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Balade à la découverte "du Grand Voyage" à Romans

Focus "Le Grand voyage" à Romans
Crédit : Patrimoine Pays d'art et d'histoire Valence Romans Agglo

Description

Construite sur les bords de l’Isère, autour de la remarquable collégiale classée au titre des monuments historiques, la Ville de Romans possède un patrimoine architectural et culturel unique dans notre région.
Elle est l’écrin de stations et d’oratoires d’un chemin de croix urbain, dit le «Grand Voyage» dont l’aboutissement, le calvaire des Récollets, est lui aussi classé depuis le 24 juillet 1986 au titre des monuments historiques.
Cet ensemble urbain, unique en France, est aussi l’un des plus anciens d’Europe…

Venez découvrir seul, ou entre amis ce parcours. Un livret complet relatant l'histoire du Grand Voyage et du Calvaire est à retirer dans vos offices de tourisme de Romans et Valence.
Et si vous êtes matinal, rejoignez les 500 fidèles qui chaque Vendredi Saint font la procession dès 5h du matin...

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 23/02/2024
4.9 km
3 h
max. 165 m
min. 140 m
44 m
Styles : BaladeEn ville
Thématiques : CulturelReligieux

Profil altimétrique

Point de départ

34 Place Jean Jaurès , 26100 Romans-sur-Isère
Lat : 45.04603Lng : 5.05292

Étapes

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1

Départ de l'office de tourisme

Nous vous invitons à stationner à proximité de l'office. Nous pourrons si vous le souhaiter vous remettre le Focus complet sur "le Grand Voyage". Petite introduction au parcours : Au Moyen Âge, le pèlerinage est un acte essentiel de la vie religieuse. Au 16e siècle, le pèlerinage en Terre sainte devient une aventure très onéreuse et à l’issue incertaine. Des calvaires fleurissent alors en Europe, sous l’impulsion des Franciscains. Véritables parcours dévotionnels, ils permettent de marcher dans les pas du Christ. Ces sites élus pour leur topographie sont affublés d’une nouvelle toponymie évoquant la géographie de Jérusalem. À la fin du 15e siècle et au début du 16e siècle, on assiste en Dauphiné à la renaissance d’anciens lieux de pèlerinage, ainsi qu’à la création de nouveaux, notamment liés au souvenir de la Passion. Romans, bien que ville économiquement et démographiquement importante, n’est pas un pôle religieux important. La fondation du Calvaire prend alors tout son sens : intégrer Romans dans la géographie du sacré pour combler le déficit de sacralité, mais aussi faire profiter la ville de nouvelles retombées, tant pour son prestige que pour son économie. Romanet Boffin (riche marchand drapier romanais) découvre l’existence du calvaire fribourgeois, et s’en inspire. Ce calvaire s'inspire lui même de celui de Thodes qui s'inspire de celui de Jerusalem. Le Grand voyage du Vendredi Saint débute à la 1ère station" Cöte des Poids et farines". Nous vous invitons à vous y rendre.

34 Place Jean Jaurès 26100 Romans-sur-isere
- Valence Romans Tourisme -
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2

Rejoindre le point de départ

En sortant de l'office de tourisme, prendre à droite et remonter la "place Jean Jaurès", jusqu'à la hauteur de "la Chocolaterie Guillet" (qui sera sur votre droite). Traversez pour rejoindre sur votre gauche "la Place Ernest Gailly", place piétonne. Avancez jusqu'à "la Tour Jacquemart" puis prendre à gauche la "Place Jacquemart'. La traverser complètement pour aboutir "Côte des Poids et farines". Descendre cette petite rue pour arriver au point de départ à la 1ère Station.

