Descriptif : Visite de la ville de Lourdes à l’aube des Apparitions
Durée : environ 2h.
La visite commence devant l’Office de Tourisme.
1.7 km
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max. 411 m
min. 374 m
27 m
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Thématique : Culturel |
Vous êtes au cœur de la ville historique.
Des fouilles y ont permis de retrouver des traces d’une ville romaine, au carrefour de voies de circulation.
La découverte d’autels consacrés aux divinités des eaux ont également révélé que l’eau y était déjà sacralisée fr.wikipedia.org /wiki/Histoire_de_Lourdes .
Jusqu’en 1858, c’est sur cette place que se trouvait l’église St-Pierre dans laquelle Bernadette Soubirous fut baptisée en janvier 1844. Lors de la destruction de cette église au début du XXème siècle, les fonds baptismaux ont été installés dans la nouvelle église paroissiale située à deux pas. Vous pourrez également retrouver une partie du mobilier baroque de l’ancienne église dans la chapelle du Château Fort.
A la Révolution, la Mairie de Lourdes a été accolée à l’église, à l’emplacement de l’actuel Monument aux morts.
Lieu du pouvoir des comtes de Bigorre, il fut utilisé au XIIe siècle lors de la croisade contre l’Islam en Espagne.
Devenu forteresse française, puis prison militaire, le Château Fort est à ce jour le musée phare des traditions pyrénéennes. Nous vous recommandons vivement sa visite qui vous permettra, non seulement de découvrir ces traditions, mais aussi l’histoire du château et une vue panoramique sur la ville à partir du jardin botanique, ainsi que sur les Sanctuaires.
Cette tour du XIIIe siècle témoigne du rôle qu’ont joué des Hospitaliers de St-Jean dans l’accueil des pèlerins qui traversaient Lourdes, dès le Moyen Age. Eleveurs de moutons (en particulier à Gavarnie), les Hospitaliers bénéficièrent de la proximité du marché pour écouler leur production.
Centre d’échanges entre la plaine et la montagne, le marché aux bestiaux se tenait alors sur cette place, appelée Place du Champ Commun, qui était en 1858 la limite sud de la ville.
Les Halles ouvertes tous les matins, et les grands marchés du jeudi et du samedi, perpétuent encore aujourd’hui cette activité. Inspirée par l’architecte Baltard, l’architecture métallique des halles -inaugurées en 1900- proviennent du marché dit « de la pierre » de Toulouse. Récemment rénovées, les halles abritent également une médiathèque.
Avec ses portails de maisons, la rue des Espenettes témoigne que ce quartier vivait en 1830 grâce au transport à cheval des voyageurs vers les villes thermales de montagne.
Marcadal signifie marché. Ici, les fontaines et les façades bourgeoises témoignent de la richesse des notables de la ville, qui comptait 4 000 habitants en 1858.
Jetez un coup d’œil en face de la place, au n° 11 de la rue St-Pierre. La maison située au-dessus de la pharmacie a été dotée d’une tour d’observation afin de manifester la volonté de son propriétaire de se tourner vers les sciences.
C’est la maison où vivait Bernadette Soubirous à l’époque des apparitions. Si elle témoigne de la misère de sa famille en 1858, elle confirme également l’existence d’un monde ouvrier travaillant dans les nombreuses carrières de pierre de la ville à cette époque-là.
L’entrée nord de la ville se trouvait à ce carrefour jusqu’en 1826, date à laquelle le pont situé sur votre droite a été construit.
A la place du Boulevard de la Grotte que vous allez emprunter, coulait l’ancien ruisseau du Lapacca qui alimentait les moulins de la ville. En 1844 y tournaient 7 moulins, dont celui qui vit naître Bernadette.
C’est le lieu de naissance de Bernadette en 1844.
Dans la première salle, des photographies, cartes et documents restituent l’ambiance de l’époque. Lorsque vous entrez dans le moulin, vous remarquez que l’habitation était relativement confortable. C’est la crise économique, autour de 1850, qui bouleversera la vie de la famille de Bernadette, comme celle de nombreux lourdais.