Col de voza et Bellevue par le Crozat : raquettes à Saint-Gervais

Blanc en hiver, brun en été, c’est le roi du camouflage. Pas vu, pas pris par ses prédateurs, avec un mode de vie austère, il survit aux rudes conditions de l’altitude. Normal, il vivait déjà à l’ère glaciaire !Avec le réchauffement climatique, son cousin brun des plaines, le Lièvre d’Europe commence à s’aventurer sur son territoire devenu plus clément. S’engage alors une compétition pour l’espace et la nourriture. Les femelles lièvre variable s’accoupleraient même avec les mâles lièvre d’Europe. L’espèce des lièvres variables résistera-t-elle ?

Comment savoir où les tétras-lyre passent- l’hiver ? Leurs crottes vont parler pour eux ! Car quand ils se réfugient dans leurs igloos, ces trous qu’ils font dans la neige pour se protéger, ils laissent des crottes au fond. Au printemps, la fonte de la neige révèle alors les petits tas de crottes qu’on appelle « crottiers ». Chaque tas est un indice de présence d’un tétras-lyre.

Pionnier des logements d’altitude dès le début du XIXème siècle, il ferme en 1980. A la fin des années 90, on veut reconstruire cet hôtel, situé sur le site classé du massif du Mont-Blanc. 10 ans et 3 projets plus tard, le permis de construire est enfin obtenu ! L'établissement a pour ambition d’être le premier hôtel « passif » de France : une très basse consommation d’énergie, permise notamment par la chaleur du Soleil. Ouverture prévue en 2010 ! Mais pour cause de non-respect du permis de construire, cet hôtel nouvelle génération n’a jamais pu ouvrir…

Le mont Lachat est un Espace Naturel Sensible (ENS). Il s'agit d'un lieu reconnu pour son patrimoine naturel et qui se révèle menacé ou vulnérable par l'urbanisation ou le développement d'activités. L'ENS du mont Lachat a été le lieu de travaux audacieux pour la réhabilitation et renaturation du site.Après le démantèlement d’une ancienne soufflerie, le sol fut réensemencé par un mélange de graines locales. Au total, environ 5 000 m²  ont été restaurés en septembre 2015. Une expérience scientifique inédite pour un site situé à 2000m d’altitude, au pied d’un glacier et exposé au vent.