36 Place Jean Jaurès 26100 Romans-sur-isere
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3

Faire un petit détour

De cette station, avant de rejoindre "la Collégiale St Barnard", vous pouvez rejoindre la "rue de la Banque" où se trouve la Station 10. Nous ne l'avons pas inclus dans le parcours car la peinture avec le soleil est à peine visible, mais vous pouvez si vous le souhaitez faire le détour, avant de rejoindre "La Collégiale St Barnard"

4 Rue J Jacques Rousseau 26100 Romans-sur-isere
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4

Un peu d'histoire

Romanet Boffin entreprend à Romans la construction de sept piliers en mémoire de la Passion du Christ : ce nouveau parcours dévotionnel part de la collégiale Saint-Barnard et s’achève à cinq cents mètres à l’ouest de la cité, au lieu-dit des Rampeaux, où deux chapelles seraient construites à côté du Calvaire. Le nouveau pèlerinage connaît un fulgurant succès, renforcé par plusieurs guérisons miraculeuses. Mais très vite, les relations entre les chanoines, les cordeliers et Romanet Boffin se gâtent. Pour sauver son œuvre, le 13 octobre 1519, il fait don du Calvaire aux Consuls de Romans. En parallèle, Romanet Boffin achète des terres pour y faire construire des chapelles et agrandir son chemin de croix. En 1556, dix-neuf stations sont référencées. En 1562, le calvaire est incendié par les protestants. En 1583, grâce à la volonté de Félicien Boffin, fils de Romanet, le Calvaire renaît de ses cendres. L’arrivée de frères récollets impulse la reconstruction des stations urbaines et celle du Calvaire. En 1638, le père récollet Archange de Clermont dénombre trente-sept stations disséminées dans la ville et au Calvaire. À la fin du 17e siècle, le chemin de croix est victime du désintéressement des fidèles. Entre la fin du 18ème, et le début de 19ème, le calvaire change de propriétaire plusieurs fois (moines chartreux, ville de Romans, Diocèse Valentinois) En 1794, le calvaire subit une violente attaque de sans-culottes. Le 30 mai 1796, l’emplacement du Calvaire est transformé en cimetière communal. Il sert jusqu’en 1812. Le 15 novembre 1820, le propriétaire vend le cimetière au diocèse de Valence, à condition d’y reconstruire le Calvaire et ses chapelles, de continuer à faire vivre spirituellement le lieu. Le calvaire est reconstruit peu à peu.. Après la loi de 1905 séparant l'église et l'état le calvaire se dégrade..des chapelles sont supprimées pour s'adapter aux modifications urbaines. Il devient, Sous l’effet du régime de Vichy, le calvaire devient un véritable symbole de Révolution nationale. Une souscription est lancée, et l’association des Amis du Grand Voyage de Romans est fondée. Les stations sont restaurées. Dans les années 1950, le Calvaire est oublié par les Romanais, son état se détériore. Le 24 juillet 1986, le « cimetière des Récollets », autrement dit le Calvaire, est classé au titre des monuments historiques. Entre 1987 et 1996, les stations sont protégées — par procédures de classement ou d’inscription — au titre des monuments historiques. À partir de 1990, plusieurs phases de restauration sont engagées. Le «Grand Voyage » est aujourd’hui composé de quarante stations, dix-neuf sont situées au Calvaire, et vingt et une sont disséminées dans le centre historique de la Ville de Romans. Ce parcours n’est en aucun cas la réplique exacte de la fondation de Romanet Boffin. Maintes fois modifié, et enraciné dans les mémoires, il est le reflet de l’évolution du développement urbain et du sentiment religieux des Romanais.

14 Rue des Poids et Farines 26100 Romans-sur-isere
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5

Revenir à l'Office de Tourisme

Vous avez la possibilité de revenir par la vieille ville, mais nous vous proposons une alternative revenir par la grande avenue à savoir : redescendre "l'Avenue Berthelot" jusqu'au rond point, monter "la Côte des Masses", jusqu'au carrefour avec les feux. Enchainez sur le "Cours Pierre Didier", puis la Place Jean Jaurès jusqu' à l'Office.

