LA VERDIERE - Les villages du haut Var

Le château de la Verdière a été l’une des plus importantes forteresses de la Provence médiévale. Du XIIIéme au XVIIème siècle, il est alternativement possédé par les puissantes familles de Castellane et de Vintimille. En 1673 il entre par le mariage dans la célèbre famille de Forbin et y restera jusqu’en 1985. Au milieu du XVIIIème siècle de titanesques travaux intérieurs et extérieurs métamorphosent l’édifice et font de La Verdière l’une des plus prestigieuses résidences aristocratiques de Provence.

En Provence, région au climat souvent sec et aride, l'eau a longtemps été un trésor rare. Les fontaines ont joué un rôle vital dans le quotidien des habitants. Elles étaient autrefois des points d'approvisionnement en eau potable pour les villages et les fermes, et servaient aussi à abreuver les troupeaux. Elles étaient des lieux de rencontre où les villageois se retrouvaient pour remplir leurs cruches, discuter, et partager les nouvelles du jour.

Le lavoir des Glayes situé loin du village, comme d'autres lavoirs servait non seulement à l’eau de consommation mais aussi à la lessive, pour arroser les jardins et de lieu de rencontre pour les villageois. Les lavoirs, souvent alimentés par des sources naturelles étaient cruciaux dans la vie quotidienne des communautés rurales. Aujourd'hui, ce lavoir et d'autres fontaines de La Verdière sont des témoins silencieux de l'histoire du village et attirent les visiteurs qui apprécient leur charme authentique.

Le château de La Verdière, le plus grand de Provence, majestueusement perché sur une colline, est l’un des joyaux historiques les plus impressionnants de la région. Datant du Moyen Âge, ce château a traversé les siècles, témoignant de l’évolution de l’architecture et de l’histoire provençale. Restauré avec soin, il dévoile aujourd'hui une riche collection d'œuvres d'art, des salles d’apparat somptueuses, et des jardins qui surplombent le village. Un lieu incontournable pour les amoureux d'histoire et de patrimoine.

Dans le Haut Var, les troupeaux de moutons sont bien plus qu'un simple élément du paysage ; ils sont l'âme vivante de cette région. En les observant paître paisiblement au milieu des champs ou sous les chênes, on sent toute la douceur d'une vie au rythme de la nature. Croiser un troupeau est une invitation à ralentir, à se laisser conter l'histoire du Haut Var par ces gardiens des terres, qui en connaissent chaque recoin.

Saint-Pierre est le hameau le plus important parmi les 28 que compte la commune. Il est devenu en 1929, le centre administratif de la commune, jusque-là situé au vieux village. Ce déperchement fut à l'époque, à l'origine de vives controverses, mais était pleinement justifié car le nombre d'habitants dans la plaine en 1926 était de 593 contre 77 au village perché !

Église de transition entre l'art roman primitif et classique, datant de la fin du XIème ou début du XIIème siècle. Agrandie de collatéraux aux XIIIème et XVème siècles, rehaussée d'un clocher au XVIIème puis d'un autre au XVIIIème siècle. À l'intérieur, un retable du XVIIIème siècle, des statues des XVIIIème et XIXème siècles, et deux morceaux de chancel du VIème siècle, l'un enchâssé dans le chevet, l'autre au-dessus d'une porte près du portail.

Du haut de ce belvédère 7 départements vous contemplent ! Avec un panorama sur la Provence et les Alpes d'ou Jean Giono écrivait : « Devant moi s'étendait le haut-Var avec ses déserts et ses châteaux. Il faudra vraiment dessiner un jour la carte des chemins non carrossables à l'usage de vrais curieux. On fait des découvertes à chaque pas. On arrive au sommet d'une colline pour se voir contenu dans un paysage qui ne peut que pousser au bonheur. »

« Si j’ai choisi cet endroit c’est qu’il est comme un belvédère d’où se découvre toute la Haute-Provence et qu’il permet un peu de géographie. Après les détails de la promenade de ce jour-là : le genévrier, le bouleau, le chêne vert, le hêtre qui m’ont arrêté, l’herbe parfumée que j’ai mâchée, le lézard, la couleuvre, l’oiseau qui sont partis de dessous mes pas, la fontaine que j’ai cherchée, les hameaux que j’ai traversés, le chien à qui j’ai parlé, le berger avec qui nous avons échangé des saluts »

Depuis toujours le Haut Var est une terre de pastoralisme, les nombreux troupeaux présent façonnent le paysage, prenez le temps de vous arrêter et de discuter avec les bergers ils ont toujours une histoire à raconter, ici ils ont fait la réputation d’Espigoule mais ne croyez pas tout et ne craignez pas les Patous.

Cette chapelle, construite au XIIIème siècle, est situé à l’extérieur de l’enceinte médiévale. Édifié sur une petite éminence, elle fait face au village, dont elle a été l’église paroissiale à différentes époques. D’abord nommée Notre-Dame de Ginasservis puis Notre-Dame de Piquassier, elle prend le nom de chapelle des Pénitents sous l’ancien régime, la confrérie étant alors chargée de son entretient. L’édifice, de style Roman tardif, est construit en pierres calcaires aux tons roses, jaunes et gris.

A Espigoule, si les habitants résistent à l'invasion de mélancolie, c'est grâce à leurs civets de lièvre longuement mitonnés, à leurs parties de pétanque alors n’hésitez pas à faire une halte à Ginasservis vous croiserez peut être le tenancier du bistrot, les mémés râleuses, le peintre anarchiste (spécialiste de la sieste), les joyeux farceurs, le curé farfelu, le cycliste du dimanche, toute une population... juste un peu plus vraie que nature ! En tout cas des habitants fort Sympathique

La fontaine lavoir fait partie du grand projet de distribution d’eau potable de la commune conçu en 1887, alimenté par le canal du Verdon. Les travaux ont compris la construction d’un bâtiment pour une machine élévatoire et de canalisation, la création de bornes fontaines, de bouches d’incendie, de lavoirs et d’une fontaine monumentale sur le cours. Les fontaines ont été inaugurées le 17 septembre 1888 année sur la borne accompagnée du sigle « RF ».

En 1957 acquisition de la propriété du « Domaine d’Espagne ». Fabienne et sa famille la feront évoluer. Ainsi en 2004, désireuse de partager sa passion pour la terre et les animaux Fabienne crée "Le moulin d'Espagne" une ferme pédagogique destinée aux enfants de la région. Puis en 2008, pour répondre à la demande, elle inaugure le camp d'hébergement "Autour du monde", composé d'habitats nomades et insolites. Enfin en 2020, c'est le retour aux sources, avec la vente directe de légumes de saison.

L'Auberge du Pont est un établissement emblématique de la région. Son nom évoque le pont historique construit en 1669, à proximité duquel elle se trouve. La bâtisse elle-même présente une belle porte en pierre datant du XVIIe siècle, témoignant de son ancienneté. Au fil des siècles, ce bâtiment a connu plusieurs vies : initialement tannerie, il a ensuite été transformé en moulin, relais diligence, hôtel avant de devenir l'auberge que l'on connaît aujourd'hui alliant patrimoine architectural et convivialité.

En contrebas du pont, un chemin caladé permet d’accéder à la « grande fontaine » ou « fontaine nouvelle », mentionnée dès le début du XVIIème siècle. En 1637, il est question de la réparer et d’y ajouter un abreuvoir. Un lavoir lui est adjoint en 1669 ; il est l’un des trois grands lavoirs du village utilisés avant 1870, avec « Fontvieille » et « Gouargo ». L’eau cheminait via un aqueduc souterrain alimenté par la surverse de la source de Fontvieille.