MOUSTIERS-SAINTE-MARIE - Le Tour du lac de Sainte-Croix

Moustiers-Sainte-Marie est un village de caractère provençal qui affiche une histoire et un riche patrimoine architectural

En toutes saisons, Moustiers vous offre de magnifiques promenades que cela soit au coeur du village avec son patrimoine architectural étonnant, ses fontaines, ses ruelles pittoresques.

Véritable capitale de la faïence, Moustiers perpétue depuis le XVIIᵉ siècle un art qui a fait sa renommée mondiale. Quatorze ateliers et vingt-deux boutiques maintiennent vivante une tradition d’excellence. Du modelage à l’émaillage, chaque geste répète les savoirs d’autrefois. Peintes à la main dans les bleus de cobalt, les pièces dévoilent oiseaux, arabesques et paysages. Ici, la terre s’anime sous la lumière du Verdon.

Classé Plus Beau Village de France depuis 1981, Moustiers-Sainte-Marie charme autant par son décor que par son savoir-faire. Entre les falaises protectrices, les ateliers de faïence perpétuent un art séculaire. Les ruelles dévoilent chapelles, fontaines et passages voûtés, témoins d’un passé vivant. Ici, chaque pierre raconte la rencontre entre nature, artisans et histoire.

La renommée de Moustiers ne tient pas seulement à son site, aussi exceptionnel soit-il. Pour de nombreux connaisseurs, Moustiers est synonyme d’art de la faïence et les pièces anciennes “en Moustiers”, qui comptent parmi les plus fines faïences de France, sont extrêmement recherchées des connaisseurs. De nombreux musées, de nombreux châteaux ou maisons aristocratiques possèdent une ou plusieurs pièces anciennes de Moustiers. On peut en admirer au Musée de Sèvres, au musée de Lyon, au Louvre.

Moustiers-Sainte-Marie puise ses racines dans une étroite relation entre l’homme et le milieu. Le village entouré de collines en restanques plantées d’oliviers se situe aux portes des Gorges du Verdon. Moustiers a posé ses maisons et ses ruelles animées dans l'échancrure d'un rocher. Connu et reconnu pour sa production de faïence Classé un des plus beaux villages de France. Le site est bâti en amphithéâtre à 630m d'altitude au milieu de paysages exceptionnels et de deux pitons rocheux.

La Maïre est l’un des principaux affluents du lac de Sainte Croix. Elle nait de la confluence des ravins de Notre Dame et du Riou à Moustiers Sainte Marie. . De nombreux gros arbres dépérissant sur la ripisylve constituent un risque important pour la circulation de la Maïre et pour la ripisylve. Opportunément chaque année on retire de gros sujets du cours d’eau ou bien on procède à un abattage préventif. Le défaut d'entretien pourrait générer des conséquences majeures pour les ouvrages (ponts, digues).

Le chevreuil est le plus petit des cervidés européens. Le chevreuil apprécie les milieux variés où se mêlent forêts de feuillus et terrains découverts. Il apprécie les lisières et le bocage lui convient bien, ce qui ne l’empêche pas d’être présent aussi dans les zones de cultures. Le chevreuil est un excellent coureur, sauteur et même nageur ! Il est actif surtout le soir et la nuit. Les mâles sont solitaires, les femelles accompagnent leurs faons (1 ou 2, parfois 3) pendant un an.

Contrairement à la majorité des membres de la famille des corvidés, le Geai des chênes a un plumage coloré qui attire l'attention. Le Geai des chênes est un oiseau forestier en période de reproduction. Dans sa large aire de répartition, il occupe tous types de forêts. En Europe occidentale, c'est avant tout un oiseau de plaine ou de moyenne montagne et sa préférence va aux forêts de feuillus, chênaie-charmaie et hêtraie. Le Geai des chênes est une espèce commune, non menacée.

Moustiers-Sainte-Marie puise ses racines dans une étroite relation entre l’homme et le milieu. Le village entouré de collines en restanques plantées d’oliviers se situe aux portes des Gorges du Verdon. Moustiers a posé ses maisons et ses ruelles animées dans l'échancrure d'un rocher. Connu et reconnu pour sa production de faïence Classé un des plus beaux villages de France. Le site est bâti en amphithéâtre à 630m d'altitude au milieu de paysages exceptionnels et de deux pitons rocheux.

