à pied de 1h45 de Bagnères de Bigorre, cité des eaux depuis plus de 20 siècles et cité du marbre au 19ème et 20ème siècles, avec pour fil d'Ariane les usages du marbre de Campan, issu d'une carrière très voisine, située à Payolle, dans le Haut Adour.

Le parcours prévoyant de faire une courte visite dans l'hôtel de ville et les Grands Thermes, fermés entre 12h et 14h .
L'usage de cette application peut-être la première étape d'un parcours qui peut vous conduire au musée du Marbre des Anciens Thermes de Salut à Bagnères de Bigorre et également sur le site de la carrière de l'Espiadet de Payolle.

Utiliser de préférence le parking de la zone d'activité qui jouxte la mairie de Bagnères. Pour l'atteindre, prendre la direction de l'hôtel de ville puis faire le tour du Jardin des Vignaux, prendre à droite, en direction du Centre Commercial, Pôle Emploi... A l'extrémité de la rue Géruzet, se déporter sur la gauche, pour laisser votre véhicule au bord de l'Adour dans un emplacement à l'ombre pour la durée de la promenade.
Garder les yeux grands ouverts en direction des bâtiments de la ville, d'un sol pave, d'une fontaine ou d'une statue, car ce parcours à étapes, est loin d'être exhaustif dans la présentation des traces marmoréennes que compte la ville.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 26/07/2022
2.5 km
max. 555 m
min. 538 m
8 m
Styles : DécouverteEn ville
Publics : FamilleScolaire
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

26B Avenue Geruzet , 65200 Bagnères-de-Bigorre
Lat : 43.06767Lng : 0.15201

Points d'intérêt

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LES DÉCORS DE LA ZONE D'ACTIVITÉ

Vestiges d'une activité marbrière du 19ème S Au bord de l’Adour, nous sommes ici dans l’emprise de l’ancienne marbrerie hydraulique Géruzet née en 1825, emprise qui aujourd’hui, regroupe, zone d’activité, mairie, et supermarché. Des blocs de marbre, bruts d’abattage, décorent le parc, en mémoire du passé marbrier de ce site. Ils viennent pratiquement tous de l’Espiadet-Payolle, située à 19 km de Bagnères. S'approchant du bâtiment du centre des finances publiques, une vue plongeante permet de voir le réseau hydraulique souterrain, cordon énergétique réalisé dans le site pour desservir les turbines des différents ateliers de la marbrerie. Pour continuer : Sur cette zone d'activité, nous vous présentons la carrière de l'Espiadet et son marbre de Campan, fil d'Ariane de notre tour. La carrière de l'Espiadet La carrière produisit le marbre de Campan, marbre dont la formation remonte au dévonien (Ère Primaire - 350 MA) Cette carrière ouverte dès le 1er siècle par l'occupant romain, a fourni jusqu'à sa fermeture en 1986 près de 500 000 m3 de marbre qui s'est retrouvé dans le patrimoine mondial, encore visible ou déjà disparu. Elle devient, au 17ème siècle, la carrière royale de Louis XVI, dont l'usage exclusif de ses marbres servit aux multiples chantiers royaux (de Versailles, du Louvres, du Trianon …etc.) Cette longue histoire de 20 siècles, en a fait un des grands sites marbriers français avec un marbre aux coloris très diversifiés et fort apprécié des architectes. Nous vous les présentons en préalable, pour vous aider à son identification durant la promenade. Vert, rouge griotte, grand mélange, blanc irisé, Isabelle, rosé, gris… Pour continuer : Tournez le dos à l'Adour et franchissez la limite entre zone d'activité et parc de la mairie pour atteindre notre RDV devant l'escalier de la mairie.

