Parcours découverte de Montoire-sur-le Loir

Il fut fondé en 1427 par Louis de Bourbon, comte de Vendôme. Les arcades sont surmontées de deux étages en pans de bois. Un vaste bâtiment renfermait au rez-de-chaussée le réfectoire. Au premier étage se trouvaient les cellules des moines. Subsistent, à l’intérieur de ce bâtiment magnifiquement mis en valeur par une restauration terminée en 2004, des peintures murales du XVème siècle représentant notamment Saint Augustin enseignant à ses moines les arbres fruitiers et les oiseaux. L’église se trouvait à l’emplacement de la rue actuelle. Le collatéral nord de cette église abrite aujourd’hui le musée Musikenfête.

L’ancien couvent des Augustins a été vendu comme bien national en 1791. En 1804, il est affecté au casernement d’une garnison qui prend, en 1850, le nom du général de Marescot, enfant du pays, inspecteur général de l’armée du génie. En 1921 s’installe une compagnie militaire de colombophilie. 1961 marqua l’abandon définitif par les militaires des bâtiments et des bords du Loir après 130 années de présence.

La fondation de la paroisse Saint Laurent entourée de l’ancien cimetière, date vraisemblablement du XIème siècle. Désaffectée en 1750, l’église fut utilisée sous la Révolution par la « société populaire ». Ses ruines sont classées monument historique. Les vestiges de l’église se trouvent à gauche au fond du cimetière.

Ils ont été creusés dans la seconde moitié du XIVème siècle par Jean VI de Montoire. En demi-cercle, ils protégeaient la ville neuve. Rétrécis en 1803 et plantés d’arbres afin de construire une zone de verdure et de calme, ils seront comblés en 1962.

Avec ses bâtiments du XVIIème siècle aux belles proportions, la tour octogonale du XVIème siècle, mérite un arrêt prolongé ! Deux cadrans solaires ouvrent les façades. Les fenêtres ont conservé en partie leurs vitres anciennes et des balustrades en fer forgé aux dessins gracieux. Hôpital Antoine Moreau Les services administratifs de l’hôpital et de la maison de retraite occupent une maison du XVIème siècle qui appartenait à l’abbé Moreau (1625-1702) fondateur de la Communauté des Sœurs de la charité. La mairie a occupé ces lieux jusqu’en 1969.

Hôtel particulier du XVIIIème siècle puis hôtel de ville depuis 1970. Les armes sur le blason de Montoire : d’argent à un lambel à 6 pendants de sable, apparaissent pour la première fois en 1215, sur le sceau de Jean 1er de Montoire. Le lambel est une brisure, c’est-à-dire une modification apportée à des armes pour distinguer la branche cadette de la branche principale de la famille. Le sable, en héraldique, est la couleur noire.

Plusieurs fois détruite et reconstruite, sa façade est du XVème siècle. C’est la troisième église paroissiale après Saint Oustrille et Saint Laurent des Varennes. La nef centrale, de style gothique flamboyant, flanquée de deux nefs latérales ainsi que le chœur actuel datent de 1859. Les vitraux ont été créés entre 1898 et 1908. L’orgue, acheté d’occasion, date de 1859. L’église, incendiée plusieurs fois, a connu plusieurs remaniements.

Inauguré en 1913, le kiosque à musique fut implanté à l’emplacement d’un bassin circulaire, alimenté par une source captée sous le château féodal. La place Clemenceau s’appelait à l’époque « la grande place ». Depuis des temps immémoriaux, cette esplanade accueille le marché de la ville, sous le regard bienveillant de son château et de son église.

Cette maison, dite aussi du bailli, est un magnifique hôtel seigneurial du XVIème siècle. C’est la demeure la plus ancienne de la place. Les fenêtres et lucarnes sont surmontées de frontons sculptés. Elle appartient quelques années au peintre paysagiste Charles Busson né à Montoire en 1822. La maison voisine « l’Hôtel des trois rois » et son cadran solaire, porte une inscription latine que l’on peut traduire ainsi : « Ici-bas, rien ne sert d’acquérir des droits certains par ses mérites puisque le soleil luit aussi bien pour les méchants que pour les bons ». Cette devise vindicative était adressée au propriétaire de la Maison Renaissance qui avait les faveurs du Roi. La Maison Renaissance se visite pendant la saison touristique.

Il est né dans cette maison le 22 novembre 1804. Professeur de dessin au collège de Vendôme et cofondateur de la société archéologique, littéraire et scientifique du vendômois.

A signaler quelques belles maisons à pans de bois, dont la boucherie seigneuriale (jusqu’en 1663) ; le temple protestant (la maison en pierres sculptées).

D’abord établi dans la rue Saint-Denis, il fut transporté en 1663 sur une partie de l’emplacement du prêche des protestants rue du Boël. En 1758, il fut transféré à nouveau rue Saint-Denis. C’était un entrepôt pour le sel de la gabelle, impôt créé en 1342 et payé jusqu’en 1790.

Cette chapelle est dédiée à Saint Gilles, abbé bénédictin du VIIème siècle. Retiré dans une forêt, il vivait en ermite, se nourrissant du lait d’une biche apprivoisée. Il est vénéré pour guérir les maladies nerveuses des enfants. La chapelle faisait partie d’un prieuré dont le poète Pierre Ronsard eut la charge au XVIème siècle. Au chevet, les modillons sont caractéristiques de l’art roman. Dans l’édifice, l’ensemble des fresques est une œuvre majeure de la peinture romane en France. Ces fresques se singularisent par la représentation de trois grands Christ en majesté. Prendre les clés et régler le droit d’entrée au musée Musikenfête (Quartier Marescot).

Le château dont le donjon primitif a été édifié au XIème siècle, couvre, sur un éperon naturel, une superficie de 45 ares. Son démantèlement eut lieu en 1594 sur l’ordre d’Henri IV.

En 1860, l’eau du bassin captée au pied du château rejoignait la fontaine de la grande place après avoir traversé le Loir.

Première église paroissiale construite au XIème siècle agrandie au XIVème siècle, vendue comme bien national sous la Révolution. Elle fut sauvée du démantèlement en 1950.

La maison Taillebois, date de la Renaissance. Elle possède une remarquable cheminée dont les sculptures représentent un jeu de quilles. L’énorme boule qui surplombait le toit est tombée en 1915.