Dardilly : Les Vallons de la Beffe et de Charbonnières

La commune de Dardilly possède deux églises : l'église du bourg Saint-Jean-Marie-Vianney, à Dardilly-le-Bas, et celle du Barriot à Dardilly-le-Haut. Elles datent des années 1860 et sont le fruit d'une rivalité latente entre le quartier du bourg et le quartier du haut, peuplé d'une dizaine de propriétaires fortunés.Au cours du XIXe siècle, l'église Sainte-Pancrace, située dans le bourg, devint trop petite. Deux projets s'affrontèrent : une reconstruction au même emplacement ou une construction dans le quartier du Barriot, projet porté par la volonté et les fonds des habitants du quartier qui considéraient le bourg trop éloigné.En définitive, deux églises furent érigées et Dardilly scindée en deux paroisses distinctes.

Jean-Marie Vianney, curé d'Ars pendant plus de 40 ans, est né à Dardilly en 1786 et décédé à Ars-sur-Formans en 1859 ; www.village-natal-saint-cure-ars-dardilly.fr/

Depuis 1994, le Syndicat Intercommunal des vallons de Serres et des Planches participe par ses activités à la protection et à la mise en valeur d’un espace naturel sensible, localisé à moins de 15 km du cœur de l’agglomération lyonnaise. Cet espace naturel, disposé en forme de « Y » et d’une superficie de 140 hectares, s’étend sur les trois communes de Charbonnières-les-Bains, de Dardilly et d’Ecully. Ces bornes servaient historiquement à délimiter les communes limitrophes d'Ecully et de Dardilly. Les experts d'histoire locale s’interrogent toujours cependant sur le pourquoi de l'an XVIII gravé sur ces pierres. Car en effet les délibérations du conseil municipal portant sur la délimitation des deux communes à l'aide de bornes seraient datées de l'an X du calendrier républicain... 

Le majestueux château du parc de Lacroix-Laval a longtemps abrité un musée de la poupée, et est ainsi connu des lyonnais comme le « château de la poupée ».Inoccupé depuis 2007, il change de destination en 2022, et devient un centre de formation pour les apprentis de la gastronomie. Le projet est piloté par le chef lyonnais Christian Têtedoie. Un potager et la roseraie « historiques » sont situés à proximité du château ; tous deux ont vocation à préserver le patrimoine culturel et génétique local. Ainsi, le potager, clos de murs, comprend environ 300 variétés de légumes, fleurs et fruits lyonnais anciens. Et la roseraie contient une centaine d’espèces de roses lyonnaises.

Le Domaine s'étend sur 115 ha de prairies, forêts, potager et serre, autour du château du 16ème siècle. L'été, des animations sportives, ludiques, culturelles ou sur la nature en font une parfaite étape familiale. Entre espaces naturels et paysages, prairies et forêts, jardin à la française et parc à l'anglaise, potager et serre, tous sont articulés autour du château construit au 16ème siècle sur les ruines d'un manoir fortifié du 12ème siècle. Des kilomètres de chemins sont aménagés ainsi que 2 km de parcours de santé pour les sportifs ainsi que de nombreuses animations pour petits et grands, autour de la nature et de l'environnement. Le château accueille des expositions temporaires. Dès début septembre, les écoliers et leurs professeurs peuvent découvrir le domaine lors de journées vertes.

Ce casino du groupe Partouche se nomme « Pasino ». Outre ses salles de jeux remplies de machines à sous, le Pasino possède un hôtel 4 étoiles et des restaurants pour votre plus grand confort.

Le vallon de Chantemerle rassemble une étonnante biodiversité d'espèces animales et végétales.Cette richesse est due, à la mosaïque de milieux naturels réunis sur le vallon, on y trouve une belle forêt, un petit marais, un ruisseau, les prairies, des zones agricoles en bordure et sur les hauteurs. Sur les traces de Saint Jean-Marie Vianney, devenu au XIXème siècle curé d’Ars, découvrez au fond du vallon un petit oratoire invitant les pèlerins au calme et à la méditation.Dès son plus jeune âge, Jean-Marie Vianney affectionne particulièrement le vallon de Chantemerle où, deux fois par jour, avec sa sœur Marguerite, Il conduit le troupeau familial ... Là, il aime prier au bord du ruisseau des Planches. Tout particulièrement la vierge Marie, dont sa mère lui a fait cadeau d'une petite statue.Il place sa statue dans le trou d'un vieux saule à moitié pourri, la décore de mousse et de fleurs, puís, à genoux, il récite son chapelet.