Depuis le sentier vous aurez un point de vue sur le Grand Margès culminant à 1560 m avec son auréole de nuages il ressemble tôt le matin à un volcan fumant. Depuis son sommet c’est un magnifique belvédère sur les gorges et le lac de Sainte Croix. Vous apercevrez à ses pieds le Village d’Aiguines.

L’île de Costebelle ou la colline dominant le village englouti dans le lac de Sainte-Croix est visible depuis le sentier cette île est le seul sommet resté visible après la mise en eau du lac de Sainte Croix en 1974.

Au loin vous apercevrez l’entrée des gorges du Verdon et au-dessus les sommets du Chiran, du Grand Mourre et du Mourre de Chanier.

Le Chamois est un ongulé ruminant de la sous-famille des Antilopes, les Rupricaprinae. Il est strictement diurne et vit entre 300 et 3000 mètres d'altitude dans les Alpes et Pyrénées. Il aurait pour patrie d'origine la Grèce septentrionale ou la Thrace. Il n’est pas rare d’en voir au milieu des champs de lavande en bordure du plateau. (voir photo)

Autrefois, Les Salles sur Verdon était un petit village agricole et rural typique du Haut-Var qui coulait des jours paisibles au fond de la vallée. Mais en 1973 il fut sacrifié à la production de l'électricité et disparu sous les eaux de retenues du barrage de Ste Croix. Le village fut entièrement détruit puis reconstruit en 1970 au bord du nouveau lac, les habitants gardent un souvenir amer de cette période ou leur passé a disparu sous les eaux du lac.

Le plateau de Valensole de près de 12.700 hectares surnommé "grenier de la région" de 800 km2 est essentiellement consacré à la culture de la lavande et des céréales. Il revêt différents aspects selon les saisons : les cimes enneigées des alpes et les amandiers en fleurs en mars laissent place en juillet aux multiples bleus des lavandes ondulant en alternance avec l’or des blés. En novembre, l’ocre des terres labourées tranche sur la pureté du ciel bleu d’hiver.

Courant 1965 RMC émet sur ondes moyennes .Elle souhaite élargir sa zone d'écoute et inaugure son premier centre de diffusion grandes ondes, la chaîne des Alpes faisant barrière à la propagation des ondes. RMC a donc, quelques années plus tard cherché un nouveau site. Après une construction décidée en 1972 et achevée à la mi-1974, l'émetteur de Roumoules est à l'époque le plus important centre émetteur de Radio Monte-Carlo et il a diffusé d'octobre 1974 à mars 2020 sur les grandes ondes.

Le ciel peu à peu change de couleur, il se dégrade du bleu à l’orange en passant par le violet et le jaune. Les nuages, blancs il y a quelques minutes, sont à présent roses. Les ombres disparaissent. Les champs sont maintenant recouverts d’une douce lumière qui rend les gens silencieux, calmes, apaisés, heureux. Le soleil s’est couché, il ne fait plus jour, il ne fait pas nuit. Pour la plupart des spectateurs est venu le moment de rentrer. Poème.

Thym ? Tout le monde connait le thym ? Oui et non. Ma grand-mère ne me préparait pas des infusions de thym, mais de farigoulette ! Et pour son civet, quand elle avait fini d'espiller son lapin, ce qu'elle mettait dans son bouquet garni, ce n’était pas ni du thym, ni du serpolet, c'était de la farigoulette (farigoulo en provençal) ! Le serpolet et la farigoulette sont des thyms : La farigoulette est le nom occitan du Thymus vulgaris le serpolet est le Thymus serpillum.

Les plantes transpirent ! Mais les aromatiques se sont inventés une climatisation. Faisant d’une pierre deux coups, ces espèces méditerranéennes résolvent le problème d’élimination des déchets et de survie à la chaleur estivale. Elles stockent leurs déchets sous forme volatile dans des petites vésicules situées dans l’épaisseur des feuilles ou des tissus qui recouvrent la tige ou la fleur. Aux heures les plus chaudes, ces vésicules s’ouvrent. L’évaporation de leur contenu rafraîchit la plante.

Vue panoramique sur le lac de Sainte-Croix, et son village du même nom.

