Poleymieux-au-Mont d'Or - Le sentier géologique des Monts d’Or

XIIe siècle. Ancienne tour de défense du château de Poleymieux.

L'ancienne église Saint-Victor conserve du XIIe siècle le chœur supportant le clocher-belvédère ou tour carrée. Elle est agrandie de deux nouvelles chapelles au XVIIe siècle.Désaffectée vers 1870, elle devient maison d'habitation.

Le massif des Monts d’Or est le seul massif calcaire de l’agglomération lyonnaise. Sa formation a commencé il y a 450 millions d’années au moins : ce qui apparaît stable et immobile à l’échelle d’une vie humaine, relève en fait de grands bouleversements à l’échelle du temps géologique. Vous êtes invités à voyager au travers de cette échelle du temps géologique. Vous allez découvrir les différents paysages des Monts d’Or au fur à mesure de la formation des roches qui constituent le massif, depuis les premiers poissons jusqu’à l’apparition des dinosaures et aux Monts d’Or que vous pouvez observer aujourd’hui.

Cette commune est la seule de la périphérie des Monts d'Or est partagée entre deux secteurs de superficie égale, approximativement de part et d’autre de la route départementale D16 de Saint-Germain aux Monts d’Or àMarcilly d'Azergues.La moitié au nord de cette ligne est une plaine à peine inclinée entre 220 et 190 mètres.Au sud, se dresse le massif des Monts d’Or. Par une raide pente assez régulière on parvient à une altitude maximale de 485 mètres Par chance, le tissu urbain intramuros du bourg de Chasselay n'a pas connu de transformations majeures depuis l'époque médiévale. Certains restes du mur d'enceinte attirent peu l'attention car ils sont incorporés dans le bâti des maisons. En revanche les portes d'entrée sont toujours bien en place : la porte principale du Pesselin au nord-est et la porte du Cuchet au sud. Il y avait aussi, plus discrète, une poterne au bout de la rue qui en conserve le nom, mais elle a été condamnée. D’un point de vue géologique, la moitié nord correspond aux terres alluviales de la plaine de la Saône ou plaine des Chères. La moitié sud est formée de l’empilement de couches sédimentaires du Jurassique inférieurinférieur reposant sur le socle hercynien.

Un ermitage abrite un ermite, en général un moine, qui vit dans la solitude pour prier et faire pénitence. Les bâtiments regroupent une habitation (la cellule) et une chapelle. Cet ermitage existait déjà au 16ème siècle. Il a été rebâtit par Antoine Gayet en 1713 et Benoit Rousset, natif de Loire sur Rhône, s'y installe alors.Il va y rester jusqu'à sa mort le 10 mai 1730 à l'âge de 70 ans.Il a été enterré dans la chapelle, raison pour laquelle, la caborne qui a été reconstruite, au 19ème avecles  matériaux de l'ermitage, est aujourd'hui fermée.On peut d'ailleurs, à l'intérieur de la caborne, observer la croix de son tombeau. D'autres ermites lui succédèrent puis l'ermitage est tombé dans l'oubli jusqu'en 2005.En 2005, à Poleymieux au Mont d'Or, au milieu d'un roncier, une équipe de bénévoles découvre une cabane et décide de la restaurer. Pendant cette restauration, une pierre d'autel est découverte, elle est le premier indice de l'emplacement de l'ermitage de Saint Antoine mentionné dans les archives. Pendant 3 années les bénévoles vont dégager les restes du bâtiment.En 2011, un chantier international de jeunesse est organisé en étroite liaison avec la commune de Poleymieux et des bénévoles. Il permet de continuer les travaux et de dégager l'emplacement de la cellule, de la chapelle et la tombe de l'ermite.C'est à l'occasion de ces travaux que sont découvertes plusieurs pièces de monnaie dont un liard en billon.

 le lavoir de Cendre , doté d’une serve (pour abreuver les troupeaux) et sans doute issu de la reconversion d’une citerne antique.Il était recouvert d'une toiture. En raison des risques d'écroulement de celle-ci elle fut démontée en 1980.Ce lavoir est un refuge pour les tritons alpestres, qui viennent si reproduire.

Vestiges d’un Moulin à vent type « Tour ». D’une époque indéterminée à ce jour, déjà inopérant à la révolution. Dessiné en ruines par Cassini en 1760-1770.Le Moulin à vent classique est constitué d’une tour surmontée d’un toit orientable dans le sens du vent. Il supporte les ailes fixées à un axe horizontal, c’est le moulin tour.En 1796 André Ampère rencontre, en allant visiter sa tante. une jeune fille de Saint Germain Jullie Carron, il en tombe amoureux fou. Un an après leur rencontre, dans son joumal intime du lundi 3 juillet 1797, il écrit son émotion à lui toucher la main et évoque, quand il la raccompagne, avec leurs soeurs, un coucher de soleil observé depuis ce Moulin à vent. Deux ans plus tard il épousera Julie Carron

Situé sur la commune de Poleymieux au Mont d'Or, le promontoire de la Croix Rampau comporte un calvaire et une table de lecture ...L’accès au site se fait par un sentier pédestre qui serpente dans les bosquets de buis, la table d’orientation offre un panorama sur les les quatre points cardinaux, de la chaîne des Puys jusqu’aux alpes.Le point de vue est aujourd’hui en partie masqué, côté sud, par le développement de la végétation.Un point de vue qui  a valu le classement de ce site au patrimoine national en 2009 (source DREAL).