Circuit découverte de la Cité Médiévale de Château-Landon

A la découverte de la cité médiévale...Pépite du Sud Seine-et-Marne ! Labellisée Village de Caractère depuis 2014 par le Département.Situé au sud du département de la Seine-et-Marne, Château-Landon est un village surprenant, bâti sur un éperon rocheux qui domine la vallée verdoyante du Fusain ce qui lui vaut son surnom de "Rocamadour" du Gâtinais. La présence d’un patrimoine religieux et civil d’exception démontre la prospérité de la ville dès le XIIème siècle. Château-Landon était en effet un lieu de passage incontournable en raison de sa proximité avec Provins, et ses célèbres foires. Flâner dans Château-Landon, c’est un peu flâner dans l’Histoire… Au gré des ruelles vous découvrirez les remparts, les 17 lavoirs et imaginerez sans doute la vie des Châteaulandonnais à l’époque des lavandières… Oui ! Château-Landon est sans nul doute un village de caractère, une parenthèse inattendue qui vaut bien un petit détour… Son Histoire : Jadis, capitale des Comtes du Gâtinais, elle est donnée au roi de France en l’an 1068 par Foulques IV le Réchin. Ensuite, elle devient résidence royale : Louis VI, Louis VII, Philippe Auguste y séjournent régulièrement. C'est ainsi que depuis le VIe siècle, elle est renommée en tant que haut-lieu religieux et lieu de pèlerinage. En effet, selon la légende, un moine nommé Séverin, venu de Suisse, aurait guéri miraculeusement Clovis (1er roi franc chrétien), avant de venir mourir ici vers l'an 511. C'est donc pour honorer sa mémoire que Childebert 1er, le 3ème fils de Clovis fit élever vers 545 une première basilique qui deviendra au fil des siècles la grande abbaye royale Saint-Séverin. C'est pour cette raison que l'on venait nombreux et de très loin pour y vénérer les reliques du Saint. Ainsi, grâce à sa puissante abbaye richement entretenue par les rois de France et les papes, la cité deviendra un centre religieux très important avec ses 17 édifices dont 4 monastères et prieurés. Berceau de la lignée des Plantagenêt… Le fils du Comte Foulques IV, le Rechin, Foulques V, comte de Château-Landon, devient à l’issue des croisades, premier roi du royaume chrétien de Jérusalem. Son fils Geoffroy épousa Mathilde d’Angleterre et prit la tête d’une lignée royale célèbre les "Plantagenêt", lignée qui régna sur l’Angleterre de 1154 à 1485. C’est ce Geoffroy qui glissa une petite branche de genêt à son couvre chef, d’où le nom de "Plantagenêt" qui fera la renommée de la famille. Une ville drapante… Dans une charte royale datant de 1381, La cité figure parmi les 17 villes "drapantes" du royaume. On retrouve aujourd'hui la trace de 17 moulins disposés au fil de la petite rivière du Fusain, coulant au pied de la cité où la laine se foulait. La ville produisait, notamment, des "tabards", de gros manteaux de laine, dont le souvenir surgit à travers le nom du parc de la "Tabarderie", un espace de verdure et de loisirs bordant le Fusain. Circuit découverte de la cité médiévale de Château-Landon... NOUVEAU "Valorisation du patrimoine de Château-Landon" en Gâtinais Val-de-Loing. Venez découvrir les 12 panneaux touristiques et la table d'orientation qui agrémentent le circuit découverte de la cité médiévale de Château-Landon de 3 km. Installé depuis peu, cet ensemble de panneaux a vocation de mieux informer le visiteur et à le guider à travers un bref rappel de l’histoire du site concerné, accompagné de visuels, de plans ou d’images d’archives. Il ne vous reste plus qu’à arpenter ses rues et ses chemins pour voir les nombreux trésors que recèle la Ville. Le petit plus ! Si vous vous balader sur le chemin de halage de la Scandibérique (EV3), le long du Canal du Loing, vous découvrirez un treizième panneau relatant l’histoire du pont canal à Néronville.