Autrefois un bassin s’épanouissait en une débauche de parcelles colorées encadrant la forêt sombre des Iscles. Il formait une entité originale et vivante. C’était une oasis parce que l’eau y abondait. Ses terres étaient travaillées avec soin ses « salles vertes » aux ramures fraîchement coupées continuaient à accueillir les bals en plein air lors des fêtes patronales. Elle attirait et retenait les amoureux de grands espaces, de joies simples « La vallée du Verdon avant le lac de Lucette Poncin »

Le lac de Sainte-Croix et son eau turquoise dans des criques au charme indéfinissable.

Depuis ce point de vue vous pouvez apercevoir les 4 villages séparés par les eaux du lac. A droite Sainte Croix du Verdon, au milieu au bord du lac le village des Salles sur Verdon, le seul qui fût détruit et reconstruit en 1974 au-dessus on aperçoit le village d’Aiguines sentinelle du Verdon à l'entrée des gorges et enfin sur la gauche Bauduen le port du haut Var.

L’Orchis singe (Orchis simia) est une espèce de plantes herbacées pérennes de la famille des Orchidacées.

Le plus petit des lac du Verdon et le plus intime aussi, ses vertes pelouses aspirent au calme et au repos.C'est un des départ pour les gorges de Baudinard en canoé.

En 2018 EDF a procédé à la vidange du barrage de Quinson pour y effectuer de la maintenance sur les vannes des évacuateurs de crue à cette occasion, le barrage est inspecté dans le cadre de son diagnostic exhaustif, réalisé tous les 10 ans.

. En 2018 EDF a procédé à la vidange du barrage de Quinson pour y effectuer de la maintenance sur les vannes des évacuateurs de crue à cette occasion, le barrage est inspecté dans le cadre de son diagnostic exhaustif, réalisé tous les 10 ans. Une vue sous le pont Sylvestre inattendue et spectaculaire.

En 2018 EDF a procédé à la vidange du barrage de Quinson pour y effectuer de la maintenance sur les vannes des évacuateurs de crue à cette occasion, le barrage est inspecté dans le cadre de son diagnostic exhaustif, réalisé tous les 10 ans. Une vue des gorges inattendue et spectaculaire.

Dp style=‘‘text-align: justify;’’> Depuis le sentier vous aurez une vue sur le lac de Cadenon, vous pourrez descendre au bord et profiter de ses plages désertes pour faire une petite halte paisible.

Une vue imprenable sur le lac de Cadenon et au loin le petit Village de Montpezat.

Depuis le sentier plusieurs point de vue imprenable sur les gorges de Baudinard. (Sites classés loi de 1930). Elles forment un défilé étroit où le Verdon se faufile entre les falaises de calcaire, entre les barrages de Sainte-Croix et Montpezat. Ces gorges traversent des forêts au fort caractère méditerranéen qui leur donnent leur caractère paisible et sauvage.

Hydrographie et les eaux souterraines. Le canyon de Baudinard est une véritable rue d'eau turquoise bordée de falaises (100–150 m de haut) et de parois rocheuses percées de nombreuses grottes. Baudinard-sur-Verdon est concernée par la masse d'eau des Plateaux calcaires des Plans de Canjuers et de Fayence.

Le Verdon a creusé dans les parois calcaires de nombreuses cavités qui ont servi d'abris depuis la préhistoire jusqu'à la seconde guerre mondiale. C'est à partir de 1958 qu'une équipe de préhistoriens du CNRS entreprit des fouilles méthodiques dans plusieurs de ces cavités. Les fouilles, dirigées pendant 12 ans par Jean Courtin pour le néolithique et Henri De Lumley pour le paléolithique, ont permis d'exhumer de nombreux objets qui sont actuellement exposés au Musée de la préhistoire de Quinson.

L’idée de l’aménagement du Verdon n’est pas récente en soi puisqu’elle remonte au début du XXè siècle. Il faudra attendre véritablement les années 60 pour qu’un plan de barrage soit présenté aux habitants on parle alors d’un « projet de régulation d’eau ». Les principales raisons sont exposées. La future construction devra subvenir aux différents besoins en eau potable et en électricité d’une population toujours plus importante. Elle doit assurer une irrigation permanente aux agriculteurs.

(poursuivez sur 200m pour avoir une vue sur le barrage) Le barrage de Sainte-Croix est un barrage hydroélectrique. Il appartient à EDF et retenant 767 millions de m3 d'eau il fournit 142 millions de kWh par an. Construit de 1971 à 1974 où il a été mis en service c'est un barrage en voûte à double courbure en béton. Créé grâce au barrage le lac sert de réserve d’eau, cette retenue est la quatrième de France métropolitaine par sa superficie (environ 2 200 ha). Il a célébré ses 40 ans en mai 2014.

