Le champ de bataille de Verdun est un véritable musée à ciel ouvert.
Au départ du Mémorial de Verdun, le sentier de Souville vous emmènera au fort de Souville où vous pourrez observer des sols dévastés lors de la Première Guerre mondiale, recouverts de fourrés, de taillis et de futaies spontanées ou conduites par les forestiers.
L’accès au fort est interdit en raison de la dangerosité du site et pour des mesures de protection des chauves-souris qui occupent les salles et les galeries souterraines.
Le sentier traverse également une zone d’épicéas et de plantations expérimentales.
Balade parfaitement balisée par l'Office National des Forêts "Forêt d'Exception"
2.9 km
|
max. 387 m
min. 332 m
41 m
| |||
Styles : BaladeDécouverteEn ville Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsAdolescents Thématique : Tourisme de mémoire |
Le parcours du Mémorial place au cœur de la visite la figure du combattant de Verdun, qu’il soit français ou allemand. 2000 objets de collections, une multitude de photos souvent inédites, des témoignages français et allemands et des dispositifs audiovisuels exceptionnels se mêlent pour évoquer l’expérience combattante de ces hommes venus de toutes parts. Le parcours se déploie sur trois niveaux au fil d’un parcours de découverte plein de pédagogie et d’émotion : · Dès l’entrée, le visiteur est invité à situer la bataille de Verdun dans le temps et l’histoire. Au cœur de la visite, un spectacle audiovisuel de 100m2 évoque l’expérience combattante dramatique de ces hommes sur un champ de bataille dévasté, tandis qu’une crypte permet d’entrer dans l’intimité fragile d’un soldat exposé au feu des canons. · Le second niveau laisse découvrir aviateurs, artilleurs, états-majors qui prennent part à la bataille ainsi que la vie en Meuse aux arrières immédiats du front où les médecins travaillent sans répit. · Au dernier niveau de visite, entièrement créé en 2015, les murs du Mémorial s’ouvrent sur le paysage environnant. Il est par ailleurs composé de bornes interactives, d’un espace d’exposition temporaire, d’un centre de documentation, d’un lieu de détente et d’une salle pédagogique.
La statue représente un lion abattu. Il a été construit à l’emplacement d’une chapelle détruite pendant la bataille de Verdun en 1916 et il marque la limite de l’avancée allemande sur Verdun. Réalisée par René Paris, cette oeuvre reprend un thème souvent repris par les allemands. Celui-ci rend hommage aux combattants de la 130ème division qui se sont battus courageusement en ces lieux afin d'empêcher l'ennemi de passer. On y trouve aussi les numéros de l'ensemble des divisions qui ont participé aux combats dans ce secteur entre juin et octobre 1916.
Mise au point au cours de la guerre par le commandant Pamart en service au fort de Génicourt, ces casemates pour mitrailleuses furent construites et implantées en pleine guerre à partir de 1917 pour renforcer la puissance de feu des forts et assurer leur défense rapprochée.
Construit à partir de 1876, ses dessus et environs ont servi de champs de bataille lors de la bataille de Verdun en 1916. Il s'agit d'un des premiers forts Séré de Rivières, soit une construction en maçonnerie (mœllons calcaire) recouverte d'amas de terre. Datant de 1875-1879, le fort a été modifié en 1888-1890 par le creusement d'abris souterrains et la protection sous du béton du magasin à poudre.
Tourelle à éclipse pour deux canons de 155 située à 150 m à l’ouest du fort de Souville. Cette batterie était autonome.
Sur une portion complémentaire du sentier, la section méridionale passe devant deux accès du fort vers l’extérieur : celle d’un abri caverne, dite entrée de guerre et celle d’un dépôt de munitions. Cette section du sentier traverse une majestueuse forêt de hêtres aux troncs puissants, héritée des bois feuillus d’avant-guerre (dénommée ici « Bois des Malades » en référence aux Hospices de Verdun, son ancien propriétaire), parcourue d’un lacis de boyaux qui assuraient les relèves, les évacuations et la logistique de la bataille.
Ces banquettes d’artillerie, masquées sous les frondaisons, prolongent la défense occidentale de la crête, dont le sentier parcourt le versant nord jusqu’à la route de Verdun, le long de laquelle s’égrènent des monuments commémoratifs : 7° RI, général Chrétien, André Maginot. Le sentier traverse une zone où les épicéas, fragilisés par des attaques d'insectes et par les coups de vent répétés, ont été récoltés pour laisser la place à des plantations expérimentales.
Ce monument honore la mémoire d’André Maginot (1877-1932) et celles des autres soldats du 44ème régiment d’infanterie territoriale qui faisait partie de la patrouille du 9 novembre 1914. André Maginot, gravement blessé lors de cette patrouille fut sauvé par l’héroïsme de ces hommes.