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VALLEE DE LESPONNE, "ERA RIBERE D'ERA SPOUNA", AU GRÉ DE L'ADOUR

Description

Tentons, ensemble, de pénétrer dans la vallée pour en découvrir ses richesses : celles de sa nature, comme celles de ses habitants.
Parce que prendre conscience de l'intérêt de préserver notre environnement, c'est d'abord mieux le comprendre...

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 11/12/2017
10 km
3 h 30 mn
max. 997 m
min. 738 m
419 m
Style : Randonnée
Publics : FamilleRandonneurs occasionnels
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

341-343 Lesponne , 65710 Beaudean
Lat : 43.00679Lng : 0.13881

Points d'intérêt

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L'HISTOIRE DE LA FORMATION DE LA VALLEE

Il y a un peu plus dix mille ans, la vallée de Lesponne avait un tout autre visage. Les vallées pyrénéennes ont été modelées par de multiples glaciations intervenues au cours de l'ère quaternaire. Les nombreux glaciers présents à cette période ont connu une histoire complexe faite d'avancées et de reculs au rythme des refroidissements et des réchauffements du climat. A cette époque, le front du principal glacier de l'Adour descend jusqu'à Sainte-Marie-de-Campan. Il est difficile de dire si les glaces ont un jour atteint l'emplacement actuel de Campan Bourg. Si la vallée est large à cet endroit, c'est en partie à cause du passage de la faille Nord Pyrénéenne (accident tectonique majeur). Lorsque les temps glaciaires se sont achevés, le glacier de l'Adour a abandonné définitivement la moyenne vallée pour se confiner à la haute montagne. De nos jours, il a totalement disparu. C'est alors que furent mises à jour les formes sculptées par l'empreinte des anciens glaciers. La forme de la vallée de Lesponne, caractéristique des vallées glaciaires dites en auge (ou en U), initialement très prononcée, s'est progressivement adoucie : ses versants se sont écroulés massivement ; les cônes d'éboulis et les dépôts transportés par les torrents dévalant les pentes ont rempli le fond de la vallée ; les cours d'eau creusent encore aujourd'hui leur passage dans les dépôts glaciaires.. En observant attentivement le paysage, nous pouvons remarquer les traces que le glacier de Lesponne a pu laisser. La partie amont de la vallée est constituée de nombreux cirques, dont le plus important est celui du lac Bleu. Ce lac a la particularité d'être un des plus profonds des Pyrénées (surcreusement d'environ 120 m). La vallée principale est complétée par de nombreuses vallées suspendues latérales marquées par des terrasses d'obturation. Amas de débris minéraux poussés par l'avancée des glaciers, les moraines sont peu présentes dans la vallée. Nous pouvons néanmoins observer des reliquats de la moraine frontale du glacier, à l'entrée de la vallée de Lesponne. La majorité de cette moraine a été emportée par les crues de l'Adour. Au pied de la face Est du Montaigu, les avalanches hivernales peuvent former une accumulation de neige si importante que certaines années, la neige y persiste très longtemps. Perché à 1450 m d'altitude, le névé du Cérétou est bien connu pour avoir permis le ravitaillement des confiseurs-glaciers de Bagnères-de-Bigorre, avant que le réfrigérateur ne soit inventé. Découpés sur place, les blocs de glace étaient acheminés à dos d'homme jusqu'à la route, où des mules prenaient le relais pour rejoindre la ville. + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour

52 Cami d'Eth Traousserou 65710 Beaudean
- Tourmalet Pic du Midi -
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LA VÉGÉTATION DE LA RIVIÈRE

