RISTOLAS - Col Lacroix

Ce hameau tient son nom du fait qu’il est le point de départ de la montée pour le col de la Croix. Autrefois peuplé et actif, le hameau a subi au cours de l’histoire de multiples dégâts. Des diverses avalanches qui ont ravagée le lieu, celle de 1885 fut la plus importante et détruisit 12 maisons. En 1944 ce sont les troupes allemandes qui incendiaires le bourg. L’inondation de 1957 ne laissa que deux bâtiments qui subsistent encore aujourd’hui : le gîte et la chapelle Saint Laurent.

Suspendue au sommet d’un arbre ou d’une branchette, la mésange bleue se nourrit de petits insectes, de larves, de chenilles, d’araignées et d’invertébrés. La branche nettoyée, la mésange passe à la suivante. A l’occasion, elle peut consommer des fruits et des graines. La femelle fait son nid dans un trou d’arbre ou la cavité d’un mur. Elle couve 7 à 13 œufs pendant une quinzaine de jours durant lesquels le mâle la nourrit. Les petits seront entièrement dépendants de leurs parents leur premier mois de vie.

Point de vue sur la haute vallée du Guil depuis le début de la montée.

Dans son testament, Napoléon 1er légua en dédommagement des invasions subies la moitié de son domaine à l’Alsace, la Lorraine, la Franche-Comté, la Bourgogne, l’Iles de France, la Champagne, le Forez et le Dauphiné. 34 ans plus tard Napoléon III fait interpréter le testament de son oncle par une commission qui répartit les fonds. 26 départements dont les Hautes-Alpes se voient octroyer la somme de 50 000 francs. Cette somme est initialement prévue pour aider les sourds-muets et aveugles du département mais peu de demandes sont effectuées. L’argent sert finalement à la construction de 6 refuges situés sur les principaux cols du département.

Au moyen-âge, les cols du haut Guil ont permis de nombreux échanges entre le Queyras et l’Italie. Les queyrassins transhumaient à l’automne vers l’Italie et en profitaient pour vendre fromages et viandes. Au XIIIème siècle, un marché franco-italien existait à Abries. De nombreux marchands italiens venaient y commercer. Au XVIème siècle, persécutés dans les vallées du Piémont italien, des centaines de Vaudois passent ces cols pour venir trouver refuges dans le Queyras avant de devoir migrer à nouveau un siècle plus tard. Ils auraient joué un rôle important dans l’implantation du protestantisme dans le Queyras.

Originaire des Alpes et des Carpates, le mélèze est le seul conifère à perdre ses aiguilles en hiver et à prendre cette couleur rousse à l’automne. En tombant ses aiguilles enrichissent le sol et favorisent l’arrivée de nouvelles espèces. Avec son enracinement puissant et la souplesse de ses branches et de son tronc, il colonise les espaces déboisés sans craindre les avalanches. La forêt de Praroussin comprend de nombreux individus de plus de 500 ans.

Cette chouette habite les vieilles forêts de montagne, généralement au-dessus de 1000 m. Elle utilise les anciens trous de pics ou les cavités des vieux arbres pour nicher, d'où l'importance de sauvegarder des boisements mixtes anciens. C'est le plus petit rapace d'Europe : avec ses 15 cm et ses 80 g, elle passe généralement inaperçue... sauf pour l'oreille avertie !