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Points d'intérêt
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À voir autour

Balade à la découverte "du Grand Voyage" à Romans

Focus "Le Grand voyage" à Romans
Crédit : Patrimoine Pays d'art et d'histoire Valence Romans Agglo

Description

Construite sur les bords de l’Isère, autour de la remarquable collégiale classée au titre des monuments historiques, la Ville de Romans possède un patrimoine architectural et culturel unique dans notre région.
Elle est l’écrin de stations et d’oratoires d’un chemin de croix urbain, dit le «Grand Voyage» dont l’aboutissement, le calvaire des Récollets, est lui aussi classé depuis le 24 juillet 1986 au titre des monuments historiques.
Cet ensemble urbain, unique en France, est aussi l’un des plus anciens d’Europe…

Venez découvrir seul, ou entre amis ce parcours. Un livret complet relatant l'histoire du Grand Voyage et du Calvaire est à retirer dans vos offices de tourisme de Romans et Valence.
Et si vous êtes matinal, rejoignez les 500 fidèles qui chaque Vendredi Saint font la procession dès 5h du matin...

Informations techniques

Marche
Difficulté
Moyen
Durée
3h (1j)
Dist.
4.9 km
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Profil altimétrique

Point de départ

34 Place Jean Jaurès , 26100Romans-sur-Isère
Lat : 45.04603Lng : 5.05292

Étapes

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1

Départ de l'office de tourisme

Nous vous invitons à stationner à proximité de l'office. Nous pourrons si vous le souhaiter vous remettre le Focus complet sur "le Grand Voyage". Petite introduction au parcours : Au Moyen Âge, le pèlerinage est un acte essentiel de la vie religieuse. Au 16e siècle, le pèlerinage en Terre sainte devient une aventure très onéreuse et à l’issue incertaine. Des calvaires fleurissent alors en Europe, sous l’impulsion des Franciscains. Véritables parcours dévotionnels, ils permettent de marcher dans les pas du Christ. Ces sites élus pour leur topographie sont affublés d’une nouvelle toponymie évoquant la géographie de Jérusalem. À la fin du 15e siècle et au début du 16e siècle, on assiste en Dauphiné à la renaissance d’anciens lieux de pèlerinage, ainsi qu’à la création de nouveaux, notamment liés au souvenir de la Passion. Romans, bien que ville économiquement et démographiquement importante, n’est pas un pôle religieux important. La fondation du Calvaire prend alors tout son sens : intégrer Romans dans la géographie du sacré pour combler le déficit de sacralité, mais aussi faire profiter la ville de nouvelles retombées, tant pour son prestige que pour son économie. Romanet Boffin (riche marchand drapier romanais) découvre l’existence du calvaire fribourgeois, et s’en inspire. Ce calvaire s'inspire lui même de celui de Thodes qui s'inspire de celui de Jerusalem. Le Grand voyage du Vendredi Saint débute à la 1ère station" Cöte des Poids et farines". Nous vous invitons à vous y rendre.

34 Place Jean Jaurès 26100 Romans-sur-isere
- Valence Romans Tourisme -
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4