26B Avenue Geruzet 65200 Bagnères-de-Bigorre
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LA MAIRIE DE BAGNERES

La villa Saint Michel, demeure du marbrier devenue, hôtel de ville. Cette bâtisse est réalisée durant le second Empire, en 1856 par Léon Géruzet, dans le périmètre des 4 ha de la marbrerie dont il a hérité en 1856 de son père Aimé Géruzet. Ce dernier, avait repris en 1829, l'activité marbrière de son beau-père, Jean Bernard Costallat débutée en 1810, et devint alors, l'initiateur incontesté du succès marbrier de la ville. Avec ses 280 employés, la marbrerie fut la tête de pont de l'aventure industrielle qui réussit à placer la ville au 1er rang des villes marbrière, avec 8 marbrerie et 8 moulins convertis en ateliers de sciage. En 1875, 900 bagnérais vivaient directement ou indirectement du travail du marbre. Dans le jardin à l'anglaise qui entoure la demeure, avec son bassin de marbre, nous croisons de multiples arbres d'essences rares, plantés il y a 150 ans. L'escalier en lumachelle, bordé de ses 2 fontaines sculptées, conduit au perron de la demeure. Jetez un œil attentif aux murs extérieurs, de marbre revêtus, intégrant des cartouches décoratifs. L'accueil de l'hôtel de ville saura vous dire si la salle des mariages est visibles. Cet ancien salon de la demeure, présente dans sa cheminée, son mobilier ou ses panneaux muraux, un marbre "griotte rouge foncé de l'Espiadet" et un marbre "vert Maurindes Alpes", tous deux mêlés dans un travail d'ébénisterie remarquable. Chacune des pièces de la demeure compte des cheminées en marbre (Carrare, Campan, Sarrancolin ou vert Maurin ...) toutes également sorties de la marbrerie voisine. Dans les deux colonnes de l'entrée du parc, rappelant le nom de la villa, le "rosé de l'Espiadet", associé à une lumachelle grise, vous accueillent dans l"Antre" du marbrier. Pour continuer : Sortant du parc de la mairie, traverser en diagonale le jardin des Vignaux vers la gauche. Un quiz vous attend devant devant la Danaïde d'Alphonse Saladin, sculpture en blanc de carrare, datée de 1914.

28 Place des Vignaux 65200 Bagnères-de-Bigorre
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FONTAINE DANAÏDE

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ÉGLISE SAINT VINCENT

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LE BUSTE D'ALFRED ROLAND

LE TROUBADOUR DE BAGNERES Admirez l'allure de ce magnifique socle monolithique en "marbre grand mélange de Camapn", sur lequel trône le buste en blanc de Carrare d'Alfred Roland, ce personnage si cher à la population bagnéraire. Faites en le tour pour voir les effets d'une exposition de plus d'un siècle aux intempéries. Ce buste fut réalisé en 1889 par J Escoula, l'un des sculpteurs disciples de l'école de sculpture bagnéraise évoquée lors d'un prochain arrêt. Alfred Roland, fonctionnaire des impôts parisien, et compositeur, muté en 1832 à Bagnères, partit, dès 1838, avec un orphéon d'une quarantaine de choristes bagnérais dans un périple romanesque qui les conduisit à se produire devant toutes les cours d'Europe. Puis, après quelques repos, repartit en 1845 dans un périple oriental tout aussi impressionnant. Après cette période de 17 ans durant laquelle il conduisit le groupe, où il vit mourrit 6 de ses choristes en voyage et en vit 8 d'entre eux renoncer à l'aventure, Alfred Roland laisse de nombreuses œuvres musicales. Parti de rien, il a su bâtir un véritable folklore pyrénéen qui dépasse aujourd'hui, très largement les limites des seules Hautes Pyrénées et fait la fierté des Bagnérais. Le Totem voisin détaille les destinations atteintes et les cours royales visitées, par les diligences de l'Orphéon d'Alfred Roland. Pour continuer, tournant le dos à l'église, prendre tout de suite à droite, la rue des Thermes. Arrivé au premier croisement, nous avons à gauche la rue de la Fontaine et à droite la place de Strasbourg. Prendre à droite sur le trotoir de droite, car c'est au n°20 de la place que se trouve notre prochain arrêt.