Dans la région, l’activité liée aux charbonnières est présente au moins depuis le Moyen Age. A cette époque, la production de bois était interdite sans l’autorisation du seigneur. Activité économique secondaire jusqu’à la fin du XIXe s., elle tend à se professionnaliser avec l’arrivée permanente et régulière de charbonniers d’origine italienne (Sardes, Piémontais, Savoyards, Génois). Après la Première Guerre mondiale, les Italiens, accompagnés de leurs familles, s’installent en France et demandent la naturalisation.

Le chemin montant à la chapelle N-D de Baudinard, est jalonné d'oratoires. Puis le chemin se poursuit vers le nord et grimpe sur une croupe au bout de laquelle se dresse isolée la chapelle. La croix présente sur la photo date du milieu du XVIIIè s. et ornait jadis l'autel de la chapelle de Notre Dame.

Vue sur le village et au loin la Sainte Victoire. Le village est à visiter pour ses passages voûtés, ses façades remparts et ses belles maisons anciennes qui ont la particularité de posséder presque toutes des caves voûtées avec un puits intérieur (jadis alimenté par les eaux de ruissellement).

Le village de Baudinard se dresse, comme une sentinelle aux portes des Gorges du Verdon, tout près du lac de Sainte-Croix, sur un coteau ensoleillé au fond duquel s'épanouit un charmant vallon verdoyant parsemé de champs de lavandes et d'amanderaies. Au gré de vos promenades au sein du village, vous découvrirez de nombreux passages voutés pleins de caractère avec de beaux cintres et de jolis marteaux qui ornent les portes des maisons les plus anciennes.

Les nombreux oratoires de Provence, ces petits édifices dédiés à un saint, rappellent également ce besoin de protection. On les trouvent fréquemment à l’entrée des villages, sur le chemin des lieux de culte, comme ici, ou auprès des terres cultivées. A Baudinard, plusieurs oratoires invoquent Sainte-Catherine, Saint-Michel, Saint-Jean ou Saint-Joseph. On trouve aussi un oratoire dédié à Saint Espero, saint imaginaire évoquant l’espoir.

La construction de la chapelle dédiée à Notre-Dame avait été motivée par les habitants du village en remerciement de la protection que leur apportait la Vierge Marie. Nous comprenons mieux ainsi pourquoi on la nomme aussi Notre-Dame de la Garde. Bien que d'allure classique la chapelle n'en demeure pas moins imposante avec ses hauts murs et ses contreforts robustes. Elle a été restaurée au XVIIIè s., date à laquelle on y décora l'intérieur d'une vierge en bois doré.

De là, un extraordinaire panorama depuis lla table d'orientation sur le lac de Sainte Croix et les sommets dominant le Verdon. Prenez le temps d’une pause, tout autour, des tables et des bancs de bois nous invitent à un pique-nique fort agréable.

Vous admirerez les paysages alentour avec cette descente vous aurez une vue sur le village de Sainte Croix et l’immense plateau de Valensole vaste territoire largement ouvert. Il présente de grands horizons de cultures céréalières et de champs de lavandin ponctués de quelques rares arbres isolés qui constituent l'image emblématique du plateau.

La plaine des Salles a vraisemblablement été occupée par des hommes préhistoriques, si on se fie aux traces retrouvées dans les grottes des Basses Gorges. La présence toute proche de l’importante colonie romaine de Riez laisse supposer que le village était déjà un lieu de passage au début de notre ère. C'est au XIe siècle que remontent les premières traces écrites de l'existence d'un village à l'emplacement des Salles.

Avant la mise en eau du barrage en 1974, Sulagran était le nom donné à la colline juste en face qui dominait le hameau de Fontaine l’Evêque, installé autour de la source de Sorps, alors l’une des plus importantes résurgences de France. Ce sont aujourd’hui encore les eaux souterraines de fontaine l’Evêque puisées dans la colline qui alimentent les villages du Haut-Var.

Toute la palette des couleurs pendant cette randonnée, vous passerez du bleue, violet, jaune, vert, jusqu’au terre rouge de Sulagran. Dépaysement total.