Le long de la rivière se déroule un ruban de végétation riche et diversifiée. Vous trouverez ici des espèces qui on su s'adapter à un milieu où l'eau et le sol s'interpénètrent. Dans le paysage, le parcours du torrent est souligné par un rideau d'arbres, serrés les uns contre les autres. Ce boisement, que l'on rencontre sur les bords des rivières, abrite un milieu de vie particulièrement riche. Les végétaux présents sur les bords de l'Adour de Lesponne appartiennent à la catégorie des essences hygrophiles, c'est-à-dire ceux qui aiment l'humidité et dont les racines se développent volontiers dans l'eau. Logique, dans un milieu qui peut être inondé ! Tout au long de votre promenade, vous pourrez observer des aulnes et des saules, deux espèces à bois tendre, adaptées en bord de cours d'eau. Leurs grands frères à bois dur, tels les frênes, érables, chênes, charmes, poiriers sauvages..., s'implantent à proximité immédiate de ces premiers. En photos vous trouverez le Saule marsault (Salix caprea L.), le Frêne commun (Fraxinus excelsior L.) et L'Aulne glutineux (Alnus Glutinosa L.) Sur les rives de l'Adour de Lesponne, partons à la rencontre de quelques plantes des milieux humides... En photo Le Perce-neige (Galanthus nivalis L.), la Cardamine à larges feuilles Les espèces dites endémiques pyrénéennes se sont progressivement différenciées en évoluant sur place et sont ainsi devenues spécifiques aux Pyrénées. L'histoire de la formation de la chaîne et son isolement par rapport aux autres montagnes d'Europe sont à l'origine du nombre élevé d'espèces endémiques pyrénéennes (environ 80). Si vous les rencontrez, immortalisez le moment avec une photographie... ne les cueillez surtout pas ! + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour

87 Cami d'Eth Traousserou 65710 Beaudean
- Tourmalet Pic du Midi -
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UNE VALLÉE ET DES HOMMES

Au cours de l'histoire, les hommes de la vallée réussirent à instaurer un équilibre fragile entre leur environnement et leurs activités. Avant de rejoindre la vallée de Campan, l'Adour de Lesponne a déjà recueilli les eaux de nombreux torrents. Depuis sa naissance, sur les flancs du Montaigu, la rivière a emprunté le plus court chemin vers la plaine et sculpté sa vallée, au fur et à mesure de sa progression. L'Adour de Lesponne a toujours été une ressource vitale pour les habitants de la vallée. Pendant très longtemps, ses eaux actionnèrent les roues de nombreux moulins de montagne, autrefois essentiels à l'organisation de la vie dans les pars. Perché à plus de 1 950 m d'altitude, le Lac Bleu est une des sources de l'Adour. Quand arrivent les mois de mai et juin, les troupeaux sont menés sur les estives. Ils ne redescendront dans la vallée qu'au mois de septembre. Dans "estives", on retrouve le mot patois utilisé en vallée de Lesponne pour "été" : "estiou". Les cabanes de berger, très petites et très basses, maçonnées en pierre sèche et couvertes de toits en lauze, étaient regroupées en hameaux : on les nomme courtaous dans les vallées de Campan et Lesponne. Organisé autour d'une source, le courtaou se composait au minimum d'une cabane, d'un enclos pour les bêtes, d'un appentis et d'une étable. Pendant les mois d'estives, les courtaous étaient essentiels à la vie du berger et de son troupeau. - Un habitat spécifique, les pars La présence de l'eau a toujours été une condition importante pour l'installation des hommes et de leurs troupeaux. Dans la vallée de Lesponne, l'habitat est regroupé en petits hameaux, situés sur le versant sud de la montagne : ce sont les Pars. Chaque par porte le nom de la première famille venue s'installer : "Par de Vidalet", "Par d'Arribarat"... A l'origine, les habitants ont préféré s'implanter un peu plus haut que le niveau de l'Adour, afin d'éviter tout risque d’inondation. Pour autant, il leur fallait un accès direct à l'eau. C'est pourquoi ils ont privilégié les bords des ruisseaux situés sur les flancs de la vallée. Dans cette unité de vie très ancienne, organisée autour des activités agricoles, les habitants subvenaient eux-mêmes à l'ensemble de leurs besoins : utilisation de l'eau, champs cultivés, prairies de fauche, bois de chauffage... peut-être une des origines de la légendaire autonomie pyrénéenne ! + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour

110 Quartier par d'Eth Couzy 65710 Beaudean
- Tourmalet Pic du Midi -
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UN MILIEU A PART ENTIÈRE