Un peu d'histoire

Romanet Boffin entreprend à Romans la construction de sept piliers en mémoire de la Passion du Christ : ce nouveau parcours dévotionnel part de la collégiale Saint-Barnard et s’achève à cinq cents mètres à l’ouest de la cité, au lieu-dit des Rampeaux, où deux chapelles seraient construites à côté du Calvaire. Le nouveau pèlerinage connaît un fulgurant succès, renforcé par plusieurs guérisons miraculeuses. Mais très vite, les relations entre les chanoines, les cordeliers et Romanet Boffin se gâtent. Pour sauver son œuvre, le 13 octobre 1519, il fait don du Calvaire aux Consuls de Romans. En parallèle, Romanet Boffin achète des terres pour y faire construire des chapelles et agrandir son chemin de croix. En 1556, dix-neuf stations sont référencées. En 1562, le calvaire est incendié par les protestants. En 1583, grâce à la volonté de Félicien Boffin, fils de Romanet, le Calvaire renaît de ses cendres. L’arrivée de frères récollets impulse la reconstruction des stations urbaines et celle du Calvaire. En 1638, le père récollet Archange de Clermont dénombre trente-sept stations disséminées dans la ville et au Calvaire. À la fin du 17e siècle, le chemin de croix est victime du désintéressement des fidèles. Entre la fin du 18ème, et le début de 19ème, le calvaire change de propriétaire plusieurs fois (moines chartreux, ville de Romans, Diocèse Valentinois) En 1794, le calvaire subit une violente attaque de sans-culottes. Le 30 mai 1796, l’emplacement du Calvaire est transformé en cimetière communal. Il sert jusqu’en 1812. Le 15 novembre 1820, le propriétaire vend le cimetière au diocèse de Valence, à condition d’y reconstruire le Calvaire et ses chapelles, de continuer à faire vivre spirituellement le lieu. Le calvaire est reconstruit peu à peu.. Après la loi de 1905 séparant l'église et l'état le calvaire se dégrade..des chapelles sont supprimées pour s'adapter aux modifications urbaines. Il devient, Sous l’effet du régime de Vichy, le calvaire devient un véritable symbole de Révolution nationale. Une souscription est lancée, et l’association des Amis du Grand Voyage de Romans est fondée. Les stations sont restaurées. Dans les années 1950, le Calvaire est oublié par les Romanais, son état se détériore. Le 24 juillet 1986, le « cimetière des Récollets », autrement dit le Calvaire, est classé au titre des monuments historiques. Entre 1987 et 1996, les stations sont protégées — par procédures de classement ou d’inscription — au titre des monuments historiques. À partir de 1990, plusieurs phases de restauration sont engagées. Le «Grand Voyage » est aujourd’hui composé de quarante stations, dix-neuf sont situées au Calvaire, et vingt et une sont disséminées dans le centre historique de la Ville de Romans. Ce parcours n’est en aucun cas la réplique exacte de la fondation de Romanet Boffin. Maintes fois modifié, et enraciné dans les mémoires, il est le reflet de l’évolution du développement urbain et du sentiment religieux des Romanais.

14 Rue des Poids et Farines 26100 Romans-sur-isere
- Valence Romans Tourisme -
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Points d'intérêt

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Station 15 - La douleur de Marie - Rue Pêcherie

La station 15, « La Mère de Dieu se pâme de douleur », a été, comme de nombreuses stations du «Grand Voyage », maintes fois déplacée. Romanet Boffin fait ériger cette station dans la grande rue qui va de la collégiale Saint-Barnard à la porte de Clérieux — à peu près l’actuelle rue Pêcherie. Elle a alors la particularité d’abriter l’unique statue signalée dans le chemin de croix — elle est protégée par de «grands barreaux de fer ». Rebâtie après les guerres de Religion, elle est à la fin du 19e siècle décrite comme une « niche dont le grillage, les colonnes et le fronton sont en bois ». La station 15 abrite, un bas-relief représentant la pâmoison de Marie, réalisé par Duilio Donzelli (1882-1966). Le sculpteur, originaire d’Italie, installé en Lorraine avant le début de la Seconde Guerre mondiale, est obligé de fuir à Valence avec sa famille en 1940. Résolument antifasciste, il aurait laissé une trace de ses convictions dans le bas-relief réalisé pour cette station. Au-dessus de la Vierge soutenue par saint Jean figurent, dans la partie supérieure gauche, des soldats romains portant un faisceau de licteurs. Représenter cette arme, à cette époque, ne relève probablement pas d’un caprice d’artiste. Symbole à l’époque antique, de l’imperium — pouvoir de contraindre et de punir —, il est devenu le symbole du fascisme italien lors de l’avènement de Mussolini au pouvoir en Italie. Représenter un soldat romain avec une telle arme n’est pas un anachronisme, mais peut sous-entendre l’assimilation par le sculpteur du pouvoir romain, persécuteur de Jésus, à un régime oppresseur et fasciste, et sa dénonciation.

24 Rue Pêcherie 26100 Romans-sur-Isère
- Valence Romans Tourisme -
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Le calvaire des Récollets