54 Avenue Pierre Eugène Marcelin Berthelot 26100 Romans-sur-isere
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Points d'intérêt

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Station 1 - La Cène (côte des poids et farines)

Cette station fait partie des 21 stations qui jalonnent le parcours dévotionnel "du Grand Voyage", dans le centre ville de Romans

2 Côte des Poids et Farines 26100 Romans-sur-Isère
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Station 2 / 3 - Jardin de Gethsémani - Côte des Chapeliers

Jardin de Gethsémani : Jésus se sépare des apôtres Station 2 A l’origine, pour se rendre à cette station, il fallait descendre l’escalier de Josaphat, rue Pêcherie, traverser la vallée de Josaphat ou de la Presle et le torrent de Cedron ou de la Savasse. Elle fut d’abord érigée dans la cour d’une maison appartenant à un nommé Richard Colombier, charpentier, qui accorda cette permission à Romanet Boffin par un acte reçu par Me Bayle, notaire, le 28 mars 1517. Elle consiste aujourd’hui en une simple niche, en forme de chapelle grillée, avec retable et tableau, visible en bas de la côte des Chapeliers. Station 3 Pour l’établissement de cette station, Romanet Boffin acheta, par acte du 2 mars 1516, de Pierre Humberton et de sa femme Catherine Barbarèze, une partie de la côte de Chapelier, sous le cimetière de Saint-Romain, qui fut désignée sous le nom de Montolivet. Cette station ayant été ruinée et son emplacement usurpé, on la mit en bas de la côte des Chapeliers, contre la maison de M. Bedoin, teinturier, où elle est toujours visible aujourd’hui. (texte Romans Historique)

3 Côte des Chapeliers 26100 Romans-sur-Isère
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Station 4 - Mont des Oliviers - Côte Montalivet

Mont des Oliviers : La prière de Jésus Les stations 4 et 5 sont un exemple emblématique du phénomène de topomimétisme, le calque de la géographie d’un espace sur un autre espace. Influencée par le chemin de croix, la toponymie a adopté la topographie de Jérusalem, en l’intégrant dans ses noms de rues. En effet, ces deux stations représentent la prière de Jésus au mont des Oliviers et la capture de Jésus par les soldats romains. Pour respecter le chemin emprunté par Jésus lors de sa passion à Jérusalem, elles ont été installées, après leur reconstruction totale en 1942, sur une colline qui par rebond a pris le nom de côte Montolivet, une dénomination dérivée du «mont des Oliviers ». LA STATION 4 Elle est dès son origine établie au Montolivet, puis déplacée ensuite dans la rue de la charité et appliquée contre la maison d’un tanneur, avant d’être intégralement reconstruite, en 1942, d’après des plans de cette époque, à son emplacement initial.

9 Côte des Chapeliers 26100 Romans-sur-Isère
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Station 5 - Mont des Oliviers - Côte Montalivet

Mont des Oliviers : Jésus capturé par les Romains LA STATION 5 Son emplacement a également beaucoup évolué. Primitivement installée au Montolivet, elle est ensuite déplacée à de nombreuses reprises, et est aujourd’hui à nouveau visible côte Montolivet, où elle a été en totalité rebâtie. Ces deux stations abritent un bas-relief de Diuilio Donzelli (1942). Elles ont bénéficié en 2012 d’une campagne de restauration, en même temps que les stations 8, 19 et 20.

3 Côte des Chapeliers 26100 Romans-sur-Isère
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Station 6/ 7 - Maison d'Anne et grotte où Jésus est enfermé

Ces stations sont aujourd'hui détruites. Une description et un dessin permettent d’imaginer le faste de ces stations, démolies à la fin du 19e siècle. Leur souvenir est encore aujourd’hui vivace : chaque année, lors du «Grand Voyage », le Vendredi saint, les fidèles s’arrêtent devant un espace vide, et continuent de prier et méditer. Elles étaient les plus belles de toutes celles fondées par Romanet Boffin. Pour respecter la topographie de Jérusalem, en plus de la chapelle, une petite grotte, « grotton» — origine de la côte du Croton — est rajoutée.

