TCG - De Beaumont-Hague à Cherbourg-en-Cotentin

C'est une réserve d'eau de 400 000 m3 devant alimenter en cas de besoin l'usine de retraitement.

Composées de gneiss (cristaux de mica, quartz et feldspath), elles figurent parmi les plus hautes falaises d'Europe continentale. Le Nez des Voidries culmine à 128m. A son pied, se trouvent des grottes, dont l'accès dangereux est réglementé. Le Nez de Jobourg (59m d'altitude) est une réserve ornithologique depuis 1966, gérée par le GON (Groupe Ornithologique Normand). Au plus fort de la contrebande avec les îles anglo-normandes (jusqu'à la fin du XIXème), les grottes de Jobourg servaient de repaire et de cache pour les fraudeurs.

Bien abritée au pied des falaises, c'est une charmante plage de galets et de sable fin très appréciée des connaisseurs. Son nom provient "d'écaler le grain", activité exercée au moulin qui se trouvait dans l'anse autrefois.

Ce village tire son nom d'une légende : Gargantua, le géant, serait venu dans la région pour visiter les îles. Un gravier le gênait dans sa botte, il l'ôta et le petit caillou tomba. Ce gravier serait, dit-on, le gros rocher que l'on peut apercevoir au pied des maisons.

La station de sauvetage de Goury a été créée en 1870, pour porter secours aux naufragés. Elle fait partie de la SNSM (Société Nationale de Sauvetage en Mer). Le bâtiment est équipé de 2 voies de lancement. Le canot de sauvetage insubmersible «Mona Rigolet» possède deux moteurs de 400 CV chacun.

En 1837, la construction du phare est terminée. Sa tour est en granit et mesure 48m. Deux gardiens y assuraient la veille en permanence. En 1971, le phare est électrifié puis automatisé en 1989.

C'est l'un des plus petit port de France. D'une surface utile d'environ 8 ares, son ouverture entre les jetées est de 11 mètres et ne peut abriter que de modestes barques de pêcheurs. Il demeure le vivant témoignage du corsaire napoléonien François-Médard Racine, natif du Cotentin, qui en avait fait son mouillage.

Jardins créés par les amis du poète qui vivait non loin de là, ce lieu est classé "Jardin Remarquable". Le promeneur y découvre une nature délicatement arrangée, où les végétaux font écho aux poèmes et citations de Prévert (ouvert de Pâques à octobre).

C'est l'un des plus anciens ports de la région, exploité depuis l'Antiquité. Deux voies romaines le reliaient à Valognes pour l'une , et à Port-Bail sur la côte ouest du Cotentin pour l'autre.

Construite entre 1878 et 1881. Son armement était constitué de trois canons et six obusiers. Elle a subi de nombreux dommages lors de la dernière guerre mondiale.

La Goule de Braye est une plage de sable publique surveillée très prisée des Cherbourgeois. Elle propose un espace de loisirs d’1,5 ha de gazon et une zone de landage composée d’ajoncs d’Europe, de saules blancs et de pins. Elle est équipée d'une grande aire de jeux et de sanitaires. A proximité du fort de Querqueville, se trouve l’École des spécialités du Commissariat des armées (ESCA), école interarmées de la Manche, installée sur un ancien aérodrome de la Marine française.

En 1852, après la décision de Napoléon III de faire arriver le chemin de fer jusqu'à Cherbourg, le conseil municipal décide d'édifier face à la rade, un monument en l'honneur de Napoléon 1er, créateur du port militaire qui continua les travaux de construction de la digue et d'une batterie en son centre.

La construction d'une batterie est décidée en 1693 suite à la bataille de la Hougue et à la destruction des trois navires de l'amiral de Tourville dans la baie de Cherbourg. Le 7 août 1758, elle maintient au large, sous un feu, les Anglais qui débarquent le lendemain à Urville et ravagent Cherbourg. Cette défense devient inutile au XIX ème siècle avec la fortification progressive de la rade, elle devient sémaphore. Après plusieurs vies, le bâtiment appartient maintenant à la Ville.

Le port de l'Epi est un port secondaire. A l'origine, il est utilisé pour abriter les barques des pêcheurs locaux. Depuis les années 2000, les vieux gréements y trouvent un abri privilégié.

Le pont tournant eut une histoire mouvementée: construit entre 1738 et 1742 en même temps que le bassin, il est détruit en août 1758 par les Anglais et reconstruit en 1764. Détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, il est reconstruit en 1958.