Une leçon d’architecture médiévale magistrale où se mêlent styles carolingien, roman et gothique.Expression de la prospérité et de la fierté de la ville, le clocher de 57 mètres est unique dans le paysage français, malgré les invasions, les guerres mais aussi la foudre et les incendies ; il dresse éternellement une impressionnante silhouette de pierre d’une rare légèreté, que la lumière et le vent traversent de part en part. Ce clocher est une véritable prouesse architecturale ! Cet édifice hybride regroupe 4 siècles d'architecture. Le roman primitif des Xe et XIe siècles s'exprime dans le portail central ainsi que dans les piliers du côté nord de la nef. Le XIIe siècle se retrouve dans le transept et le cœur avec de superbes chapiteaux ainsi que dans l'amorce du clocher dont les étages ne furent terminés qu'aux XIIIe et XIVe siècles. L'agrandissement de l'église au XIVe siècle a nécessité la reprise des arcades sud de la nef permettant l'élargissement du bas côté sud. En 1840, l’église Notre Dame est Classée aux Monuments Historiques.

L’HÔTEL-DIEU de CHÂTEAU-LANDON, un nouveau lieu de culture !Après deux ans de travaux, l’Hôtel Dieu a ouvert ses portes à l’occasion des Journées du Patrimoine, un lieu entièrement rénové, dédié à la culture. La partie chapelle en arrière-plan superbement restaurée sert déjà d’écrin à des événements telles que concerts de musique classique, exposition d’art et conférence. Cette grande salle voûtée en série de trois berceaux reposant sur leurs quatre piliers carrés est très proche de l’esprit roman rencontré à l’église de Tournus. Il s’en dégage une atmosphère d’harmonie et de grande sérénité. Le retable du XVIIe siècle a pu lui aussi bénéficier de cette restauration. On le doit au mouleur d’Art Pascal Picot résidant à Château-Landon. Il est décoré par une vaste coquille Saint-Jacques dominée par deux anges et une colombe « Messagère de paix » retrouvant ainsi leurs couleurs originelles. SON HISTOIRE Jean Vère, abbé de Saint-Séverin, cède en 1178 une terre sur laquelle Guillaume aux Blanches Mains, archevêque de Sens, fait construire et dote un hôtel-Dieu. Edifice construit pour le bien des pauvres et l'accueil des pèlerins venus se recueillir sur les reliques de Saint-Séverin et Saint-Thugal ainsi que ceux des pays rhénans rejoignant le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Il s'agit d'un des rares Hôtels-Dieu subsistant en région parisienne, bien que détruit en partie au XVIIe siècle. La répétition des niches dans le mur de la cour d'entrée révèle que la salle des malades était primitivement plus grande. L'hôtel-Dieu de Château-Landon devient en 1840 une école pour fille puis une école de Stéréotomie. En 1986, l'Hôtel-Dieu est Inscrit aux Monuments Historiques.

Nous proposons des moments de partage et de découverte en organisant tout au long de l'année des causeries, des conférences thématiques, des expositions, des activités...Toute l'histoire de la pierre de Château-Landon est là. Depuis la formation de ce calcaire lacustre très compact, datant de 35 millions d'années, jusqu'à la taille de la pierre utilisée pour la construction de ponts et autres grands monuments parisiens. Le calcaire de Château-Landon Située sur un éperon rocheux, en forme d'éperon allongé, la vieille cité offre un ensemble de monuments, tours et murailles, surplombant la vallée du Fusain. Le paysage urbain est marqué par l'omniprésence de la pierre calcaire, issue du sous-sol de la région. L'un des attraits de Château-Landon est cette complémentarité entre l'évolution géologique particulière, et un riche passé historique. La pierre de Château-Landon est un calcaire lacustre non gélif, formé au début de la période géologique tertiaire. A partir du XVIIIe et surtout du XIXe siècle, l'exploitation du calcaire de Château-Landon connaîtra des débouchés célèbres avec les réalisations parisiennes tels que l'Arc de Triomphe, les pieds de la Tour Eiffel ou le pont Alexandre III... La Maison de la pierre rassemble deux collections : - une collection d'outils de carriers et de tailleurs de pierre. - une collection de pierres préhistoriques. Il vous sera également possible de découvrir l'Antiphonaire de l'Abbaye Saint-Séverin, le plus bel ouvrage des Archives départementales de Seine-et-Marne en vidéo projecteur.