24 Rue du Fuseau 26100 Romans-sur-Isère
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Station 8 - La Maison de Caïphe - Rue Jean Jacques RousseauUne description et un dessin permettent d’imaginer le faste de ces stations, démolies à la fin du 19e siècle. Leur souvenir est encore aujourd’hui vivace : chaque année, lors du «Grand Voyage », le Vendredi saint, les fidèles s’arrêtent dev

Actuellement située rue Jean-Jacques-Rousseau, dans le centre historique, elle est parfaitement intégrée au paysage urbain. Elle montre ainsi la volonté de Romanet Boffin et de ses successeurs d’associer étroitement Romans à Jérusalem, de faire de la ville la cité sainte, enracinant la piété dans l’espace urbain. D’abord érigée sur une place située près de la côte Jacquemart, elle est reconstruite au 17e siècle à l’endroit où on peut la voir aujourd’hui. Édifiée en limite de rue, représentant « Jésus interrogé dans la maison du prêtre de Caïphe », elle est composée d’un oratoire, renfermant un autel, et un bas-relief de Duilio Donzelli. Une grille en fer forgé le ferme.

5 Rue J Jacques Rousseau 26100 Romans-sur-Isère
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Station 9 - Jésus devant Pilate

C’est la premiére station qu’érigea Romanet Boffin, suivant le dessein qu’il avait d’abord conçu de faire sept piliers, dont le premier était placé dans le cimetière de Saint-Barnard, alors contigu à l’église, vis-à-vis le maitre-autel et adossé à la maison abbatiale. Sur ce pilier on voyait un Ecce homo. Après la démolition de ces constructions, la station a été adossée à l’église Saint-Barnard, entre deux contreforts. C’est sur le premier emplacement de cette station et contre l’ancienne chapelle de Sainte Catherine que fut élevée une croix de mission en 1810. L’édifice est toujours visible au pied de la collégiale Saint-Barnard mais le tableau a été détruit. (texte Romans Historique)

1 Place Maurice Faure 26100 Romans-sur-Isère
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Station 10 - Le Palais d'Hérode - Rue de la Banque

Romanet Boflin avait fait construire cette station dans le jardin du couvent des Cordeliers, contre le mur de l’èglise, tout près de la grande porte. Elle fut démolie avec les autres par les Calvinistes, en 1562. L’eglise des Cordeliers ayant été rasée à son tour en 1802, la Xe station avait eté d’abord placée à l’entrée de la rue Conquiers, à droite, contre un mur. Elle est aujourd’hui enchassée dans le mur d’une maison, à l’entrée de la rue de la Banque. (texte Romans Historique)

13 Rue de la Banque 26100 Romans-sur-Isère
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Station 11 - La Flagellation de Jésus - Chevet de St Barnard

Lors de la première fondation, cette station était représentée par le troisième pilier, dressé, comme le premier, dans le cimetière de Saint-Barnard. Elle est visible adossée à l’église, entre deux contreforts, près de la petite porte du transept, dite du Saint-Esprit, mais le tableau a été détruit. (texte Romans Historique)

5 Place aux Herbes 26100 Romans-sur-Isère
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Station 12 - Jésus est couronné d'épines - Chevet de St Barnard

On ignore où était placée cette station à sa création. D’après un acte du 7 février 1516, il semblerait qu’elle fut d’abord dans l’église de Saint-Barnard. Elle est aujourd'hui plaquée, comme les précédentes, contre le chœur, entre deux contreforts mais le tableau a aussi été détruit. (texte Romans Historique)

5 Place aux Herbes 26100 Romans-sur-Isère
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Station 13 - Jésus est condamné - Chevet St Barnard

Cette station fut placée au XVIe siècle, comme elle l’est encore, à la sortie de la grande porte de l’église de Saint-Barnard, du côté du clocher. Le tableau a été détruit. (texte Romans Historique)