Partout, les sols maigres et décapités laissent voir le substrat rocheux sous la forme de dalles fractures ou fissures, de reliefs ruiniformes ou encore de cailloutis. Dans les anfractuosités creusées par l’érosion, un sol plus épais a pu se former, ou le buis et d’autres arbustes trouvent des conditions acceptables à leur croissance. Ces blocs et dalles calcaire, façonnés au cours des temps géologiques, ont aussi constitué un matériau de choix pour l’homme.

Au cœur du Verdon, le petit hameau de Fontaine l'Evêque a disparu sous les eaux en 1974. Connu pour sa source qui attirait des milliers de touristes chaque année. Tout a été englouti par ce barrage, mais aussi 700 ans d'histoire. Des monastères du 13ème siècle, un hôpital et un château du 17ème siècle, avec des statuts d'une richesse exceptionnelle.

Le Conservatoire du littoral, également appelé Conservatoire de l'espace littoral et des rivages lacustres), est un établissement public administratif national français créé en 1975.Établissement membre de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), il n'a pas d'équivalent dans d'autres pays. En 2017, le Conservatoire assure la protection de 200 000 hectares sur plus de 750 sites, représentant environ 1 600 km de rivages maritimes, soit 15 % du linéaire côtier.

Acquis en 2010 par le conservatoire du littoral, ce site d’une trentaine d’hectares est ouvert au public piéton qui l’apprécie pour ses petites plages taillées dans les bancs de calcaires et ses ambiances particulières. Occupé en grande partie par des espaces ouverts et très arides, il présente une richesse écologique intéressante que l’on peut découvrir le long d’un circuit de 1500 mètres faisant le tour de la presqu’île.

Adossé à la falaise, les pieds dans l'eau émeraude du Lac de Sainte-Croix, Bauduen est devenu le port du Haut Var depuis la création du lac, village pittoresque avec ses vieilles demeures provençales aux tuiles roses et ses rues étroites et ses escaliers pavés, le village a conservé son authenticité et son caractère médiéval, un havre de paix avec un charme fou.

« Le 12 août 1973, le barrage EDF de Sainte-Croix-du-Verdon recevait le premier des 780 millions de mètres cubes qu'il était destiné à contenir. Bauduen, le village natal de ma grand-mère maternelle, fut épargné par le lac. Mais pas les Salles-du-Verdon, le village varois voisin. Reconstruit plus haut. 40 ans plus tard, je n'ai pas oublié que Bauduen fut un temps menacé de noyade. Je me souviens... Je me souviens que Bauduen a failli être noyé… Je me souviens... », Eric Schulthess.

« Je me souviens du pont de Garuby. Je me souviens des vergers du vallon aujourd’hui inondés. Je me souviens de l’allée de marronniers sur la route d’Aups. Je me souviens du village des Salles, si proches, si loin de Bauduen. Je me souviens des remorques pleines à ras bord de lavande. Je me souviens des bals devant l’Auberge du Lac. Je me souviens des amandiers en fleurs. Je me souviens des bulldozers et des plaies sur la terre… Je me souviens...  », Eric Schulthess.

Au sommet de la colline qu’elle surprise de découvrir au loin, le Grand Margés, le Chiron, le Grand Mourre, qui plus est avec la neige en fonction de la saison. En contre bas le port et les bateaux de Bauduen.

Les roselières font partie des paysages de marais, de zones d’étangs, de cours d’eau et sont un milieu source de diversité biologique. Les roselières accueillent une centaine d’espèces d’odonates (libellules, demoiselle), plus d’une trentaine d’espèces d’oiseaux, ainsi que divers poissons, batraciens, reptiles et mammifères. En particulier, un grand nombre d’espèces d’oiseaux nicheuses est en partie ou entièrement inféodé aux roselières comme certains hérons, canards, passereaux ou rapaces.

Vous allez voir et vous allez cheminer sur l’ancienne route qui reliait Aups à Bauduen et que la mise en eau du lac à submergée, les traces du passé toujours visible ici ou là témoin d’un passé pas si lointain.

Le lac de Sainte-Croix est alimenté par les eaux du Verdon, et aussi par une source située en contrebas du village de Bauduen et aujourd’hui engloutie. Etrange destinée pour une source ! Alimentée par les eaux souterraines du plan de Canjuers et des massifs calcaires des gorges, la source de Sorps a été de tous temps un objet d’admiration ; son débit exceptionnel en faisait l’une des plus abondantes de France. Aujourd’hui cachée, la source de Sorps participe à la présence d’un lac exceptionnel.

