Du Tour d'Horloge au square Rémy Callot

Son nom évoque le temps de travail des mineurs.Il est constitué du terril et d’un bois en contrebas ainsi que plusieurs petits plans d’eau, un bel étang, des fossés aménagés ou apparus naturellement suite à de nombreux affaissements miniers, un ensemble de petits chemins entremêlés.Le site comprend :-une partie municipale : l’entrée au niveau du parking, l’étang principal, la plaine et les jeux-un Espace naturel sensible départemental à l’approche du terril où se trouve une biodiversité remarquable et protégée par EDEN 62*.-le terril 107 communautaire, de l’ancienne fosse 4, inclus aujourd’hui dans la Chaine des terrils, classée pour son caractère historique et pittoresque. Il n’y a pas d’accès aménagé mais des accroches. Il est reconnaissable de loin par sa forme conique recouverte d’arbustes qui lui donnent des allures de colline verdoyante.

Le château devient la mairie en 1934. Depuis le jardin public, on peut voir le vitrail situé dans la montée de l’escalier. Les 2 symboles de la ville d’autrefois sont représentés : l’agriculture et l’extraction minière. L’hôtel de ville fait partie du Bassin minier Patrimoine mondial UNESCO. Classé Monument Historique en 2009, son salon d’honneur et le grand vitrail en sont les points d’intérêts majeurs. Il est entouré d’un très beau parc.

Sa construction débute en 1702, dans un style baroque d’inspiration espagnole. La tour carrée est édifiée, dans un premier temps, pour servir de mausolée au prince d’Epinoy. L’église est achevée en 1732. Pendant la Grande guerre, elle abrite les blessés et devient point d’observation. Classée Monument historique en 1921, elle est utilisée pour les offices religieux et accueille aussi des évènements culturels. L’orgue de 1847 a été restauré récemment. Plusieurs tableaux sont inscrits Monument Historique et font l’objet d’un programme de restauration cofinancé par l’Etat et le Département.

Rémy Callot (1926-2001) Il travaille comme agent commercial pour les Houillères mais prend aussi des cours d’arts plastiques. L’œuvre de cet artiste amateur est reconnue aujourd’hui dans le monde de l’art brut. Il a orné les palissades de son jardin de grandes mosaïques représentant la nature, des animaux mythologiques… A sa mort, sa maison est détruite mais les palissades sont sauvegardées. Les fresques sont visibles de la rue. Il a réalisé, par ailleurs, des céramiques, inspirées de ses divers voyages, qui sont conservées dans des malles et exposées à certaines occasions. Un square est en cours d’aménagement là où il a vécu.