Circuit Notre Dame du Chêne à Heimsbrunn

L’église de Heimsbrunn, dont les patrons sont Saint Projet et Saint Amarin, a été construite en 1768. Son clocher est surmonté d’une flèche élevée en 1862 par le célèbre architecte mulhousien Jean-Baptiste Schacre. L’église possède un orgue Callinet des années 1830. Derrière la mairie, la maison N°21 rue de la Cure présente d’originaux pans de bois (16e ou 17e siècle).

La maison à colombages rue de la Cure N°11, en contre-bas, est remarquable. Son poteau central montant du bas jusqu’au faîte du toit est assez rare dans le Sundgau et témoigne d’une architecture médiévale. Elle pourrait dater du 15e siècle.

Au bord de la grand’route, on passe d’abord devant la maison de retraite Sainte Anne, créée en 1819, puis devant un calvaire de 1869 qui rappelle le souvenir d’un jeune (Joseph Sitterlen) décédé à l’âge de 27 ans.

La chapelle Notre Dame du Chêne, appelée Ramahay par les habitants, a été construite en 1959 non loin d’un chêne qui, de l’autre côté de la route, abritait une statue de la Vierge et qui a été foudroyé en 1947. Depuis le 19e siècle, de nombreux pèlerins venaient y prier et aujourd’hui encore la chapelle est très fréquentée, surtout à l’occasion de la fête de l’Assomption. A côté de la chapelle, tout un mur est recouvert d’ex votos (remerciements à la Vierge).

En face de la chapelle, en traversant la route, on peut aller admirer (200m aller et retour) le chêne Saint Louis, sans doute le plus vieux de l’ancienne seigneurie de Heimsbrunn. Il aurait entre 300 et 700 ans.

En arrivant sur la route (ancienne nationale Mulhouse-Belfort), on longe puis on traverse le Steinbaechlein, rivière qui part de la Doller à hauteur de Pont d’Aspach et qui se jette dans l’Ill peu après Mulhouse. Le Steinbaechlein alimentait jadis une série de moulins, puis, à partir de 1746, a fait la richesse de l’industrie textile mulhousienne grâce à son eau cristalline venue des Vosges.

À la sortie de la forêt, un chêne tri-centenaire (circonférence 4,70 m) se dresse comme une sentinelle en face des champs.

Cachés dans la forêt du Limberg, plusieurs vestiges d’abris de guerre allemands de 1914-18 qui abritaient les lignes arrières du front qui était situé à quelques kilomètres, près de Burnhaupt-le-Haut.

À la fin de la forêt, on peut faire un aller-retour de 200m pour admirer un saule argenté bi-centenaire (circonférence 8,40 m), seul survivant du remembrement de 1974.

Au coin du bois, belle vue sur le village de Galfingue, les sommets de la Forêt Noire, des Vosges et du Jura.

De retour à Heimsbrunn, l’étang de pêche Saint Joseph fait se refléter quelques nouvelles maisons du village.

À l’arrivée devant l’église de Heimsbrunn, un coup d’œil sur la maison N°6 rue de Belfort permet de découvrir une belle demeure à colombages. Datant du 17e siècle, elle présente un porche surmonté d’une loggia, des vitres en culs de bouteille et un léger encorbellement. La richesse de son architecture fait penser à la propriété d’un notable ou d’un artisan. Un peu plus loin, aux n° 8 et 10 rue de Belfort, deux autres fermes à pans de bois sont un peu moins anciennes (18e ou 19e siècle) mais très typiques.