De Romagnat à Gergovie

Le bureau saisonnier de Gergovie est situé sur le plateau de Gergovie, à proximité du Musée Archéologique de la Bataille de Gergovie.Services proposés : - Conseils personnalisés : randonnées, bons plans, hébergements touristiques, restaurants, événements, parcours en ville, patrimoine, sports et loisirs, visites, expositions, spectacles et autres manifestations. - Langue étrangère parlée : anglais Que voir ou faire autour du bureau d'information touristique saisonnier ? Le plateau de Gergovie est un site archéologique emblématique de la Guerre de Gaules et de la victoire de Vercingétorix contre Jules César. Son histoire est à découvrir dans le musée archéologique de la Bataille de Gergovie, situé sur place. Le plateau de Gergovie est aussi un site naturel de 70 hectares situé à une dizaine de kilomètres au sud de Clermont-Ferrand. Le sentier qui en fait le tour mène vers de beaux points de vue sur le puy de Dôme et la Chaîne des Puys – faille de Limagne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, la montagne de la Serre, le puy de Sancy et le massif volcanique des monts Dore. Ce grand terrain d’évasion est propice aux balades à pied ou en VTT, au trail et au cerf-volant.

L’Hôtel de Ville de Romagnat prend place au sein du château de Bezance, un château de style néo-Louis XIII remanié 19e siècle.À la Renaissance, des châteaux de plaisance font leur apparition en périphérie des villes, associés à d’importants domaines agricoles. Un premier château est construit par Robert Ier d’Auvergne, à la fin du 12e siècle, à l’angle des rues Maréchal-Foch et des Alliés. Il est difficile d’en discerner ses vestiges. L’actuel château de Bezance est édifié au 19e siècle en remplacement d’un château datant de 1650, bâti par la famille Carmantrand, seigneurs du fief de Bezance. Leurs armoiries martelées figurent au-dessus de la porte. En 1862, Pierre Léon Bérard de Chazelles (1804-1876), maire de Clermont-Ferrand de 1850 à 1860 et député du Puy-de-Dôme en devient propriétaire. Sa fille Marie-Madeleine épouse en 1860 le baron Clérel de Tocqueville. Son petit-fils, Bernard de Tocqueville, dernier propriétaire, cède le château et ses terres à la commune en 1961. Le château, néo-Louis XIII, forme un plan en U doté, côté ouest, d’une aile supplémentaire. Sur la façade nord, un escalier à montées convergentes donne sur le parc. Les bâtiments sont couverts de toits d’ardoise et d’un toit à la Mansart. L’aile orientale conserve un escalier monumental en pierre de Volvic du 18e siècle. Une chapelle désaffectée, des communs avec écuries complètent les bâtiments. À l’intérieur du château, quelques éléments de décor subsistent (boiseries, cheminées, dessus de portes). Le château abrite l’Hôtel de Ville depuis 1976. Le parc est labellisé « Refuge » par la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) depuis 2011.

Le Plateau de Gergovie, oppidum arverne, est un belvédère unique sur les volcans d'Auvergne, la Limagne des Buttes, le bassin de Clermont-Ferrand,Situé à une dizaine de kilomètres au sud de Clermont-Ferrand, sur la commune de La Roche-Blanche, le site de Gergovie se présente sous la forme d’un vaste plateau basaltique de 96 hectares. Résultat d’une inversion de relief provoquée par une ancienne coulée de lave issue de la chaîne des Puys, ce belvédère naturel, perché à 744 mètres d’altitude, domine l’agglomération clermontoise et les plaines environnantes. Au Ier siècle avant notre ère, le plateau était un important oppidum arverne, une place forte regroupant habitat, fonctions défensives, politiques, économiques et religieuses. Depuis plus de 2000 ans, l’unique défaite de Jules César durant la Guerre des Gaules, en 52 av. J.-C., confère à Gergovie une renommée historique durable. Mais Gergovie est aussi un site naturel d’exception. Son flanc oriental est classé en zone Natura 2000, en raison de la richesse de ses milieux secs et pelouses calcaires, abritant une faune et une flore remarquables : orchidées rares, papillons protégés, reptiles, et de nombreuses espèces d’oiseaux nicheurs ou migrateurs. Ce patrimoine naturel fragile fait l’objet de mesures de conservation spécifiques. Le plateau offre en outre un panorama spectaculaire à 360°, permettant de lire la géographie de l’Auvergne d’un seul regard. On y observe la chaîne des Puys – inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO –, le massif du Sancy, les monts du Forez, la plaine de la Limagne, et plus loin encore, les Cévennes et les contreforts du Massif central. Ce point de vue exceptionnel, associé à la richesse archéologique et naturelle du site, confère à Gergovie un statut unique en France.

L’église Saint-Saturnin de Romagnat date du 12e siècle. Endommagée lors de la Révolution, elle est rénovée et modifiée au 19e siècle.Située dans l’enceinte de l’ancien fort villageois, l’église Saint-Saturnin est une étape du chemin vers Saint-Jacques-de-Compostelle au Moyen Âge. Au 12e siècle, elle est constituée d’une nef centrale et de la sacristie. Au 13e et 14e siècles, l’église est agrandie par l’adjonction d’un bas-côté au nord puis au sud au 18e siècle. Une partie du clocher est édifiée au 14e siècle. À l’intérieur, certaines clefs de voûte sont ornées d’un blason, d’une tête d’évêque et des culots d’arc de visages traditionnellement identifiés à ceux des seigneurs de Montrognon et de leurs épouses. Au 19e siècle, après la Révolution et les pillages, les paroissiens et la municipalité unissent leurs efforts pour réparer l’église. L’architecte Hugues Imbert (1807-1876) est l’auteur du chœur de l’église, exemple d’architecture néo-classique. Architecte des Hospices de la Ville de Clermont-Ferrand, on lui doit la chapelle de l’Hôpital général, l’église Saint-Eutrope à Clermont-Ferrand ou encore la façade de l’église Saint-Martin de Ceyrat. En 1835, l’église est inaugurée. La sacristie est alors transformée en une chapelle dédiée à la Vierge. Actuellement, la couverture de l’église en ardoise n’est pas dans la tradition locale qui préfère les tuiles canal rouges. Le clocher actuel est élevé en 1893, et porte l’horloge installée en 1921. La commune de Romagnat possède deux autres églises : l’église Saint-Bonnet d’Opme (classée Monument Historique) et l’église Saint-Avit de Saulzet-le-Chaud.