SAINTE-CROIX-DU-VERDON - Balade sensorielle à vélo

Vue panoramique sur le lac de Sainte-Croix, et son village du même nom.

Autrefois un bassin s’épanouissait en une débauche de parcelles colorées encadrant la forêt sombre des Iscles. Il formait une entité originale et vivante. C’était une oasis parce que l’eau y abondait. Ses terres étaient travaillées avec soin ses « salles vertes » aux ramures fraîchement coupées continuaient à accueillir les bals en plein air lors des fêtes patronales. Elle attirait et retenait les amoureux de grands espaces, de joies simples « La vallée du Verdon avant le lac de Lucette Poncin »

L’île de Costebelle dans le lac de Sainte-Croix est le seul sommet resté visible après la mise en eau du lac de Sainte Croix en 1974.

Autrefois, Les Salles sur Verdon était un petit village agricole et rural typique du Haut-Var qui coulait des jours paisibles au fond de la vallée. Mais en 1973 il fut sacrifié à la production de l'électricité et disparu sous les eaux de retenues du barrage de Ste Croix. Le village fut entièrement détruit puis reconstruit en 1970 au bord du nouveau lac, les habitants gardent un souvenir amer de cette période ou leur passé a disparu sous les eaux du lac.

En montant sur la route de Montagnac vous aurez une vue imprenable sur le village de Roumoules, perché sur son petit mamelon.

En voilà un qui a tout compris au charme et à la douceur des hivers provençaux. Migrateur, le busard Saint-Martin passe l’été en Scandinavie, mais se replie sous nos contrées quand viennent les frimas. Il est alors avec la buse, le seul grand rapace de jour à fréquenter le ciel Riézois. Quand la buse plane en cercle assez haut dans le ciel, les busards volent à quelques mètres du sol suivant, d’une manière caractéristique, le profil des faibles et doux reliefs qui habillent les plateaux de Riez.

Certains ne connaissent ce village que sous le nom de Montagnac les Truffes. Il était un important centre commercial trufficole avec un passé glorieux, essentiellement pendant les années de 1815 à 1940. De mi-novembre à mi-mars un marché quotidien s’instaurait et avec l’apport des communes voisines, 700 à 1000 kilos de truffes fraîches étaient expédiées dans toute la France, surtout au Périgord ainsi que dans beaucoup de pays d’Europe et en Russie.