Aux abords du sentier il n’est pas rare de croiser le magnifique lézard vert. Selon certaines croyances populaires le lézard vert serait hargneux et agressif, ne lâchant plus le doigt mordu. Il est vrai qu'il peut mordre, mais uniquement pour se défendre s’il est capturé. Il pince assez fort mais n’est pas venimeux et finit toujours par lâcher prise. Il s’agit d’un animal protégé par la loi en France (arrêté du 19/11/07), il est donc interdit de le tuer, mutiler ou capturer.

Arrivé au Sommet une vue sur le lac s'offre devant vous.

Le lapiaz, est une formation géologique de surface dans les roches calcaires et dolomitiques, créée par le ruissellement des eaux de pluie qui dissolvent la roche ou par la cryoclastie, ce qui forme un grand entablement rocheux parcouru de réseaux de diaclases ou fissures. Très nombreuses sur cette partie du parcours, il faut être attentif ou l'on met les pieds.

En descendant du Veris le sentier serpent entre les Lapiaz, et vous aurez des magnifiques points de vue, sur le lac les Salles sur Verdon, l’île de Coste Belle, Aiguines, et l’entrée des gorges.

Le village historique des Salles-sur-Verdon a été inondé par la construction du barrage de l'EDF. Les habitants ont dû quitter leur cadre de vie, le village ayant été détruit maison après maison, pierre par pierre, la végétation de la vallée a été perturbée, l'église a été dynamitée et le cimetière déménagé. Ces événements récents à l'échelle historique (années 1970) ont profondément marqué le village, bien évidemment sa géographie, son économie, sa démographie et ses habitants.

Après la mise en eau du lac de belles plages se sont formées de galets en remontant plus haut sur le lac.Tout y est pour le plus grand plaisir des familles et des pêcheurs qui viennent nombreux sur le secteur.Pendant plus de 3 kilomètres vous aurez la possibilités de vous rendre au bord du lac faire une halte et profiter des eaux turquoises.

Des plages avec de l’eau passant du bleue turquoise au vert émeraude, du bonheur pour les yeux.

Comme dans toute la région Sud le pastoralisme est très présent sur le territoire du Verdon c’est devenu une donnée majeure de la protection et de la gestion des espaces naturels. Partout, les espaces pastoraux sont reconnus parmi ceux à hautes biodiversités, ils sont au cœur de nos Parcs naturels régionaux, il n’est donc pas rare de voir un troupeau sur les berges du lac.

Profitez des plages bucoliques du tout nouveau village des Salles sur Verdon.

Le projet initial prévoit de faire monter l'eau jusqu’à la cote 500, ce qui engloutirait Les Salles mais aussi les villages de Bauduen et de Sainte-Croix. Mais une modification intervient et ramène la cote à 482, et Les Salles sur Verdon se retrouve seul pour lutter contre le projet puisqu’il épargne désormais les autres villages. La reconstruction des Salles, initialement prévue sur la commune d'Aiguines, sera en fait mise en œuvre sur le plateau de Bocouenne, plus proche du village d'origine.

Une place du village des Salles-sur-Verdon portent le nom de maquis Vallier et de Gleb Sivirine. On peut lire sur la plaque qui se trouve aux Salles "1911-1990. Il fut le lieutenant Vallier, commandant le maquis AS du Var. Hommage des MUR (Mouvement unis de la Résistance) au village des Salles îlot de la Résistance Varoise". Le lieutenant Vallier dans son journal écrit : "Les Salles est le patelin qui nous ravitaille le mieux dans la région et les habitants en sont vraiment très chics."

Le Margès et le plan de Canjuers sont un lieu de mémoire de la Résistance de la Seconde guerre mondiale du haut-Var. Entre 1943-1944, le maquis de l’Armée Secrète, maillon de toute une organisation de la Résistance, s’y établie. Il portera le nom du Maquis Vallier, en référence à son Lieutenant, Gleb Sivirine dit Vallier. Composé de nombreux réfractaires au STO – service de travail obligatoire, le groupe atteindra une centaine d’hommes et fonctionnera comme un camp d’entrainement militaire.

Quand le nouveau village fus reconstruit sur le plateau de Bocouenne. Les tombes de l'ancien cimetière y sont transférées, tout comme la cloche de l'église, certaines pierres de la fontaine, des lavoirs... Les familles sauvent portes ou linteaux de portes, maigres vestiges de toute une vie, qu'ils vont intégrer aux maisons reconstruites.

