Colombier le Vieux

L’un des trois hameaux qui a donné naissance à l’actuel village de St Victor. Même si nous ne sommes pas tout à fait en terre unifiée… en effet en 1937 les « deyrasiens » demandent à obtenir leur autonomie et à créer une commune indépendante, ce qui leur sera refusé. L’église constitue l’un des trois clochers de Saint Victor (né du rassemblement de 3 hameaux : Saint Victor, Deyras et Navas). Avec sa vierge datant de 1886 elle aurait été bâtie sur un terrain donné par Madame de L’Hermuzière, personnage important de l’histoire d’Annonay qui fonda le couvent des Ursulines. Ne manquez pas le beau panorama de fruitiers qui vous entourent et la vue sur le début des gorges de la Daronne.

De la Vallée du Rhône au plateau de Saint Agrève se déroule le ruban bleu de la Vallée du Doux avec trois étapes importantes entre histoire, créativité et gastronomie.Tournon sur Rhône distille déjà un parfum de Sud avec ses ruelles pittoresques, son musée château juché sur son rocher et ses vignobles en terrasse où démarre la légende du prestigieux vin des Côtes du Rhône, le Saint Joseph.Lamastre réunit des artistes artisans autour de la peinture, de la scultpure, du land art ou des céramiques. Désaignes classé village de caractère et qui compte par le menu l'histoire mouvementée du Moyen Age, des huguenots dans son château musée. Et pour les amateurs de vapeur, le train de l'Ardèche permettra de découvrir les spectaculaires gorges du Doux.

Vous traversez la voie ferrée du train à vapeur de l'ardèche. Ce train historique circule le long de la vallée du Doux entre Tournon-Sur-Rhône et Lamastre, d'où son nom "le Mastrou". Merci de ne pas circuler sur le long des rails pour des raisons de sécurité.

Vous traversez la voie ferrée du train à vapeur de l'ardèche. Ce train historique circule le long de la vallée du Doux entre Tournon-Sur-Rhône et Lamastre, d'où son nom "le Mastrou". Merci de ne pas circuler sur le long des rails pour des raisons de sécurité.

Laisser trainer une oreille en vallée du Doux vous entendrez surement le sifflement d’une locomotive à vapeur… Peu anodin dans un espace protégé au titre des espaces naturels sensibles. Et pourtant la locomotive arpente la vallée depuis déjà 1891. Cette voie est née d’un projet fou de liaison entre le Rhône et la Loire. Car les 28 km qui relient la gare de Tournon-Saint Jean à celle de Lamastre sont les derniers d’un réseau desservant tout le nord du département de l’Ardèche jusqu’en Haute Loire. Imaginez un peu que les paysans embauchés pour construire la voie ne savaient pas ce qu’était un train ! Aujourd’hui encore il allume des étincelles dans les yeux des habitants de la région. « lou mastrou », littéralement « celui de Lamastre », transporte les badauds dans les inaccessibles gorges du Doux et le Train de l’Ardèche, exploitant de la voie ferrée, n’a pas fini de faire rêver petits et grands.

Inscrit au titre des monuments historiques depuis 1927, le pont du Roi enjambe le Doux et relie ainsi les communes de Boucieu le Roi et de Colombier le Vieux. Certainement construit au XVème siècle, il fait partie du réseau de voies de communication en pleine expansion dans le Nord Vivarais. Il est en partie reconstruit au XVIIIème siècle et une arche lui est ajoutée à cette époque. Mais pourquoi le nomme-t-on ainsi ? Car le village de Boucieu le Roi aura le privilège d’être l’une de cours de justices (ou baillage) installées par Philippe le Bel à la fin du XIIIème siècle. A cette période, les rois de France cherchent à assoir leur pouvoir en province et forment des alliances avec des seigneurs locaux. C’est ainsi que le village de Boucieu est fondé et ses habitants sont alors exemptés de taxes (sauf la gabelle), une spécificité qui n’a pas duré dans le temps, au grand dam des boucicois aujourd’hui.

Sa masse sombre (XVIIème siècle), qui domine le Doux, se dresse à l'est d'Arlebosc. Il se caractèrise par 4 "culs de lampe" et sa haute tour plus récente ajoutée sur la façade ouest.

On retrouve des traces de l’histoire d’Arlebosc dans la légende de Saint Just, évêque de Lyon, qui convertit ses habitants au christianisme au IVème siècle. Le village se développe et se dote de maisons fortes tels que les châteaux de Malgaray, des Romaneaux, ou encore celui de Chazotte qui surplombe la voie ferrée. On raconte même que ses volets seraient restés fermés jusqu’à la réouverture de la voie de chemin de fer. Il faut dire que le marquis de Chazotte a été le premier maire d’Arlebosc et qu’aujourd’hui encore il partage sa passion pour sa commune. Rendez-vous dans les bureaux de l’office de tourisme Ardèche Hermitage où vous attend la carte au trésor des « archives cachées d’Arlebosc ». Un parcours qui vous embarque à travers le temps et l’espace à la découverte de l’histoire de cet ancien prieuré.

Edifice qui fut construit par Barthélémy du Rochain entre 1550 et 1556, au début des guerres de religion. Le château change par la suite de famille car Madeleine de Reboulet en hérite en 1717. Mais une histoire digne d’un roman guette la maison forte puisque Mme de Reboulet est assassinée par son neveu et c’est un autre neveu qui hérite de la bâtisse : Henri César de Lestrange. Ah, si les pierres pouvaient parler, elles nous raconteraient bien des secrets. Heureusement dans le cas présent ces dernières sont protégées car le logis, la clôture de la cour, la façade et la toiture des communes sont inscrits au titre des Monuments Historiques depuis 1996.