La Tour Madeleine est l’une des tours du rempart que Charles VI autorisa aux bourgeois de Château-Landon.Malgré les pillages, les incendies et l’usure du temps, celui-ci montre encore d’appréciables vestiges ; il sert en divers endroits de support à des constructions d’un passé plus récent sous lesquelles il disparaît. Il enferme le bourg administratif médiéval, ouvert, sur l’extérieur par quatre passages donnant sur les 4 points cardinaux. Deux seulement subsistent : les poternes Nord et Sud. Un chemin de ronde le coiffait, doublé, fait assez rare, par un second passage inférieur qui faisait le tour de la ville. Des tours renforçaient régulièrement la muraille. A l'image de la tour Madeleine la mieux conservée aujourd'hui. D'une hauteur de 9 mètres pour 6,50 de diamètre, cette tour massive adossée aux remparts communique par sa partie supérieure avec le chemin de ronde, visible sur une cinquantaine de mètres vers l’Est. Avec ses 3 mètres d'épaisseur à la base, elle est construite en blocage de pierrailles et silex noyée dans le mortier, percée de 3 meurtrières à mi-hauteur. En 1926, la Tour Madeleine est inscrite aux Monuments Historiques.

A Château-Landon, la face nord du système défensif médiéval présente encore quelques restes visibles malgré les nombreuses constructions établies sur les remparts, édifiées notamment vers la fin du XVIIe siècle.La tourelle intermédiaire « Quincampe » adossée au rempart est située à mi-distance de deux tours plus importantes, la Tour Madeleine et une autre aujourd’hui intégrée à l’habitat à proximité de la Poterne Nord. Au pied du rempart, des ouvertures barreaudées percées postérieurement, donnent accès au « chemin de ronde intérieur » ; un anneau de circulation de souterrains autour de la ville forte relia peu à peu lors des alertes les abris et les salles prévues pour les soldats et les réserves. En atteignant par l’escalier le seuil du Castrum, partie fortifiée de la ville, on peut observer l’épaisseur de son mur illustrant à nouveau la puissance de ce rempart. Les pierres de celui-ci, comme celles des monuments de la cité sont issues du calcaire de Château-Landon. Très dure et non gélive, cette pierre a été choisie pour la construction de nombreux monuments parisiens.

La Poterne Nord descend dans la vallée sèche.Elle forme l’autre escarpe du chemin de ronde du castrum de Château-Landon. Le chemin qui y passe, s’appelle la Debeuse, ou chemin des bœufs. En 1587, 25 soldats et 100 paysans résistèrent de longues heures à 30 000 huguenots allemand se rendant sur Montargis. 416 coups de canon furent nécessaire à ces derniers pour ouvrir une brèche dans ce rempart nord et piller le village et l'abbaye.

Installée sur les défenses de la ville à côté de la Poterne Sud qui est un passage ouvert dans les remparts conduisant à la vallée du Fusain, l'église Saint-Thugal en est sans doute le plus ancien monument.A l'origine cet édifice fut construit par les moines de Saint-Séverin en reconnaissance de la protection qui leur fut accordée par la ville lors du siège des saxons en 774. Dédiée à Saint-Étienne, cette église prix au Xe siècle Saint-Thugal pour patron pour avoir recueilli les reliques sauvegardées par les moines de Tréguier fuyant les envahisseurs normands. Il subsiste qu'une tour à 6 étages soutenue par des contreforts au niveau de l'abside méridionale aujourd'hui disparue avec sa nef à collatéraux dont il ne subsiste que les chapiteaux toujours présents dans les habitations. En 1926, la Tour Saint-Thugal est Inscrite aux Monuments Historiques

