Pour vous faire découvrir l'authenticité de ses plateaux, le Carladès vous ouvre les portes de ses deux vallées, l'une verte et l'autre plus sauvage où s'écoulent deux rivières la Cère et le Goul. Le Carladès se distingue par sa position exceptionnelle au coeur du plus grand stratovolcan d'Europe. Territoire au riche passé historique, il abrite des richesses naturelles et en patrimoine qui caractérisent son paysage! Ici les cinq sens ont du caractère : regardez, sentez, écoutez, touchez, goûtez...
50 km
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max. 1074 m
min. 661 m
1933 m
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Styles : DécouverteÀ la campagneMontagne Publics : SportifsCyclistes Thématiques : CulturelPatrimoine |
Départ de la ville de Vic sur Cère. Vous pouvez découvrir la ville et ses nombreux points d'intérets : l'église, la Maison des Princes de Monaco, la Source d'eau minérale. Prenez la direction de St Clément vers le Col de Curebourse.
Traversez le bourg de Badailhac. Vous pouvez prendre le temps d'entrer dans l'Eglise St Jean Baptiste pour admirer la fresque sur la moisson. Continuer en prenant la petite route qui rejoint Jou sous Monjou.
Prenez le temps de visiter l'Eglise Notre Dame de L' Assomption! Puis continuez le parcours en prenant la direction de Raulhac.
Vous arrivez au village de Raulhac. Vous pouvez découvrir ce petit bourg aux maison typique et son église. Continuez vers Lacapelle Barrès.
Traversez le village et poursuivez vers Pailherols.
Découvrez ce charmant petit village de montagne. Les vues depuis le plateau sont magnifiques! Continuer vers le Col de Curebourse pour redescendre vers Vic sur Cère.
L’église vit le jour à la fin du 16ème siècle sous forme d’une modeste chapelle desservie par le clergé de Raulhac. Elle disparut pendant les guerres de religion, mais fut reconstruite sous le règne d’Henri IV et achevée en 1625. Devenue église paroissiale, et en très mauvais état, elle fut réédifiée une seconde fois en 1886, grâce à la générosité de Monseigneur Géraud Soubrier, évêque d’Oran. Grâce à un don fait en 2007 par une famille originaire de la commune, d’importants travaux ont été réalisés à l’intérieur de l’église: crépi, jointoiements des pierres, enduits et badigeons sur les voûtes, chauffage et circuits électriques refaits à neuf, restauration de la plupart des menuiseries, du mobilier et du lustre central. La décoration a été privilégiée avec la création d’une rosace autour du lustre, de fris es soulignant les vitraux et d’une magnifique fresque en fond d’église. De gros travaux d'extérieur restent encore à faire.
Connues et fréquentées à l’époque celte et gallo-romaine, les sources minérales de Vic sur Cère ont été redécouvertes au 16è s. Le thermalisme fait son apparition avec l’arrivée du chemin de fer à la fin du 19è s. Antoine Fayet, maire de Vic obtient déclaration d’intérêt public des eaux en sept. 1890 et crée l'établissement des bains (1891). Le Casino voit le jour en 1895 ainsi que de nouveaux hôtels. Aujourd’hui l’usine d’embouteillage a été transformée en Maison des Eaux Minérales. En entrant dans le square, vous pouvez admirer le kiosque où coule l’eau minérale à une température constante de 12°. C’est une eau gazeuse, ferrugineuse et bicarbonatée, appréciée pour ses vertus digestives.
Construite au 16è s., cette maison a appartenu aux princes de Monaco dès 1643, à la signature du traité de Péronne entre Louis XIII roi de France et Honoré II de Monaco : le Carladès passe alors sous la suzeraineté Monégasque (jusqu’à la Révolution). La demeure possède à l’origine un corps de logis rectangulaire avec une tour à escalier à vis. Un deuxième corps de logis est rajouté au 17è s. et forme un retour côté rue du bailliage. La porte d’entrée, le tympan, et le linteau de fenêtre présentent des sculptures en relief plus ou moins accentué (scène d’Annonciation, vierge et archange, écu buché et personnage...).
Cette table basaltique au sommet du col de Curebourse découle d'une inversion de relief. Un magnifique panorama s'offre à vous depuis le rocher. Au Moyen-Âge ce rocher était le lieu d'exécution des condamnées à la pendaison jugées au bailliage de Vic sur Cère. Des crochets en métal étaient fixés sur la paroi du roc, une corde attachée à chacun des crochets. Le condamné, après un dernier regard sur ce panorama sublime, était précipité dans le vide.
Poussez la porte et découvrez cette super église! L'église St Pierre dépendait de l'abbaye d'Aurillac. C'est peut-être de l'édifice du XIe s, qui a pu être détruite par les paysans du Falgoux révoltés en 1265, sous la conduite du sire d'Apchon, que subsiste la série des modillons romans remployés dans la corniche. Du XIIIe s restent le choeur et la tour du clocher. Aux XIVe-XVe siècles furent ajoutées la nef et les bas-côtés qui subirent d'importants remaniements en 1903, date à laquelle furent ajoutées la tribune et la sacristie. La tribune à l'ouest de la nef a été construite à l'aide des pierres de la façade occidentale antérieure, alors démontée. La tour du clocher s'élève au-dessus de la 1ere travée de la nef. L'église a été entièrement rénovée en 2009.
Découvrez l'oeuvre de Camille Henrot en hommage aux buronniers : "Ma Montagne". L'Association Sauvegarde des Burons du Cantal et la commune de Pailherols se sont associées pour honorer la mémoire des vachers, dont le travail et le savoir faire sont aujourd'hui méconnus ou peu valorisés. Ils ont durant des siècles profondément marqué la vie sociale et économique de ces terres d'estive et des transhumance. Ni monument aux morts, ni entreprise de folklorisation, cette oeuvre s'inscrit dans la continuité de l'histoire universelle de l'agropastoralisme. L'artiste a créé une quarantaine de sculpture inspirées de la forme de la claie ou barrière mobile traditionnelle. Comme une invitation à l'itinérance, l'oeuvre "ma Montagne" se déploie le long du chemin de randonnée jusqu'au Parc de Claies. Découvrez cette oeuvre contemporaine le long du sentier de randonnée de Pailherols, et en particulier sur ce Parc de Claies!
Ce superbe château est une demeure privée, mais vous pouvez l'admirer de l'extérieur, notamment son escalier. Du XIIIème au XVIème siècle, le château est habité par les Cropières et les Montjou. Le château actuel ne ressemble plus du tout au premier château, à l'architecture militaire et féodale. Le château est célèbre car il a vu naître l'une des favorites de Louis XIV : Marie Angélique de Scorailles, à qui il donna le titre de Duchesse de Fontanges. L'ancienne forteresse fut totalement transformée, pour y faire une grande pièce de réception. Le roi offrit à sa favorite un très bel escalier extérieur, que l'on peut encore voir aujourd'hui.
Belle synthèse d'architecture romane, l'église de Jou-sous-Monjou est exceptionnelle par l'abondance de ses décors sculptés qui ont réussi à traverser les siècles. Pierre volcanique, toit en lauzes et clocher à peigne, l'édifice est réellement typique du territoire et représente un bel exemple d'un art rural mêlant magie, traditions archaïques et religion.