18 Allée des Coustous 65200 Bagnères-de-Bigorre
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UNE PORTE DE DEMEURE DU DÉBUT DU 18ème SIÈCLE

Un encadrement de porte en marbre de Campan de 3 siècles. A l'extrémité de cette place de Strasbourg, nous apercevons une superbe demeure à colombages (ou plus justement "à pans de bois" du fait de l'existence de ses étages) qui naquit au Moyen Age, mais qui prit de la hauteur une première fois au 16ème siècle, puis une seconde fois au 17ème siècle. Sur cette place, arrêtons-nous devant le n°20. Cette demeure de la fin du 17ème, qui faisait face aux fortifications de la ville, présente un encadrement de sa porte d'entrée en marbre rouge et en grand mélange de Campan. Le choix du matériau de la porte d'entrée marquait à cette époque-là, l'importance de la famille qui demeurait en ce lieu. 300 ans plus tard, son état nécessiterait assurément un rajeunissement. Pour continuer, tournant le dos à la maison à pans de bois, revenir sur la rue des Thermes et la reprendre à droite en direction de la Halle couverte et du point rendez-vous aui se trouve à 80 mètres au delà de la halle.,

20 place de Strasbourg 65200 Bagnères-de-Bigorre
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CLOITRE SAINT JEAN

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GRANDS THERMES

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LA VILLA MIMOSA

L'architecture dans la ville Non loin de la fontaine Soubies de Maurice Journés de 1876, nous nous trouvons en face de la villa Mimosa aux volets bleus, exubérante et fortement décorée, elle est de ce style d'architecture thermale, du 19ème siècle romantique, qui marqua le plus l'architecture de la ville. Quatre colonnes en marbre de Campan grand mélange en décorent le rez de chaussée. Dès la Renaissance, les eaux chaudes de la ville amenèrent, nombre de visiteurs de haute naissance ou de l’aristocratie du royaume. Aussi, de belles demeures, encore visible, virent le jour dans la ville qui permirent de les accueillir pendant la durée de leurs soins: Maison Jeanne d'Albret (16ème), maison d'Uzer (17ème) ou maison Romme (18ème)...etc. Bagnères, si proche de la nature et des Pyrénées mythiques, composantes si chères à l'esprit du Romantisme, attira les nouveaux bénéficiaires du boom économique du 19ème siècle qui laissera le plus de réalisations de style Empire, telles; l'hôtel de ville ou la maison Cassou... que nous verrons plus loin. Pour continuer, on traverse la place des Termes pour revenir du côté des Grands Thermes; le prochain rendez-vous est au pied de la statue de la muse bagnéraise

22 place des thermes 65200 bagneres de bigorre
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LES JARDINS DES THERMES

Des promenades et un musée à l'air libre de la sculpture bigourdane. Dans le premier quart du 19ème, les contreforts du mont Bedât qui tombent sur Bagnères, furent remodelés et aménagés en un lieu de promenade pour les "baigneurs" en soins. Des massifs furent réalisés, qui, depuis cette époque, sont annuellement fleuris par la ville pour l'accueil des visiteurs. Des lacets mènent à un kiosque refait en 1906 qui était un lieu de spectacle dès le milieu du 19ème de chant lyrique ou de chant choral, et la pente herbeuse, se transforma en véritable musée à ciel ouvert, accueillant les sculptures en marbre de Carrare des femmes célèbres qui marquèrent la ville. Ces sculptures furent réalisées par les disciples de l'école municipale de dessin et de modelage de Bagnères qui fut ouverte en 1862 à la demande de Léon Géruzet, membre du conseil municipal. Il recruta le maître, Maurice Journés, qui laissera 2 magnifiques fontaines sculptées, mais la guerre franco-prussienne interrompit son activité de 1870 à 1896. Cette école formera en quelques années de grands sculpteurs bigourdans, Escoula, Desca, Mathet, Mengue, Guardy, Michelet...et chacun d'entre eux participa à la décoration de l'espace public de la ville. Avancez dans la direction de l'entrée du tennis club pour voir la "jouvence" de Popineau de 1930 qui deviendra le symbole du thermalisme bagnérais et observez bien le bassin où vous retrouvez un dallage fait exclusivement fr faciès de Campan. Pour continuer, sur l'autre trottoir de la rue Alsace Lorraine, après âtre passé au pied de la demeure qui abritait l'impératrice durant ses soins, vous trouverez l'accès à la médiathèque où se situe notre prochain rendez-vous.