Quand pastoralisme rime avec tourisme, la ferme Clos du Lac vous propose un camping à la ferme c’est le moment de profiter d’une halte sur les hauteurs du lac dans un cadre magnifique .

Une montée sur le village d’Aiguines vous feras prendre de la hauteur et à nouveau une vue plendide sur le lac.

Surplombant le Lac de Sainte Croix, le Château d’Aiguines jouit d’un panorama privilégié. Héritage du règne d’Henri IV, il représente aujourd’hui un fond patrimonial exceptionnel. A la fin du 16ème siècle, une maison noble fut érigée à la place d'une bastide fortifiée du 13ème siècle près du centre du village d'Aiguines. Une branche de la famille de Sabran, très célèbre en Provence, y fit alors construire un manoir.

Les seigneurs qui lui succédèrent en reprirent les fenêtres, firent construire les communs (1733), aménagèrent trois hectares de jardins en terrasse avec des réservoirs d’eau (1732). Plus tard, un aqueduc y conduisit une eau nouvelle (1752) et une fontaine s’adossa à sa cour d’honneur (1770). Les Monuments Historiques ont classé sa rampe d'escalier et les gypserie d'une des salles, tous les deux datant du 18e siècle. L’ensemble est fermé au public.

Depuis le XVIe siècle Aiguines est le village des tourneurs sur bois. La présence de la forêt a permis d’exploiter plusieurs essences dont le buis. Les ramasseurs allaient jusque dans les gorges pour le couper. Il a surtout été utilisé pour la fabrication de la boule cloutée, qui a fait la réputation de la commune. Pour revivre cette épopée passionnante, visitez le musée des tourneurs sur bois, les ateliers d’artistes et l’école Escoulen qui marquent le renouveau de l’activité.

Au XIXe s., la commune est peuplée de 900 habitants, dont la moitié vit dans le village. L’autre partie vit sur le plan de Canjuers, pratiquant le pastoralisme et l’élevage de chevaux. Durant cette période, l’activité de tournerie sur bois se développe dans le village. Cette activité perdurera jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Passer Verdon”, comme l’on disait dans le secteur, s’est fait de diverses manières au fil du temps. On contourne aujourd’hui son beau lac aux eaux turquoises. La traversée s’est d’abord faite le plus classiquement du monde, sur un pont. C’était au temps où les Romains occupaient la Provence. Ici il y avait le pont « romain » d’Aiguines, sous les eaux actuellement, l’ouvrage n’a pas été détruit.

Le dessèchement de la mer Méditerranée, il y a 5 millions d'années, entraîne une grande érosion des massifs parcourus par les rivières, le Verdon va entailler à une très grande vitesse les massifs jurassiques et les gorges vont se creuser au maximum. Quand la Méditerranée se retrouve à son niveau normal, le creusement des gorges s'arrête. Les espaces creusés peuvent être comblés par des dépôts calcaires de type lacustre (pertes d'eau souterraines).

La rivière Verdon a pris son temps et a creusé pendant des millénaires ce canyon que l’on peut admirer de nos jours et nous a donné le plus grand canyon d’Europe. Mais le plus sensationnel est la hauteur des falaises qui varie de 250 à 700 mètres, la largeur allant de 6 à 100 mètres et de 200 à 1500 mètres au sommet des gorges.

Le lac de Sainte-Croix s’étend sur une superficie de 2200 hectares (10 kilomètres de long et 2 de large). Le barrage, construit à l’entrée des gorges, près de Baudinard, retient 760 millions de mètres cubes d’eau et produit plus de 150 millions de kWh par an. Il alimente ainsi en électricité les villes situées à proximité. Il constitue également un pôle touristique majeur, et offre un espace privilégié pour la baignade, n’hésitez pas à vous plonger dans le bleu lagoon !

Passer Verdon”, comme l’on disait dans le secteur, s’est fait de diverses manières au fil du temps. On contourne aujourd’hui son beau lac aux eaux turquoises. La traversée s’est d’abord faite le plus classiquement du monde, sur un pont. C’était au temps où les Romains occupaient la Provence. Ici il y avait le pont « romain » d’Aiguines, sous les eaux actuellement, l’ouvrage n’a pas été détruit.