Il suffit d'exercer un peu son regard pour découvrir des indices qui ne trompent pas : la rivière a donné naissance à tout un milieu de vie ! On appelle écosystème un ensemble d'organismes (végétaux, animaux, micro-organismes) vivant en interaction permanente, dans un milieu naturel auquel il se sont adaptés : le biotope. Les torrents, rivières et fleuves, qui abritent une faune et une flore riches et variées constituent ainsi des écosystèmes aquatiques, au même titre que la mer ou les lacs. Tous les éléments qui composent l'écosystème sont reliés entre eux et interdépendants. Tous jouent un rôle dans ce que l'on appelle la chaîne alimentaire. Lorsqu'un seul de ces éléments est modifié, l'ensemble du système peut être perturbé... La rivière n'est pas un simple entonnoir par lequel s'écoulent les eaux de pluie et de la fonte des neiges ! C'est une source de vie d'une infinie richesse... Le milieu aquatique formé par le torrent est un lieu de refuge, très apprécié par de nombreuses espèces. Pour vivre dans ce milieu particulier, les êtres vivants aquatiques ont dû s'adapter à des conditions difficiles (altitude, pente...). Ils sont souvent friands d'une eau pure et riche en oxygène, comme c'est le cas de la truite. Mais la reine des torrents n'est pas la seule à apprécier ces eaux fraîches et oxygénées ! On y rencontre également des vairons et des chabots, mais aussi de nombreux insectes aquatiques, larves, mollusques, reptiles, batraciens... Certains se fixent aux rochers, tandis que d'autres s'accrochent à des racines ou se cachent sous des pierres, attendant patiemment le passage de larves et de vers. En photos : Les Pyrénéens Le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus), L'euprocte des Pyrénées (Calotriton asper), La Loutre d'Europe (Lutra lutra) + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villafe du Haut Adour

159 Quartier par d'Abay 65710 Beaudean
- Tourmalet Pic du Midi -
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POURQUOI PRÉSERVER CE MILIEU

Sa qualité paysagère, sa richesse écologique, son rôle majeur sur l'environnement, autant d'éléments qui répondent tout naturellement à la question. Dans ce milieu humide, une grande variété d'espèces a élu domicile. La rivière et ses berges offrent à de nombreux animaux un habitat particulièrement favorable. Dans ce milieu préservé, ils peuvent aisément s'abriter, se reposer, surprendre leur proie ou se reproduire. La rivière fait l'objet d'un grand intérêt en raison de sa richesse écologique. Aujourd'hui, on la protège, car sa dégradation serait désastreuse sur le plan écologique et compromettrait la survie de nombreuses espèces. Sur les bords des cours d'eau, les arbres jouent un rôle fondamental dans la régulation du régime de la rivière. Ils aident à stabiliser les rives, fixent les terrains et contiennent les divagations. En effet, les végétaux (les arbres, mais aussi les buissons et les herbes), grâce à leurs racines, parviennent à fixer les berges et évitent ainsi qu'elles ne s'effondrent. En retenant la terre, comme une armature, ils créent un maillage naturel qui participe à la consolidation du sol. Les racines très ramifiées de l'aulne constituent une armature naturelle pour la berge. Un seul arbre peut fixer 4 mètres de rive. Ainsi constitué, ce "mur de terre", armé de racines résiste bien mieux à l'érosion. La végétation, bénéfique à la faune, doit être équilibrée et permettre le passage de la lumière, sans laquelle les plantes aquatiques n'ont qu'une croissance limitée. Un entretien raisonné des boisements de rives peut donc permettre de préserver la richesse écologique du milieu, mais aussi de maintenir leur rôle de régulation du cours d'eau. Il est cependant nécessaire de trouver un juste milieu afin d'intervenir seulement lorsque c'est nécessaire et de façon appropriée.

177 D29 65200 Bagnères-de-Bigorre
- Tourmalet Pic du Midi -
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LA CASCADE DE MAGENTA

Sur le pont frêle de la cascade de Magenta, on se sent soudain bien petit... "Magenta" ? Il semblerait que pendant la construction de ce fameux pont, on apprit une grande nouvelle : le maréchal Mac-Mahon avait remporté la bataille de Magenta ! C'est donc cette victoire sur les autrichiens, lors de la campagne d'Italie, qui aurait donné son nom à notre belle cascade... La cascade de Magenta est alimentée par le ruisseau du Hourc, qui naît dans le massif du Montaigu avant de rejoindre l'Adour à l'approche du pont d'Abay. Puis, près de Beaudéan, l'Adour de Lesponne vient se confondre avec l'Adour de la vallée de Campan. Autrefois torrent, l'Adour est désormais devenu rivière. Nous l'appellerons bientôt fleuve... + d'info : Au gré de l'Adour, 12 promenades dans les villages du Haut Adour

D29 65200 Bagnères-de-Bigorre
- Tourmalet Pic du Midi -
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Auteur de la donnée

3 Allée Tournefort 65202 Bagnères-de-Bigorre France

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