L'abbaye Saint-Séverin de Château-Landon est fondée au VIe siècle. Elle fut construite en l’honneur de ce saint guérisseur de Clovis. Seul le parc de l'abbaye est accessible.Saccagées et pillées par les invasions successives, ruinées par la révolution, l'église et l'abbaye subirent de multiples restaurations au cours des siècles. L’appui de Philippe Auguste, à la fin du XIIe siècle, a joué certainement un grand rôle dans une transformation majeure de l’abbaye, lui donnant cet aspect de forteresse, que même les apports et réparations pratiqués par la suite, n’ont pas effacé. Le bâtiment conventuel est adossé à l’escarpement rocheux. La longue façade qui regarde la vallée est soutenue par six contreforts trois redans percés d’une meurtrière sous le larmier ; l’angle des coups de logis regardant la ville est protégé par la haute tour ronde contenant un escalier ; elle est percée de meurtrières dans sa montée et de baies carrées au-dessous d’une corniche qui la couronne et soutient le toit conique. Sur les flancs du monument subsistent encore les corbeaux supportant jadis une galerie extérieure servant de chemin de ronde. Par des restaurations successives les styles des XII, XV et XVIe siècles ont été magnifiquement restaurés après les désordres importants générés par les guerres. Abritant jusqu’à la Révolution une communauté de religieux séculiers, de l’ordre des Augustins, l’abbaye en partie détruite fut vendue comme bien national. Cent ans plus tard, son propriétaire André Ouvré en fit donation au Département de Seine-et-Marne avec pour seule exigence, son utilisation pour un hospice de vieillards indigent. Aujourd'hui devenue maison de retraite médicalisée, l'abbaye ne se visite pas mais offre l'accès de son parc aux visiteurs. En 1937, l'Abbaye royale Saint-Séverin est Classée Monument Historique

Château-Landon fut au XIVe siècle une des 17 villes drapantes du royaume de France.18 moulins étaient établis, alimentés par le Fusain. On y moulait, foulait, cardait, broyait et tannait. Florissante à cette époque, l'industrie de la draperie faisait vivre plusieurs corps de métiers y compris le tissage. A cette époque où le draps Camelin de Château-Landon était réputé, une controverse divisait les tisserands et les foulons-teinturiers. En effet, les premiers déclaraient avoir le droit à exercer le métier de foulons-teinturier, ce qui leur fut interdit par décision du Parlement, propriété de l'abbaye Saint-Séverin, il fut cédé en 1696 à Claude Petit de Beaupoivre, prévôt de Château-Landon. Qualifié "d'usine" sous Louis Philippe avec ses normes de fonctionnement, il deviendra moulin à grain pour se transformer en alternateur au début du XXe siècle, alimentant en électricité le moulin à grain des Gauthiers.

Invitation à la rêverie au cours d'une jolie balade !Pour une promenade bucolique, empruntez le chemin des Amoureux longeant la rivière le Fusain, jalonné de 17 lavoirs situé dans le parc de la Tabarderie. Le lavoir communal est implanté sur une dérivation du cours du Fusain qui fut réalisé par les moines afin de le rapprocher de la cité pour le confort des lavandières, ils ont offert à celles-ci l'opportunité de se retrouver pour leur passion favorite : le caquetage...

Pour découvrir les 17 lavoirs, nous vous invitons à emprunter le chemin des Amoureux longeant le Fusain situé dans le parc de la Tabarderie.La rivière « Le Fusain » prend sa source dans les douves du Château de Barville et se jette dans le Loing à Château-Landon au Pont Canal. Affluent rive gauche du Loing, ce cours d’eau est non domanial et classé en 2ème catégorie piscicole. Sur la commune de Château-Landon, le Fusain est constitué de deux bras, le naturel et l'artificiel qui est l'œuvre des moines de l'abbaye royale de Saint-Séverin. Jadis, les 18 moulins qui jalonnèrent le Fusain ; moulaient, foulaient, cardaient, broyaient et tannaient. Ils firent de Château-Landon une des villes drapantes du royaume de France au Moyen-âge.