5 Place aux Herbes 26100 Romans-sur-Isère
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Station 14 - La première chute - mur extérieur chapelle St Sacrement Collégiale

Malheureusement pas d’information certaine sur cette station adossée à la collégiale Saint-Barnard et dont le tableau a été détruit. (texte Romans Historique)

2 Parvis Jean XXIII 26100 Romans-sur-Isère
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Station 15 - La douleur de Marie - Rue Pêcherie

La station 15, « La Mère de Dieu se pâme de douleur », a été, comme de nombreuses stations du «Grand Voyage », maintes fois déplacée. Romanet Boffin fait ériger cette station dans la grande rue qui va de la collégiale Saint-Barnard à la porte de Clérieux — à peu près l’actuelle rue Pêcherie. Elle a alors la particularité d’abriter l’unique statue signalée dans le chemin de croix — elle est protégée par de «grands barreaux de fer ». Rebâtie après les guerres de Religion, elle est à la fin du 19e siècle décrite comme une « niche dont le grillage, les colonnes et le fronton sont en bois ». La station 15 abrite, un bas-relief représentant la pâmoison de Marie, réalisé par Duilio Donzelli (1882-1966). Le sculpteur, originaire d’Italie, installé en Lorraine avant le début de la Seconde Guerre mondiale, est obligé de fuir à Valence avec sa famille en 1940. Résolument antifasciste, il aurait laissé une trace de ses convictions dans le bas-relief réalisé pour cette station. Au-dessus de la Vierge soutenue par saint Jean figurent, dans la partie supérieure gauche, des soldats romains portant un faisceau de licteurs. Représenter cette arme, à cette époque, ne relève probablement pas d’un caprice d’artiste. Symbole à l’époque antique, de l’imperium — pouvoir de contraindre et de punir —, il est devenu le symbole du fascisme italien lors de l’avènement de Mussolini au pouvoir en Italie. Représenter un soldat romain avec une telle arme n’est pas un anachronisme, mais peut sous-entendre l’assimilation par le sculpteur du pouvoir romain, persécuteur de Jésus, à un régime oppresseur et fasciste, et sa dénonciation.

24 Rue Pêcherie 26100 Romans-sur-Isère
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Station 16 - Les saintes femmes de Jérusalem - Rue de Clérieux

Pour ériger cette station, le fondateur acheta de Hugues Robert, marchand, le 9 octobre 1516, un petit jardin dans lequel fut prise une portion de terrain pour y construire un édicule de six pieds du côté de la rue et huit d’épaisseur, masquant celle du mur de l’ancien Château Gaillard et élevé de plusieurs pieds au-dessus de la rue. Renversée par les hérétiques en 1562 et par les révolutionnaires en 1793, cette station a été restaurée en 1821 par les soins et aux frais de la famille Talin, comme elle l’avait été anciennement par Jean Genti. Elle est aujourd’hui visible en bas de la côte Poids des farines. (texte Romans Historique)

1 Rue de Clerieux 26100 Romans-sur-Isère
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Station 17 - Simon le Cyrénéen - rue de Clérieux

À l’origine simple oratoire, puis ruinée, elle a profité du programme de restauration lancé en 1940, et de l’installation de bas-reliefs réalisés par Duilio Donzelli. Une simple niche dans un mur — 7 rue de Clérieux — le protège. Faire ressembler et assimiler Romans à la cité sainte de Jérusalem : tel a été le souci constant de chaque contributeur à la construction des stations du «Grand Voyage » ! Le fidèle doit marcher dans les pas du Christ ! Certaines stations en témoignent encore aujourd’hui.