8 Allée Fernand de Cardaillac 65200 Bagnères-de-Bigorre
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LA MEDIATHEQUE DE BAGNERES

L’Athènes des Pyrénées. La mode des soins en station thermale, née dès le 17ème siècle atteint à la fin du 18ème siècle une dimension étonnante dans toute les villes d’eau de l’Europe. Familles royales, aristocrates, artistes, écrivains, musiciens sacrifièrent alors, très largement, à cette mode de villégiatures dans ces villes de repos. La ville de Bagnères en bénéficia et devint alors le cœur de rencontres et d’une agitation intellectuelle qui conduisit à la gratifier du surnom de l’Athènes des Pyrénées. Le Totem voisin rappelle les célébrités françaises qui participèrent à cette vie intellectuelle de Bagnères et à l’animation des salons de discussion et des cabinets de lecture de l’époque. Cette médiathèque édifiée en 1977 qui contient toutes les importantes donations faites à la ville, bénéficia d’une décoration de ses extérieurs sous le signe du marbre. Une sculpture en marbre gris de l'Espiadet, « Payolle », lieu de l’extraction du marbre, signée de Pierre Weber fut érigée en 1977 devant l'entrée, plus loin, un monument commémoratif événements d'Algérie, fut également réalisé dans un bloc de marbre brut rosé de Campan. Des baignoires en marbre blanc agrémentent les abords de la médiathèque et le pavement du "parvis" propose une alternance d'incarnat rouge de Caunes Minervois, avec des marbres gris et verts de l’Espiadet. Pour continuer : Sortez sur la rue Alsace Lorraine admirez sur le trottoir d’en face, l’équilibre et la symétrie d’une maison de style empire, avec son jardin sur rue. Le fronton avec l’œil de bœuf est une pratique constructive de cette deuxième moitié du 19ème siècle. Prendre à gauche jusqu'au croisement, lieu de notre prochain rendez-vous.

Place José Cabanis 65200 Bagnères-de-Bigorre
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QUIZ :

La Maison CASSOU Cette maison réalisée durant le second Empire rassemble tous les codes de la construction de cette époque, symétrie, simplicité, rigueur et équilibre. Une baie circulaire sur son fronton, constitue un point de jour central pour la maison. Quel est le nom de ce type fenêtre ? Correct : Œil de bœuf Incorrect : Oculus car réservé aux ouvertures en plafond et non murales. Incorrect : Hublot Terme plutôt réservé à l’architecture navale. Pour continuer : Traversez avec précaution, car notre chemin emprunte, en direction de l'Adour, la petite rue Alfred Roland, en face, où se situera notre prochain rendez-vous

1 Allée Tournefort 65200 Bagnères-de-Bigorre
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L'EGLISE SAINT MARTIN

Une école du 19ème siècle. Cette église de style néo-gothique, convertie en cinéma, était jadis, le lieu de culte de la congrégation des « filles de Nevers » qui vint s'installer à Bagnères dans le dernier quart du 19ème siècle. Ces sœurs, venaient pour se consacrer à l'enseignement ménager des filles de Bagnères. Cuisine, couture, blanchisserie et gestion du foyer, faisaient partie du programme. Cet enseignement, né en Europe dans le dernier quart du 19ème, avait une ambition émancipatrice pour les femmes de « bonne famille » ou de condition plus modeste. La façade de l'église en brique et son porche souligné par quatre colonnes en marbre griotte rouge de Campan, sont les seuls restes visibles de cette ancienne présence conventuelle disparue durant l’année 1962 ... Plus loin, dans la rue Paul Bert, les entrées de l'école Jules Ferry et du collège Victor Duruy ont choisi lors de leur construction en 1903, une architecture analogue. Pour continuer : Suivre la rue Alfred Roland qui deviendra rue Paul Bert après le croisement. Avancer jusqu'à l'Adour puis prendre à gauche vers le pont du stade en face de l'ancien tribunal d'instance, où se trouve notre prochain RDV