Ce magnifique écrin de verdure traversé par le GR13 et la rivière le Fusain, vous invite à une balade champêtre empruntant le chemin des amoureux. Il dispose de 10 tables de pique-nique, d'une aire de jeux et d'un parcours de santé.Au delà du riche patrimoine historique de Château-Landon, l'environnement y prend également toute sa place, particulièrement dans son versant sud baigné par la vallée du Fusain où a été aménagé le parc paysagé de la Tabarderie. Avec pour décor la cité médiévale perchée sur son rocher où dévalent les jardins suspendus, ce site exceptionnel offre ses deux hectares de pelouses, massifs et arbres remarquables aux adeptes d'activités de nature et de loisirs. Emprunté par les randonneurs du GR13 et d'autres circuits locaux, il donne également accès à la zone humide des Prés Patouillats aménagée en 2017 pour l'observation de la faune et de la flore à partir de sentiers rustiques et de platelages.

En plein cœur du Parc de la Tabarderie, à l'ombre des grands arbres, une aire de pique-nique équipée de 10 tables sont à votre disposition pour une pause déjeuner en famille ou entre amis.A proximité : * une aire de jeux * un parcours de santé * des courts de tennis * la zone humide des prés Patouillats * le Fusain, lieu de pêche Après un bon repas, pourquoi pas vous balader : * balade bucolique (3km) au abord du Fusain empruntant le chemin des amoureux GR13 bordé de 17 lavoirs et découvrir l'ancienne cité médiévale.

La Zone humide du Parc de la Tabarderie a été restaurée pour valoriser le Patrimoine naturel et en préserver la biodiversité ; elle se situe à l'intérieur de l' Espace Naturel Sensible communal de la Vallée du Fusain.Afin de pouvoir visiter cette zone dans les meilleurs conditions, 800 mètres de chemin ont été créés dont près de 300 mètres de platelages conçus pour les personnes à mobilité réduite. Tout au long du parcours doté de bancs et de grumes pour vous reposer, il vous sera possible d'observer une faune et une flore très diversifiée ainsi que des surprises telles que des maisons de Trolls créées par les jeunes élèves de l'école de la cité. Des plateformes d'observation rythment la visite agrémentée de panneaux pédagogiques évoquant la spécificité des lieux.

Datant du milieu du XIIe siècle, ce vestige d’une imposante abbaye clunisienne est l’un des plus beaux monuments de la cité. Très endommagée, elle fut réduite au XVIe siècle à un prieuré.Elle appartint longtemps à l’abbaye de Ferrières-en-Gâtinais. Elle était déjà fort délabrée au moment de la Révolution en 1789. Au-delà d'un bâtiment agricole adossé à la tour, il subsiste encore à 40 mètres, le fronton de l'ancienne église avec ses trois fenêtres en arc brisé. En 1990, la Tour Saint-André est Classée Monument Historique. TRES IMPORTANT : la tour étant sur un domaine privé, merci de ne pas rentrer dans la ferme. Du portail ouvert, la tour Saint-André est visible.

Ce beau monument civil dans la ville ouverte servait de bureau de change dont il ne reste aujourd'hui que le porche avec son pignon du XIVe siècle et ses fenêtres de façade de style renaissance.Sous Charles le Chauve, Château-Landon possédait un atelier monétaire qui devait exister sous les premiers capétiens. Cependant, lors du rattachement du Comté du Gâtinais au domaine royal de Philippe 1er en 1068, l'atelier a retrouvé une pleine activité avec les deniers en argent "Landon Castra, Nandonis Castra". A cette époque de grande diffusion d'ateliers monétaires en occident, on battait donc monnaie à Château-Landon dans des caves aménagées et protégées. Sous Philippe Auguste en 1180 lors de l'unification monétaire du royaume, ces ateliers furent supprimés. Le développement commercial de l'époque avec les foires commerciales très actives a généré de nouvelles techniques de crédit. Le rôle des changeurs y est donc devenu essentiel ce qui a conduit à la création de cette maison de change sous Charles XI en plein quartier des marchands : actuelle rue Grande. En 1926, le Porche de la Monnaie est Inscrit aux Monuments Historiques.

Au cœur d'un village de caractère, envolez-vous pour un voyage culinaire sans précédent. Des produits frais et locaux accompagnés de longues années d'expériences avec une promesse, celle du fait maison et de l'exaltation des sens.