7 Rue de Clerieux 26100 Romans-sur-Isère
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Station 18 - Véronique - sous la cascade de la Martinette - Rue Faubourg de Clérieux

Placée hors la porte de Clérieu, à l’entrée du faubourg, contre une maison et dans le mur du jardin de l’hôpital, elle était anciennement proche du moulin de Laubat. Après les troubles de religion, on avait placé une simple croix de bois contre la façade de cette maison, ainsi qu’on le voit sur un plan de l’époque. (texte Romans Historique)

4 Rue Faubourg de Clerieux 26100 Romans-sur-Isère
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Station 19 - La deuxième chute - Avenue Berthelot

Cette station était autrefois du côté gauche du faubourg de Clérieu. Elle a été construite, en 1821, un peu plus loin, contre le côteau; elle est isolée et fermée par une grille. Il y a un autel et un grand tableau. (Texte Romans Historique)

12 Avenue Berthelot 26100 Romans-sur-Isère
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Station 20 - La lecture de la sentence de mort - Avenue Berthelot

Elle fut construite en 1821, à quelques pas au-dessus de la précédente et adossée à un terrain trés élevé, au nord, ce qui rendait son accès assez difficile. Elle affectait une entrée de ville par une tour à créneaux. Elle a été démolie en 1866 et transportée de l’autre côté, entre la route de Tain et la rampe des Bastions. Cette nouvelle construction forme un oratoire. (Texte Romans Historique)

31 Avenue Pierre Eugène Marcelin Berthelot 26100 Romans-sur-Isère
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Station 21 - La troisième chute - Avenue Berthelot

Dernière station, avenue Berthelot, avant l’entrée au Calvaire, la station 21 serait à l’origine le sixième pilier du voyage primitif instauré par Romanet Boffin. C’est une chapelle rectangulaire couverte d’un toit à deux pans, et à la façade composée d’une baie en plein-cintre et couronnée d’un fronton triangulaire. Elle abrite un bas-relief de Duilio Donzelli, « La troisième chute de Jésus ». L’histoire du «Grand Voyage» est étroitement liée à l’histoire et à la vie des familles romanaises. Le joli travail de ferronnerie, notamment sur la partie supérieure de la baie, en témoigne. Les initiales C et S sont celles des familles Clément et Siméan, liées par mariage — la présence du cœur —, propriétaires du terrain depuis 1823. Elles ont entrepris la construction d’une chapelle selon les plans de l’architecte Vachier, ainsi que le rappelle la plaque commémorative, toujours visible à l’intérieur de la chapelle. Cette station a été restaurée en 2008.

48 Avenue Pierre Eugène Marcelin Berthelot 26100 Romans-sur-Isère
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Le calvaire des Récollets