20 Rue Alfred Roland 65200 Bagnères-de-Bigorre
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LE BIEF DE LA MARBRERIE DE GERUZET

L’Adour, le « cordon énergétique » de Bagnères. Ce fleuve, lorsque il traverse Bagnères, pour se jeter dans l’Atlantique 300 km plus loin, a un régime torrentiel, il rassemble déjà les eaux des 3 Adours, de Gripp, de Payolle et de Lesponne. Des dérivations de ses eaux existent : l’Adourette à l’Est, dérivation naturelle qui servait les jardins, les moulins et les scieries de cette zone hors de la ville et le Capagaou à l’Ouest, creusée au moyen âge pour servir avec ses multiples dérivations, la ville de Bagnères et le pied de ses fortifications. En 1771, on comptait, au cœur de la ville, 12 moulins, foulons ou martinets alimentés par ces dérivations, ainsi que par les eaux de l’Anou, affluent de l’Adour qui traverse Bagnères. Le 19ème vit alors, de grandes entreprises comme la marbrerie Géruzet se brancher directement sur l’Adour au risque de vivre de graves destructions lorsque pluies et fonte des neiges s’alliaient pour provoquer des débordements dévastateurs. Depuis ce pont, outre les truites paisibles de la réserve, vous verrez, en aval, une haussière remontant le niveau de l'eau de l’Adour, tout en calmant sont régime et sur la gauche la grille de protection de l'entrée du bief, canal d'alimentation des turbines de la marbrerie Géruzet. Ce canal, dans le réaménagement de la prise d’eau, réalisé après l'inondation dévastatrice de 1875, était découvert et parallèle à l'Adour, Il fut recouvert en 1899. Pour continuer : Avancer dans la direction du pont de pierre, puis descendre tout droit, le long des vestiges de l'arrivée du Bief dans le périmètre de la marbrerie. Traversant le parking du supermarché, vous rejoindrez le point de RDV

4 Place Docteur Charles Lacoste 65200 Bagnères-de-Bigorre
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LA MARBRERIE DE GERUZET

Les vestiges industriels de la marbrerie hydraulique Géruzet. La gravure de 1834 de l'atelier de tournage de la marbrerie (photo 1), montre des établis en marbre de 30 cm d'épaisseur, des poulies, des courroies, et des tours alignés sous les arbres de puissance, et rappelle le fonctionnement des ateliers hydrauliques du 19ème siècle. L'eau amenée par le bief, met en rotation une turbine et l'axe vertical visible sur la photo 2. En son sommet un renvoi d'angle met en rotation l'arbre de puissance horizontal de l’atelier, équipé d'autant de poulies que de machines à servir. Une courroie débrayable envoie ensuite le mouvement sur l'axe de chacune des machines. En 1904, l'avènement de l'électricité conduisit l'entreprise à installer sur le réseau d’amenée de l’eau, deux turbines de production d'électricité (Photo 3) avec le local de l’alternateur voisin et à électrifier tous ses ateliers. Cet investissement lui assurera l'autonomie jusqu'en 1946 date de la création d'EDF. Cinq vues du 1er quart du 20ème siècle montrent l’atelier d’assemblage de la marbrerie, l’atelier de polissage, l’atelier de sciage intérieur, le site de stockage et de sciage extérieur, le parc des blocs. La marbrerie comptait, en outre, le bâtiment administratif, un atelier de mécanique (outillage) doté de sa forge et un ancien foulon. Pour continuer : Notre périple dans Bagnères, l’ancienne ville du marbre, s'achève et nous gageons que ce premier contact avec le marbre des Pyrénées, conduira bientôt vos pas vers le musée du marbre installé à l'extrémité du vallon de Salut, dans les anciens thermes de Salut.

32 Rue Paul Mathou 65200 Bagnères-de-Bigorre
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Auteur de la donnée

3 Allée Tournefort 65202 Bagnères-de-Bigorre France

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