Cheffontaines
Description
Cette balade au départ du bourg de Pleuven (ou du château d’eau de Fouesnant) quitte rapidement les zones urbanisées. Elle traverse la campagne par des jolis chemins et des petites routes. L’occasion de découvrir la chapelle Saint-Thomas et un patrimoine endormi, la métairie et le moulin de Kergoat, et d’apercevoir le château de Cheffontaines datant du 18 e siècle.
Informations techniques
Profil altimétrique
Point de départ
Étapes
Étape 1
Au panneau de démarrage, s’orienter vers les toilettes publiques et tourner à droite pour traverser le jardin. Au rond-point, s’engager en face dans la route de Saint-Thomas. Tourner dans la deuxième rue à gauche, route de Kerguidal. Après le panneau de fin d’agglomération, s’engager à gauche dans un large chemin bordé de talus : Hent ar Bleizi. Franchir la barrière et poursuivre tout droit sur une route qui traverse une zone urbanisée. Au premier carrefour filer tout droit
Étape 2
au second carrefour, tourner à droite dans la rue Hent Coat Men Hir. S’engager dès que possible dans l’allée réservée aux piétons et vélo parallèle à la route. Au rond-point poursuivre tout droit à nouveau dans l’allée parallèle.
Étape 3
À l’intersection, tourner à droite sur une petite route. Au niveau de la chapelle Saint-Thomas, bifurquer à gauche dans un chemin d’exploitation qui traverse une zone arborée. Déboucher sur une route goudronnée : l’emprunter vers la droite (allée Ar Gall). S’engager à droite dans le chemin en direction de La Métairie, qui serpente entre bois et bocage. Le chemin contourne une longère, franchit une barrière et double le moulin de Kergoat. Après une longue ligne droite rejoindre une route goudronnée et l’emprunter vers la droite.
Étape 4
Tourner dans la dernière rue à droite avant le rond-point (rue Parc March Du). Filer tout droit jusqu’à l’intersection en T : tourner à gauche dans la rue de Saint-Thomas. Retrouver le rond-point et le jardin de la mairie.
Points d'intérêt
Eglise St-Pierre
Classée Monument Historique depuis 1930 L’église paroissiale s’impose au cœur de la commune, c’est l’un des édifices romans les mieux conservés de la région. L’édifice a subi des transformations au XVIIIe siècle après la chute de la tour-lanterne. Le pardon est célébré le dimanche suivant la saint-Pierre, le 29 juin. À remarquer : l’intérieur roman et les chapiteaux.
Chapelle Ste-Anne
Classée Monument Historique en 1914 L’actuelle chapelle est construite en 1685 avec l’aide financière de fidèles sur un site ancien de rassemblements et de pardons. La flèche endommagée est restaurée en 1883 par l’architecte diocésain Bigot. Une fontaine de dévotion et son bassin se trouvent au nord de l’enclos. Un pardon important et ancré dans la tradition est toujours célébré le dimanche suivant la sainte-Anne, le 26 juillet. La légende de la chapelle raconte que sainte Anne, la mère de la Vierge, apparut à une paysanne sous la forme d’une belle dame pour lui demander l’autorisation d’installer sa demeure sur le champ de celle-ci. La femme y consentit à condition d’attendre que le blé noir à peine semé mûrisse. En raccompagnant la belle dame, la paysanne eut la surprise de voir son blé déjà prêt à être récolté.
Chapelle Saint-Thomas
La chapelle Saint-Thomas est dédiée à saint Thomas Beckett, chancelier du royaume d’Angleterre au 12 e siècle, archevêque de Canterbury. Deux pierres sculptées ornent la base de son clocher et racontent l’histoire de son édification : l’une porte un écusson aux armes de ses promoteurs Jean de Penfeunteunio et son épouse née Saint-Georges ; l’autre mentionne la date de sa construction : 1674.
Moulin de Kergoat
Le moulin de Kergoat dépendait de la seigneurie de Cheffontaines. Il se raconte qu’il aurait été construit avec les pierres d’un ancien manoir transportées à la faveur d’un hiver rigoureux en étant glissées sur l’étang gelé.
Château de Cheffontaines
Le monument le plus impressionnant de cette balade et de la commune de Clohars-Fouesnant est le château de Cheffontaines, de même que l’allée monumentale qui y mène – même si elle est aujourd’hui coupée par la route. Cheffontaines et la francisation du nom breton Penfeunteunio. Cette famille prend son envol au 18 e siècle, quand la baronnie est érigée en marquisat et admise aux honneurs de la cour versaillaise : c’est à cette époque que le marquis Jonathas Hyacinthe de Cheffontaines fait ériger le château. Mais la Révolution éclate un an après l’achèvement des travaux : le marquis émigre et ses bien sont saisis et vendus comme biens nationaux en 1796. Ils retomberont dans le giron familial en 1872. Une expression est demeurée dans le parler local pour désigner les hauts cris : « hurler comme les chiens de Cheffontaines ». Elle fait référence aux aboiements de la meute de chiens de chasse enfermés dans un enclos du parc.
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