Accessible uniquement lors de visites guidées. Fondé en 1516, le Calvaire des Récollets est un chemin de substitution au voyage en Terre Sainte. Il est l'aboutissement du chemin de croix du "Grand Voyage" de Romans. Il fut transformé en cimetière communal à la Révolution, et un ensemble monumental de chapelles funéraires y est édifié au cours du XIXème siècle. Il sera classé monument historique en 1986. Les Stations Station 22 — Jésus est dépouillé de ses vêtements C’est un petit oratoire voûté, placé dans le massif du Mont-Calvaire, à l’ouest. A la suite des ravages des hérètiques, il fut presque entièrement comblé. Les Pères de l’Observance le firent relever et établirent au-dessus une voûte, aux frais de’Jean Boffin, seigneur de la Sône. Les mêmes désastres eurent lieu en 1793 et furent réparés en 1821. Dans ce lieu se trouve un tombeau appartenant à la famille Pigeron. Comme toutes les stations suivantes, celle-ci est toujours visible au calvaire des Récollets. Les tableaux représentant un des épisodes de la Passion, autrefois protégés par un vitrage et par de petits barreaux de fer, sont aujourd’hui disparus. Station 23 — Jésus refuse de boire le vin et la myrrhe Cette station est située au nord, à gauche du petit escalier. Station 24 — Jésus est cloué sur la croix Cette station se trouve à l’ouest, derrière la croix du mauvais larron. Station 25 — La croix est plantée C’est le Mont-Calvaire proprement dit. La station est représentée par la grande croix et l’autel qui lui sert de piédestal, et devant lequel s’arrêtait le clergé lorsqu’avaient lieu les processions paroissiales. Station 26 — Les soldats se partagent les vêtements de Jésus Cette station est située à l’ouest, vers la route et derrière la croix du bon larron. Station 27 — Les deux larrons Au sud, vers la route, sur le plan du repos du grand escalier, représentant les deux larrons. Station 28 — Jésus donne sa mère à Jean Cette station consiste en un oratoire, sous le Mont-Calvaire et au sud. Station 29 — Les prodiges On fait cette station en se plaçant en face de la croix. Elle n’est pas représentée par une construction particulière. Station 30 — Jésus est percé d’une lance Cette station est située au nord et à droite, sur le plan du repos du grand escalier, après avoir monté quatorze marches. Chapelle 31 — Notre-Dame-des-Douleurs C’est une grande chapelle située à l’ouest, vers l’église. Elle sert de lieu de sépulture à la famille Larra, qui avait acquis une partie du Calvaire à l’époque de la révolution. Cette station n’avait pas été construite par Romanet Boffin, qui s’était contenté de l’indiquer par une croix. Chapelle 32 - Chapelle des Pleurs Sur la même ligne que la précédente, dont elle est séparée d’une dixaine de mètres, du côté du nord. Elle était anciennement la station de l’apparition de Madeleine ou le Noli me tangere. Détruite comme les autres par les hérétiques, elle fut rétablie par les générosités de quelques personnes pieuses. Elle est à jour et supportée par quatres colonnes rondes et autrefois ornées d’un même nombre de statues à genoux. Au fond, dans une sorte de sanctuaire, repose le corps de Jésus-Christ. Elle appartient à la communauté de Sainte-Marthe, qui y a un caveau funeraire; en outre, plusieurs membres des familles du Vivier et de Pina y sont inhumés. Chapelle 33 - Chapelle de l’Onction Cette chapelle est adossée a l’ouest de la précédente, avec laquelle elle communique par un arceau. Chapelle 34 - Saint-Sépulcre Cette station est située à l’angle nord-ouest du Calvaire. C’est une construction massive et basse, avec de grosses colonnes rondes engagées. Elle était anciennement surmontée d’un dôme à jour et l’on disait un peu hyperboliquement : “l’original est à Jérusalem et la copie est à Romans”. Elle a quatre mètres de largeur et six de profondeur. C’est la seule station qui ait été à peu près épargnée. Du temps de Romanet Boffin, elle était magnifique et ornée de statues et de rondes bosses qui résumaient les scènes de la Passion. Elle est divisée en deux parties, qui communiquent l’une dans l’autre par un petit passage. Chapelle 35 - L'ascension de Jésus Elle avait été érigée dans l’église de Saint-Romain, c’est-à-dire au sommet de la montagne appelée le Montolivet. Chapelle 36 — Notre-Dame-de-la-Consolation Romanet Boffin avait placé cette station au-dessous de l’église de Saint-Romain, vers la vallée de Josaphat. Chapelle 37 — Jésus apparaît à Marie-Madeleine Cette station était située un peu plus bas que la précédente. Chapelle 38 — Chapelle Saint-Pierre Cette station était à la suite de la précédente, vers la vallée de Josaphat. Chapelle 39 — Chapelle de l’Ascension C’était la dernière station dans la vallée de Josaphat. Chapelle 40 — Chapelle du Saint-Esprit * ORATOIRE — Les disciples d’Emmaüs C’était primitivement une chapelle placée dans l’avant-cour du couvent des Récollets, en face de la porte de l’église, contre le mur, à l’ouest. Elle a été démolie en 1822 et remplacée par une niche avec tableau et grillage dans le mur extérieur, au sud, sur la route, entre les deux portes d’entrée. (Textes Romans Historique)

58 Avenue Pierre Eugène Marcelin Berthelot 26100 Romans-sur-Isère
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