Accessible uniquement lors de visites guidées. Fondé en 1516, le Calvaire des Récollets est un chemin de substitution au voyage en Terre Sainte. Il est l'aboutissement du chemin de croix du "Grand Voyage" de Romans. Il fut transformé en cimetière communal à la Révolution, et un ensemble monumental de chapelles funéraires y est édifié au cours du XIXème siècle. Il sera classé monument historique en 1986. Les Stations Station 22 — Jésus est dépouillé de ses vêtements C’est un petit oratoire voûté, placé dans le massif du Mont-Calvaire, à l’ouest. A la suite des ravages des hérètiques, il fut presque entièrement comblé. Les Pères de l’Observance le firent relever et établirent au-dessus une voûte, aux frais de’Jean Boffin, seigneur de la Sône. Les mêmes désastres eurent lieu en 1793 et furent réparés en 1821. Dans ce lieu se trouve un tombeau appartenant à la famille Pigeron. Comme toutes les stations suivantes, celle-ci est toujours visible au calvaire des Récollets. Les tableaux représentant un des épisodes de la Passion, autrefois protégés par un vitrage et par de petits barreaux de fer, sont aujourd’hui disparus. Station 23 — Jésus refuse de boire le vin et la myrrhe Cette station est située au nord, à gauche du petit escalier. Station 24 — Jésus est cloué sur la croix Cette station se trouve à l’ouest, derrière la croix du mauvais larron. Station 25 — La croix est plantée C’est le Mont-Calvaire proprement dit. La station est représentée par la grande croix et l’autel qui lui sert de piédestal, et devant lequel s’arrêtait le clergé lorsqu’avaient lieu les processions paroissiales. Station 26 — Les soldats se partagent les vêtements de Jésus Cette station est située à l’ouest, vers la route et derrière la croix du bon larron. Station 27 — Les deux larrons Au sud, vers la route, sur le plan du repos du grand escalier, représentant les deux larrons. Station 28 — Jésus donne sa mère à Jean Cette station consiste en un oratoire, sous le Mont-Calvaire et au sud. Station 29 — Les prodiges On fait cette station en se plaçant en face de la croix. Elle n’est pas représentée par une construction particulière. Station 30 — Jésus est percé d’une lance Cette station est située au nord et à droite, sur le plan du repos du grand escalier, après avoir monté quatorze marches. Chapelle 31 — Notre-Dame-des-Douleurs C’est une grande chapelle située à l’ouest, vers l’église. Elle sert de lieu de sépulture à la famille Larra, qui avait acquis une partie du Calvaire à l’époque de la révolution. Cette station n’avait pas été construite par Romanet Boffin, qui s’était contenté de l’indiquer par une croix. Chapelle 32 - Chapelle des Pleurs Sur la même ligne que la précédente, dont elle est séparée d’une dixaine de mètres, du côté du nord. Elle était anciennement la station de l’apparition de Madeleine ou le Noli me tangere. Détruite comme les autres par les hérétiques, elle fut rétablie par les générosités de quelques personnes pieuses. Elle est à jour et supportée par quatres colonnes rondes et autrefois ornées d’un même nombre de statues à genoux. Au fond, dans une sorte de sanctuaire, repose le corps de Jésus-Christ. Elle appartient à la communauté de Sainte-Marthe, qui y a un caveau funeraire; en outre, plusieurs membres des familles du Vivier et de Pina y sont inhumés. Chapelle 33 - Chapelle de l’Onction Cette chapelle est adossée a l’ouest de la précédente, avec laquelle elle communique par un arceau. Chapelle 34 - Saint-Sépulcre Cette station est située à l’angle nord-ouest du Calvaire. C’est une construction massive et basse, avec de grosses colonnes rondes engagées. Elle était anciennement surmontée d’un dôme à jour et l’on disait un peu hyperboliquement : “l’original est à Jérusalem et la copie est à Romans”. Elle a quatre mètres de largeur et six de profondeur. C’est la seule station qui ait été à peu près épargnée. Du temps de Romanet Boffin, elle était magnifique et ornée de statues et de rondes bosses qui résumaient les scènes de la Passion. Elle est divisée en deux parties, qui communiquent l’une dans l’autre par un petit passage. Chapelle 35 - L'ascension de Jésus Elle avait été érigée dans l’église de Saint-Romain, c’est-à-dire au sommet de la montagne appelée le Montolivet. Chapelle 36 — Notre-Dame-de-la-Consolation Romanet Boffin avait placé cette station au-dessous de l’église de Saint-Romain, vers la vallée de Josaphat. Chapelle 37 — Jésus apparaît à Marie-Madeleine Cette station était située un peu plus bas que la précédente. Chapelle 38 — Chapelle Saint-Pierre Cette station était à la suite de la précédente, vers la vallée de Josaphat. Chapelle 39 — Chapelle de l’Ascension C’était la dernière station dans la vallée de Josaphat. Chapelle 40 — Chapelle du Saint-Esprit * ORATOIRE — Les disciples d’Emmaüs C’était primitivement une chapelle placée dans l’avant-cour du couvent des Récollets, en face de la porte de l’église, contre le mur, à l’ouest. Elle a été démolie en 1822 et remplacée par une niche avec tableau et grillage dans le mur extérieur, au sud, sur la route, entre les deux portes d’entrée. (Textes Romans Historique)

58 Avenue Pierre Eugène Marcelin Berthelot 26100 Romans-sur-Isère
- Valence Romans Tourisme -
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Co-auteur

Pays d'art et d'histoire - Valence Romans Agglo

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