Parcours d'art à Laon

Ancienne propriété de l'évêque de Laon (appelée ferme de la Grange-L'Evêque), il n'en reste plus e nos jours que cet ancien colombier datant du début XVIIe, avec cette architecture typique en brique et pierre. Le site est désormais privé...

On doit cette statue d'inspiration mythologique à Ernest Damé (1845-1920), sculpteur bourguignon, qui la réalisa en 1881. Céphale tient dans ses bras son épouse Procris, qu'il vient de transpercer de son javelot, l'ayant par mégarde confondue dans un bosquet avec le gibier qu'il traquait... A noter que cette sculpture est un don de l'Etat fait à Laon...

L'architecte Charles Abella (1879-1961) vait été mandaté au lendemain de la Première Guerre pour doter Laon d'un monument : à l'origine, il devait s'incarner en une Victoire et être bâti en ville haute, sur le plateau Saint-Vincent. Puis le projet évolua et le Mont de Vaux, à mi-chemin des villes haute et basse, fut retenu pour accueillir cette sculpture monumentale d'environ 16 mètres de haut), à la fois Minerve et Victoire, et tournée vers la ville haute. L'érection du monument dura près de deux ans, et il fut officiellement présenté au début de l'été 1926. A noter qu'il est flanqué à sa droite par une stèle en hommage aux martyrs des camps de concentration de la Seconde Guerre (1957), et à sa gauche d'une plaque en hommage aux maréchaux de France de la Deuxième Guerre (années 2000).

Un nouveau belvédère a été aménagé récemment côté nord, juste à côté de l'escalier municipal, et vous permettra d'embrasser les plaines du septentrion (avec en contrebas l'église Saint-Marcel et le quartier de la gare). Ne reste plus qu'à vous asseoir après cette belle montée et de contempler !

Ce monument, dont la création fut décidé en 1937 afin de commémorer le tricentenaire de la naissance du jésuite Jacques Marquette, devait rappeler le souvenir de ce Laonnois qui découvrit en compagnie du géographe Louis Jolliet le fleuve Mississipi en 1673. Celui-ci se trouvait auparavant dans le square entourant la Porte de Soissons, et seule la stèle représentant le Père Marquette fut déplacée à son emplacement actuel en 2003. Et même si la mémoire de son nom s'est estompée en France, sachez qu'il demeure une figure éminemment connue aux Etats-Unis. Quand vous serez devant la stèle, lisez la dédicace qui y figure : "Que le soleil est beau, Français, Quand tu nous viens visiter".

L'une des tours restantes de la ceinture fortifiée de Laon, qui en comptait une quarantaine à l'époque médiévale. Elle permettait de surveiller la porte Lupsault, aujourd'hui disparue, et anciennement située au niveau de l'ancienne Caisse d'Epargne sur l'avenue Gambetta. Celle-ci fut restaurée dans le courant de l'année 2015 grâce au chantier d'insertion Remparts de la Ville de Laon.

Le Musée du Pays de Laon propose un voyage dans le temps et l'espace de la préhistoire au XIXe siècle. Les salles d'archéologie méditerranéenne (Égypte, Chypre, Grèce, civilisations étrusques et romaine) ont connu une nouvelle présentation thématique. Mobilier et faïences du XVIIIe siècle, peinture du XVe siècle au XVIIe siècle dont "L'Annonciation", panneau de retable, vers 1410 et "Le Concert" de Mathieu Le Nain. L'archéologie régionale est également bien représentée, avec des artefacts des époques gallo-romaine et médiévale. Le bâtiment se trouve sur un ancien site ayant appartenu à l'Ordre des Templiers de Laon, et la chapelle de l'ancienne commanderie est toujours à voir dans le jardin qui le jouxte...